Le nouveau design



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Retour au sommaire . Retour à l'accueil . Dernière révision le 9/10/2021.

Dans un écosystème, les habitants participent au développement. Mais dans un écosystème d'information il y a deux types d'habitants
- des humains et notamment des "utilisateurs"
- des machines qui contribuent au développement.

La DSI n'est plus la seule à prendre des initiatives, voire à mener des projets (Rosé, AFP)
De nombreux utilisateurs développent des petites applications, complémentaires (low code, shadow IT)
Les machines elles-mêmes commencent à développe (RPA)
Avec le deep learining, l' IA se développe toute seule.

On a une relative absence de structures officielles rigides (misarchie)

Mais, paradoxalement, en informatique comme en politique, la rapidité des évolutions et l'imprévisibilité d'événements majeures obigent à conserver une grande agilité, qui impose un pouvoir suffisamment fort.


Notes au fil de l'eau


- une capacité à générer des opérations soudaines et inattendues (chaos comme en météo)
- des caractéristiques quantitatives.


Design des Ecosystèmes Informatiques Globaux et nattés
Design of Ecosystems in the Information Global Network
Nouveaux rôles
https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-salaire-des-devops-s-envole-pendant-la-pandemie-82241.html?utm_source=ActiveCampaign&utm_medium=email&utm_campaign=NL+LMI+Quoti+12032021&ep_ee=c38dbcfeb6733383a0a7baa15b14dc620d25fc97&vgo_ee=jaA7uXjWlTuNEKKbqPBUsjbRmq18p9QkV7dUQAO%2FFto%3D

Inventer un nouveau type de réseaux sociaux
- que les utilisateurs sachent comment ils sont gérés, les algorithmes (là, de la transparence à a demande).
« Pourquoi m’avez-vous envoyé ces docs .

Le film de Philippe Rosé montre assez que le DSI est pris à partie par les métiers (ici le marketing) et que la direction générale se met de leur côté. Dans le cas de l’AFP, le marketing a obtenu de lancer par lui-même son projet de market automation, sans attendre que la DSI ait achevé le projet CRM.
Idem, l’interview de l’AFP. Très significative.
Au fil des ans, j’ai maintes fois perçu la DSI comme freinant le progrès. J’ai même écrit un éditorial « les anciens combattants de l’informatique (Informatique Gestion, date…).
Dans les années 80, les informaticiens ont freiné vent debout l’arrivée des PC (à EDF, on a parlé d’ « informatique sauvage ». Dans les années 1990, c’est le downsizing, c’est-à-dire principalement le remplacement des mainframes « propriétaires » (principalement IBM) par des serveurs Unix.
Il faut les comprendre. On leur demande d’assurer quotidiennement le fonctionnement régulier d’infrastructures matérielles et logicielles qui ont demandé des années à développer et à mener à maturité. Les nouveautés qu’annonçent les journalistes (moi le premier pendant mes 30 ans de carrière) arrivaient plutôt comme des perturbations.
Sur les PC, nombre d’utilisateurs un peu dégourdis ont développé leurs propres applications, souvent en Basic, parfois dans des langages rares comme APL, puis avec des macro-instructions Excel éventuellement étendues en Visual Basic. Fort bien. Mais il est souvent arrivé :
- que l’utilisateur soit dépassé par son propre développement quand il prend de l’ampoeur
- que l’utilisateur quitte l’entreprise en laissant l’application en l’état et peu ou pas documentée.

Innover, pour la DSI, c’était d’ailleurs prendre des risques. J’ai souvenir d’un article que j’ai intitulé « Une première au Crédit … », en l’occurrence, si je me souviens bien, l’emploi d’une fibre optique entre le siège de Paris intra-muros et le site informatique de La Défense. Je croyais avoir fait plaisir au DSI, et l’aborde donc quelques temps après avec un sourire satisfait. Pas lui : « J’ai été convoqué par ma direction qui m’a dit M... vous n’êtes pas payé pour faire des premières, mais pour assurer les services de manière fiable ».



- La gestion et l'exploitation du parc matériel perd de son importance, car il se transfère d'une part au cloud, de l'autre aux équipements individuels (PC et télephone), sur place ou à domicile. Cette évolution sera encore renforcée par la 5G. Les applications métier elles-mêmes sont externalisées (Saas, Paas).

- La gestion des données passe des métiers à l'entreprise en général ("désilotage"), ce qui conduit la direction de l'entreprise à s'y impliquer plus directement. Cela fait émerger une nouvelle spécialité, le "data scientist", pour les interpréter mais aussi pour se conformer à une législation qui grossit (RGPD et plus).

- Avec le big data, toute personne et presque tout objet, sont connus très en détail. Ce qui permet/oblige à différencier/personnaliser toutes les relations. A passer, par exemple, du CRM au Market Automation. Et la robotique comme les réseaux sociaux jouent de plus sur les émotions. Le DSI de demain serat-il un "emotion scientist" ?

3. La gestion de parc, l'IT au sens étroit

La logistique est sous-traitée
Le parc de micros et de téléphone géré comme des consommables
pourrait relever du service achats, ou DRH, plus que de l'informatique
La technologie devient invisible :
https://www.wsj.com/articles/ces-2021-from-toilets-to-coffee-tables-the-best-smart-home-gadgets-hide-the-tech-11610629200

4. Les données et le logiciel

toute l'entreprise devient SI
désilotage, intervention de la direction générale
élargissement. Donnés alternavives : images, ec. les caméras, multiples capteurs
large contextualisation, localisation, fichiers de personnes
données sur la concurrence
personnalisation extrême
prévisionnel, proactif (et réactif en temps réel)
newsjacking (notamment en marketing, market automation)
On fait tout avec des SasS et Paas, plus du low code par les utilisateurs, les métiers
donc il n'y a plus besoin de compétence en logiciel ni d'équipes de développement dans les entreprises
Le Devops
le learning permanent, avec ou sans réseaux neuronaux
learning implicite par l'analyse des ventes
un changement générationnel dans le domaine de l'analytique



Pour moi la principale raison est le poids de l'existant, le Legacy. Mais ce n'est pas le seul facteur. Il y a aussi la dérive des projets tant en waterfall qu'en agile qui "bouffent" les ressources disponibles dans les DSI. Malgré la crise, on continue d'embaucher des wagons de développeurs.
Il y a encore du Cobol

La course aux nouveautés


Il s'agit d'atteindre une agilité maximale, dans un monde qui évolue exponentiellement et de manière imprévisible.. La DSI devient une équipe aux compétences essentiellement humaines et psychologiques.
Et psychologiquement résiliente !






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Agile… pourquoi pas « inclusif » ...
  • Devos, RPA (Robot Process Automation), Design Thinking..
  • Plus le « low code », le SaaS et le PaaS .
Les écosystèmes ? C’est passionnant, à condition d’avoir le cœur solide


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  • Devops. Tension entre legacy et course effrénée à la techno. Run et build.
Avec la montée en nombre et le Paas. A voir
Du fait du désilotage, les donnes voire les applications sont interdépendantes. Et lourdes. Deviendrait-il plus difficile de séparer les deux choses.


  • Concluons avec un schéma extrait d’une revue de l’ACM « Autonomous tools and design », signé d’une équipe australienne (janvier 2019).
Dans l’acte de design, on agit à partir d’un modèle mental, et l’on regarde le résultat, qui influe en boucle sur le modèle mental du designer.

Comment cela peut-il se traduire en matière de développement informatique et de gouvernance des systèmes d’information ? Un article de l’ACM « Autonomous tools and design », signé d’une équipe australienne (janvier 2019) propose une approche globale audacieuse « Autonomous Tools and Design, A Triple-Loop Approach to Human-Machine Learning ».
Dans l’acte de design, on agit à partir d’un modèle mental, et l’on regarde le résultat, qui influe en boucle sur le modèle mental du designer.
La boucle 1 évoque la bonne vielle cybernétique : le résultat réagit sur l’action.

La deuxième (2a) va plus loin : le modèle mental du designer évolue en fonction du résultat de ses actions


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  • L’outil de design autonome (plus ou moins) voir plus haut, fonctionne de même et son « modèle mental » évolue lui aussi (on pense aux réseaux neuronaux, bien entendu).


Aux deux boucles d’origine s’en ajoute une troisième : la co-évolution des deux modèles mentaux.

Enfin, une boucle s’installe entre les deux mdèles mentaux, qui « co-évoluent ».
Les exemples donnés par les auteurs ne sont pas totalement satisfaisants.

Références


https://fr.wikipedia.org/wiki/Devops

https://www.splunk.com/fr_fr/form/5-foundational-devops-practices.html?utm_campaign=Google_EMEA_FR_Search_DevOps_OD&utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_content=5_DevOps_EB_FR&_bt=454828500398&_bk=%2Bdev%20%2Bops&_bm=b&_bn=g&gclid=EAIaIQobChMIu8LJ5Zuy7wIVNxkGAB3N0wuDEAAYAiAAEgJ__PD_BwE