Claude Thierce




1984 _ _ M. Thiercé Conseiller municipal en 1984
1984 12 BM Union de la majorité (B. Athias, C. Prischi, C. Thiercé)

Sa tribune dans le bulletin municipal de déembre 1984

Un communiste au Conseil municipal, qu'est-ce que cela va donner ?

Présenté par la section locale du PCF sur la liste Union de la majorité je suis entré au Conseil municipal en mars 1984, à la suite du départ en province de Mme Simonne Martine.

"Un communiste au Conseil municipal, qu'est-ce que cela va donner ?" s'interrogeait le Courrier des Yvelines du 22 mars 19984, avec un soupçon d'inquiétude dans la plume.

Les sept mois écoulés l'auront, j'espère, rassuré.

Donne mon avis sur les questions à l'ordre du jour tout en m'efforçant de manière constructive, de les faire avancer, en fonction de l'idée que je me fais de l'intérêt de la Commune et de des habitants a été et restera ma seule ligne de conduite.

Trois exemples pour illustrer cette démarche.

Le 13 mars 1984, intervenant dans la discussion du projet de budget primitii 1984, j'ai contesté, chiffres à l'appui, le caractères excessif de la hausse des impôts locaux. Les élus de la majorité municipale ont pris la responsabilité d'alourdir inutilement - l'excédent du compte administratif le démontre amplement - une fiscalité locale déjà passablement élevée.

Le même jour, je me suis prononcé contre le principe de la participation financière des riverains à des travaux d'assainissement (pose d'un collecteur de tout à l'égout) dont le financement incombe, habituellement, à la Municipalité.

Le 15 mai 1984, nous étions invités à fixer l'indemnité annuelle de logement des instituteurs à 8.939 F. En désaccord avec le caractère dérisoire du relèvement ( + 0,70%) j'ai propose 9 970 F. Proposition repoussée. Pire, c'est le chiffre de 8.864 F qui a été finalement retenu.

Eviter d'alourdir inutilement les impôts locaux. Ne pas tomber dans le piège du financement mixte (ville-riverains) pour réaliser des équipements collectifs. Refus d'aggraver la situation des instituteurs et institutrices de la Commune. Voilà comment, dans ces circonstances, j'ai estimé devoir défendre Maisons-Laffitte et ses habitants.
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