La démocratie comme structure de décision


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A la base, idée qu’il faut agglomérer/faire la synthèse des décisions/opinions individuelles pour prendre des décisions globals qui soit satisfaisantes pour les uns, et suffisamment acceptables par les autres.

En pratique c’est très compliqué.

1. Parce que les humains, comme les rats (expériences de Desor) s’écartent du modèle idéal de deux manières symétriques !
. les uns veulent plus d’autorité que leur part (tendance à la dictature)
. les autres sont trop paresseux psychologiquement pour assumer leurs décisions (teandance à la servitute).

2. Dès que les humains sont nombreux, il faut des machines pour faire la synthèse des choix, à minima pour les totaliser. Ici il y a deux types
- la comptabilité des commerçants, débouchant sur la gestion des stocks, etc
- les processus électoraus, avec a minima les urnes et les listes électorales.

3. Dans une société un peu avancée, les décisions à prendre sont complexes, et souvent hors de portée de compréhension des citoyens.

Bon. Comment proposer quelque chose à partir de ça…

- L'empire succède souvent à la démocratie, avec de bons rsulttats : Alexandre, Rome, Napoléon III. Mais souvent ça se termine mal.

- Solutions tecniques contre la concentration des pouvoirs
- public : séparation des pouvoirs (Montesquieu après...Locke), mais aussi décentralisation
- privé :
.entre entreprises Lois antitrust
. dans l'entreprise .méthodes horizontales
- Gouvernance. Méthodes horizontales, misarchie.

Poincaré et Gödel… ils n’ont pas beaucoup écrit sur la politique, que je sache.

La République serait-elle plus scientifique que l’Empire ?

Mais tu relances sur un autre thème, que mon ami Vincent Wahl travaille en ce moment travers pusieurs romans relatifs au climat.

En simplifiant, il y a trois acteurs :
- le peuple
- les dirigeants
- les scientifiques.


- Alexandre après Athènes. Après sa mort, l’hellénisme a étùaé un sommet, notamment en art (Samothrace) et en culture (Alexandrie, avec sa bibliothèque et les Septante)

- César après la république romaine, et ça a tenu, souvent brillamment, pendant quatre siècles

- Napoléon puis Napoléon III, avec de grandes choses (code civil, Paris de Haussmann).
Alor, demain, si des corrections sont possibles dans le bon sens, la Chine ?


Ta réflexion va influer sur mon travail sur Maisons-Laffitte.

En effet on a bien ici des combinaisons de décisions humaines et de déterminismes machiniques.
Un point majeur, c’est l’arrivée du chemin de fer en 1947, voulu par les financiers et notamment par Jacques Laffitte, alors propriétaire du château et en grand besoin de se refaire une santé financière en lotissant le parc et en lançant les courses de chevaux.

Mais le train a une autre conséquence, que Laffitte n’avait je pense pas prévue et qui lui importait peu de toutes façons : il permettait d’habiter à Maisons-Laffitte et de travailler à Paris, comme par hasard dans le quartier des affaires : Saint-Lazare.
Dans les années 50 arrive le développement massif de la voiture. Là les décisions viennent pour partie des constructeurs (Renault, Citroën), peut-être aussi des pétroliers et sans doute un peu aussi des politiciens (à voir, mais n’oublions pas Hitler et Volkswagen). Mais il faut dire aussi que ça plaisait bien à tous ceux qui en avaient les moyens.
La conséquence, pour Maisons-Laffitte, c’est notamment qu’elle est alors traversée par la nationale 108 et que le joyau de son centre-ville, l’avenue Longueil va alors devenir irrrésistiblement bruyante et dangereuse (encore un mort l’année dernière.