Avant 1700 : moines, nobles, vignerons
Couture préhistorique (pas de traces à Maisons). Le plan de 1600
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Références documentaires . Images, photos, cartes postales
1. Les moines, leurs serfs... et le vin
2. Les sires de Maisons et leur château
11. Les moines, leurs serfs… et le vin
. . . . .L'allée des Vignerons aujourd'hui.
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Vignerons anciens et bouilleur de cru (photos non prises à Maisons).
De la préhistoire, pas de traces à Maisons-Laffitte. Des Romains, peut-être des amis de Sartorius, qui a donné son nom à Sartrouville.
Mais ce sont des moines, d’un prieuré (c’est-à-dire une succursale de monastère autonome) de Saint-Denis, qui s’installent à Maisons, avec leurs serfs, pour planter des vignes sur nos coteaux peu fertiles.
Le vin n’était sûrement pas grandiose, vue la latitude, mais on les tonneaux peuvent gagner facilement Paris (Bercy déjà ?) en remontant la Seine.
C’est d’abord pour dire la messe que le vin est nécessaire. Ce qui n’exclut pas du tout, chez les Bénédictins, d’en boire aussi à table.
Maisons a toujours été un lieu de plaisir ! Au moins pour les maîtres.
L'allée des Vignerons reprendd aujourd’hui encore le souvenir de ces lointaines origines. Et, en 1962, il y avait encore un atelier de bouilleurs de cru (rue des Graviers, je crois).
Mais on n’en sait pas beaucoup plus sur la ville et ses habitant, sinon un château qu’on ne peut qu’imaginer, quelques noms de curés, un procès Soyécourt sur des questions d’octroi… jusqu’à l’arrivée de Longueil, et de Mansart.
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Le polyptique d'Irminon abbé de Saint-Germain</a>. (+ 829)., Suger, abbé de Saint-Denis (1081-1151),
2. Les sires de Maisons et leur château
François Mansart
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Photo du moulin avant sa disparition et maquette à la mairie. .Voir le moulin.
Voltaire, statue dans le jardin de la mairie. Paysans d'après Le Nain.
Là, d’emblée, on voit grand. Un château pour attirer le roi, un parc tirant de grandes avenues dans les garennes, et, déjà, un vaste espace réservé en direction de Saint-Germain : le « chemin du Petit Bois », qui deviendra notre avenue Longueil suivie de l’avenue de Saint-Germain).
Merci, Mansart.
Merci pour nous, mais pas tellement pour les habitants du village. Des moines du Prieuré au maître du château, ils ne voient sans doute pas beaucoup changer la modestie de leurs conditions.
Du travail, sans doute. Le « ruissellement » cher à nos capitalistes d’aujourd’hui, mais toujours dans la précarité des commandes seigneu-riales, qu’ils construisent ou qu’ils fassent la fête.
Le jeu continue avec la noblesse d’empire, le duc de Montebello (maré-chal Lannes) et son épouse après son décès précoce.
Maisons reste la conjugaison d’un petit village viticole et d’un grand domaine seigneurial.
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René deLongueil, le comte d’Artois, Le maréchal Lannes, la duchesse de Montebello.
Notes et documents
Le contexte
Le polyptique d'Irminon, Wikipedia Liber de donnibus et redditibus monasterii Sancti Germani a Pratis, "Dénombrement des manses, des serfs et des revenus de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés sous le règne de Charlemagne
Il n'y a pas de restes préhistoriques. On a trouvé quelques restes d’occupation gallo-romaine. L'occupation a dû être plus importante à Sartrouville, comme en témoigne son nom, abréviation de "Sartorius villa" (villa au sens latin, c'est à dire domaine agricole complet).
- Et : le 2 juin 1547, le testament de Jean_de_Montmirail GG_24
La population
On a l'Etat-Civil à partir de 1547 (registres paroissiaux) mais pas toutes les années?La population est au plus de quelques centaines.
Les Normands sont sûrement passés pour aller assiéger Paris, sans laisser de traces. Il en va de même pour la guerre de 100 ans, et les guerres de religion (là, il y a le colloque de Poissy (1562) qui vise la paix.
Saint Louis allait à Poissy. Par où passait-il ?
Et puis advient le sire de Longueil, avec son personnel et tous les ouvriers qui construisent le château. Louis XIV y vient, au moins de passage.
La vie économique
Les premiers Mansonniens seraient des moines, au 5e siècls. Sans doute bénédictins, et non des ermites. Donc, selon la règle de Saint Benoit, ils "prient et travaillent", probablement à la vigne, qui va rester de tradition à Maisons assez longtemps : il y a une rue des Vignerons et le parcellaire, dans le haut de la ville, garde trace d’un découpage en longues bandes assez typique.
Les champignons, peut-être ? En tous cas dès qu’il se creusera des carrières, mais plutôt au Mesnil.
Puis, plutôt infertile, la terre de Maisons, va sans doute reste inhabitée, entre Seine et forêt, sous la domination d’abord lointaine des seigneurs.
La forêt est une ressource, notamment en bois de chauffage et en gibier. Mais les accès en sont limités pour les Mansonnienrs, c’est terre royale, surtout pour la chasse. .
A quelle époque la construction du grand mur qui la clôture ?
La population se compte en centaines d’habitants, avec une progression assez régulière.
A quelle époque la construction du grand mur qui clôture la forêt. Louis XV ?
La population se compte en centaines d’habitants, avec une progression assez régulière.
1679 1756 Droit_de_pâture_des_habitants_de_Maisons DD_2
1679 1763 Récolte_des_foins_avis_d’adjudications DD_3
1618 Biens_communaux Copie_de_déclaration DD_1
Dès l’hiver 1348-1349, elle abandonne la Normandie pour gagner d’autres régions de France puis l’Europe continentale. Se répandant jusqu’en 1352, elle tuera, selon les spécialistes, environ 7 millions de Français sur 17 millions.
https://www.geo.fr/histoire/la-peste-noire-un-fleau-parti-de-rouen-207969
https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/graphiques-cartes/graphiques-interpretes/esperance-vie-france/
L'urbanisme
Documents et références . Images, photos, cartes postales
La religion
A l'époque, en tous cas dans un village, le temps est intégralement balisé par le religieux, qui d'ailleurs s'appuie pour une part sur les cycles de la nature.
- Cycle circadien. L'angélus.
- Cycle hebdomadaire abstinence le vendredi, repos dominical
- Cycle mensuel. Pratiquement passé sous silence, sauf pour Pâques, avec des calculs compliqués
- Cycle annuel : Noël au solstice d'hiver, Saint Jean au solstice d'été.
- Cycle de la vie humaine : baptême, communion, mariage, extrême-onction avant le décès
On ne fête pas les anniersaires, mals la fête du saint patron de chacun.
La peur de l'enfer très présente.
Cela va changer avec la Révolution, mais pas tant que cela.
Fin 8eme siècle, le village passe sous la domination du Prieuré, qui y établit une vingtaine de colons.
740 Edification d'un prieuré (Poisson p.10)
Construction du moulin avec sa machine, en avance pour l'époque.
Quelle musique : pendant la plus grande partie du MA, un grégorien très pauvre.
Aux approches du 9eme siècle, débuts de la polyphonie
Les chansons de geste étaient des oeuvres plus littéraires que musicales. >
Mais, vers l'an 1000, il y a des orgues. A Maisons ???
Progresse beaucoup avec Palestrina, par exemple 1524-1594
Au 17e, l'école classique allemande (Bach, Haendel, Haydn
Maisons n'a jamais été une ville très religieuse. Ce sont peut-être des moines qui en ont été les premiers habitants (après quelques gallo-romains).
Les premiers mansoniens seraiet des moines, au 5e siècle. Sans doute bénédictins, et non des ermites. Donc, selon la règle de Saint Benoit, ils "prient et travaillent" (ora et labora).
Au XIIeme siècle, la première église de Maisons. De cette époque, il ne reste que le clocher de l'ancienne église: elle était alors la chapelle du prieuré bénédictin de Maisons-Laffitte, qui déménagera par la suite pour s'installer rue du Mesnil.
En partie détruite au cours de la guerre de Cent Ans, elle est reconstruite au 15e siècle. Elle fut désaffectée en 1896 et devint une salle polyvalente en 1988
Au fil des siècles, la paroisse progresse. Au XVeme siècle, l'Eglise se reconstruit. Le château, lui, passe par ses heures de gloire ou de déclin. Tantôt reconstruit dans sa splendeur actuelle par le comte d'Artois et Mansart, tantôt remis au coeur d'une vie nouvelle, fantaisiste et mondaine, par Laffitte, tantôt triste et déserté. Pour la paroisse, la vie continue et, comme l'écrit Pierre Dhers "C'est dans le cadre des paroisses, non des seigneuries, que s'organisa peu à peu la vie civile. Les habitants des paroisses formèrent des communautés qui délibéraient de leurs intérêts propres. Elles apparaissent du XIeme au XIIIeme siècle".
Vers 1565, Jean Sébille, curé
Vers 1600, Pierre Poulet, curé
De 1606 à 1625, Simon Barbier, curé
BAC 2019 « Simon Barbier, curé de Maisons-sur-Seine de 1606 à 1625 » : Béatrice Vivien
1620. Messire Simon Barbier, bienfaiteur. Fondation de messes Vielle église: partie romaine, partie gothique
De 1625 à 1639, René Droullin, curé
En 1639, Gilles Aubry, curé
Vers 1660, Benjamin Anquetin, curé
Vers 1674 François Malpeau, curé
Vers 1684 Edme Guéniot, curé
De 1684 à 1700, François Lebreton, curé
La politique
En 1692, les maires sont des offices qui s'achètent au pouvoir royal.
Madeleine Boulenc de Crèvecoeur décède en 1636
Bibliographie
Voir les chapitres de Georges Poisson :
- L'aurore d'un village
- Long oeil, dents longue
- Le chef-d'oeuvre de François Mansart
- Les marquis de Maisons
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