Le conseil de révision. Souvenirs


Retour à l'accueil mansonnien . Dernière révision le 19/2/2022

En 1965, le conseil de révision institué en 1805 fut remplacé , par le passage des 3 jours dans un centre de sélection
Avant le conseil de révision était une étape obligatoire pour être "déclaré un homme " et d'être appelé pour le Service militaire obligatoire et soit disant universel .....nous avions guère plus que 18 ans et une sacré trouille d'être retoqué....dame en sortant nous étions déclaré "Bon pour les filles "...oui autre temps.
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Imaginez une grande salle de mairie, ou une salle attenante, nous devions nous déshabiller , nous étions en colonne et passions chacun son tour dans une grande salle où siégeait la commission alignée derrière des tables… :
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Ce conseil de révision était ordinairement composé du préfet ( rarement ), ou sous-préfet, d'un général de brigade ( rarement ) , d'un conseiller de préfecture, d'un conseiller général. Il est assisté du sous-intendant militaire, du commandant du dépôt (puis du bureau) de recrutement, d'un ou plusieurs médecins-majors et des maires du canton. Tous assis derrière une grande table, alignés pour ne rien manquer du spectacle, de vrais maquignons.
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Un cheminement était tracé nous devons déambuler quasi nu, puisqu'ils vérifiaient aussi les attributs sexuels ...... les bras ballant.... n'avions pas plus de 18 ans.... une épreuve pour beaucoup ! .
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Il y avait d'abord à la toise , une taille minimum exemptait de service ceux trop petit out , après venait le poids idem les vraiment obèses pathologiques dehors , puis la visite de la vue et le contrôle de l’audition un soldat bigleux et sourd pas très opérationnel , puis, longueur des bras, des jambes, de l’entrejambe et les pieds ( si si ) , les pieds plats étant théoriquement inaptes à la marche donc out aussi ., ce qui était faux du reste les miens le sont et pourtant au vu de mon profil ( excellent ! )je fus accepté de suite dans les Paras ....un vrai marché aux bestiaux !
Devant le médecin-major, là c'est plus "scientifique " tout y passe: le blanc des yeux, la dentition, les réflexes jugés à la réaction au coup sur les genoux, la souplesse est notée après quelques mouvements adéquats.
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Et ainsi d'ateliers en ateliers nous étions examinés évalués soupesés , les bras ballants ou croisés sur la poitrine ou dans le dos, la tête haute et le regard droit, un peu emprunté de notre tenue ...
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Le "ouf " de soulagement ne venait que lorsque la mention "bon pour le service" était tamponnée sur notre dossier mili ,nous pouvions nous rhabiller et partir sans oublier en sortant d' acheter aux camelots qui attendaient des médailles, colifichets et le fameux “Bon pour les filles” des conscrits que nous étions devenus et que des retour chez nous après un tour au bistro pour une bière méritée allions raconter à nos parents amis et famille que nous étions aptes .....et des hommes ..

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Belle iconographie. Pour les garçons, à 18 ans, c'était un moment important de la vie. Après le passage désagréable d'une nudité exposée, c'était l'entrée festive dans le monde des adultes.
Jusqu'aux années 1970, le service militaire obligatoire marquait l'existence. Plus ou moins long (27 mois pendant la guerre d'Algérie), c'était un grand moment de dépaysement. Parfois la première fois qu'un garçon sortait de son village. Et donc un élément de l'unification de la Nation.
Faut-il le regretter ?
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Je ne sais plus si j'ai passé le Conseil de Révision, à la Maternelle, en 60 ou 61. Ce dont je me souviens c'est que les gendarmes (maîtres organisateurs) nous ont annoncé que nous étions la première classe pouvant porter un slip. Cependant, l'ordre ne spécifiant pas la façon de le porter, nous avons dû le porter à la main jusqu'à ce qu'un complément d'ordre nous autorise à le remettre en place.


Passé en 1963 à la maternelle en face de la mairie. Des bons souvenirs



La plupart des cultures comportent des moments de passage à l'âge adulte. Parfois très sévères (Sparte), souvent religieux (Première communion), ou plus intellectuels (Baccalauréat).
Qu'est-ce qui remplace cela aujourd'hui ?
Parcoursup ?


la recherche du premier emploi c'est pas mal non plus comme rentrée dans la vie active...... de plus le passage da la communion et du bac ne concernaient déjà pas tous les Français loin de là , moins de 20 % d'une classe d'âge arrivait au bac en 1962


Notre apprentissage de la vie a toujours été ponctué de marches. L'entrée à la "grande" école, l'examen d'entrée en 6e, le "Certif", le BEPC, etc. Un individu normal obtenant son Brevet à 15 ans "entrait" en apprentissage pour une vraie formation professionnelle. L'allongement de la scolarité a obligé certains à aller en 2e, 1re et Terminale pour rien. Dom Coutel le fait bien remarquer en 1962 : "moins de 20% de bacheliers" et combien de CAP ?
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  • samedi 19 février 19:01