Les cartes postales


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A l'entrée de la rue de la Muette, vers 1910, une papeterie vend des cartes postales (et peut-être même propose des tirages). Cela devait convenir en particulier aux militaires du Camp, fony nous avons beaucoup de cartes.

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Dieu merci nous avons les cartes postales, superbe capital d'images pour la belle époque Nous n'avons rien de comparable pour les années suivantes (et l'un des objectifs de ce site est de constituer un tel capital pour les années 2020).

Mais elles donnent une image biaisée de l'époque, pour des raisons qui tiennent tout simplement aux techniques photographiques de l'époque :On est très loin de nos réflex et plus simpement de nos smartphones où l'on peut multiplier les clics, varier les focales et les transmettre immédiatement sur Internet). A la Belle Epoque

- les pellicules sont peu sensibles et ne permettent que difficilement les instantanés
- les objectis n'ont pas les mêmes qualités, et l'on n'a rien de comparable à nos zooms
- il faut changer de plaque à chaque prise de vues ; on ne peut ni aller vite, ni multiplier les prises
- le développement des plaques, le tirage sur papier et même la reproduction en série (avec la phototypie) ne sont ni très coûteux ni très difficiles, mais longs. .

Par conséquent, comme le dit Dom Coutel "chaque image est un tableau". On prend son temps pour le composer :
- placer son appareil au bon endroit, souvent sur pied
- on ne peut pas avoir de personnes ni d'objets mobiles
- donc on rassemble les personnes, typiquement avec les photos "de classe" ou de famille ; et pour animer les paysages, on fait éventuellement intervenir des figurants, par exemple de belles dames qui déploient leurs ombrelles.


Les cartes coloriseés
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