Doute et décision


En première analyse, une attitude simplement cognitive l'incertitude.
Suppose qu'on a dépassé le niveau réflexe, machinal
L'hypothèse
Le modèle

Un volet affectif
La formido chez Saint Thomas

Mais aussi attitude morale
on ne croit plus au Père Noël
on met en doute l'autorité

La machine a-t-elle des doutes ?
OS
Scharre

Il y a des indécidables cognitifs (Gödel) et pragmatiques (tramway)
signaux, infos contradictoires

Décider dans l'incertitude
- théorie des jeux
- la prévision (météo)


On en sort par un changement de niveau :
- intuition, insinct réseaux neuronaux,
- la machine lance une alerte
- appel au contexte (le chat d'Alain) ; décider "en connaissance de cause" ;

En marketing : on ne sait pas le désir du client
En démocratie : le choix du citoyen est imprévisible

Le Covid

Références bibliques

Nb 14. Mise à l'épreuve
Nb 22,24

Mat 14,31
Mat 21,21
Mat 28,17
Mc 11,23
Lc 12,29
Ac 5,24
Ac 10,17
Ac 25,20
Ro 14,23

Jn 15, 22
Rom 14,1

Les quatre règles de Descartes.
1. " Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ".
Ce qui est évident pour Mr Descartes ne l'est pas forcément pour tout le monde. L'évidence n'a pas de valeur scientiique<:
si l
  • 2. "Diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre ".
Certaines "difficultés" ne peuvent pas se diviser.


  • 3. "Conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la connaissance des plus composés" .

La notion de simplicité n'a rien de simple. A fortiori si l'on veut comparer les "objets". Noter qu'on ne parle plus ici de difficulté. Descartes voit le monde comme un Meccano ou un Lego à partir duquel on pourrait tout reconstruire.

  • 4. Quatrième règle : " faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre ".

Dans le cas général, il n'est pas possible de faire des dénombrements entiers.

Globalement : noter le flou et la variabilité du vocabulaire, On parle d'abord des "choses", puis des "difficultés, puis des "pensées" et de leurs "objets".

Tout cela est subjectif, intuitif, n'a pas sérieusement valeur de preuves.

Plus solidement, on pourrait se situer dans les assertions. Alors reprenons les quatre principes.

1. Y a-t-il des assertions évidentes. Oui, tant qu'on reste dans le sens commun et qu'on ne leur cherche pas "des poux dans la tête". Mais beaucoup d' "évidences" ne sont que temporaires. Pour presque tous les hommes, pendant longtemps, il est évident que la terre est plate et que le soleil tourne autourr. Jusqu'à Apollo, il est évident qu'on ne peut pas marcher sur la Lune.

On peut considérer qu'une assertion est un "axiome" , on disait autrefois un "postulat" ; mais c'est une décision pas forcément fondée ; jusqu'à Riemann, il était évident que, par un point, il ne passait qu'une parallèle à une droite donnée.

On peut prouver une assertion par l'expérience. C'est un des volets majeurs de la connaissance scientifique. Autement dit, on teste l'assertion sur de nombreux cas, et si le test est réussi, l'assertion est considérée comme prouvée. Mais rien ne prouve qu'il y n'y aura pas un jour un nouveau cas qui infirmera l'assertion.


Donc il y a toujours "un doute". Il faut donc "décider" de la valeur "absolue" de l'assertion, soit en considérant que les tests sont suffisants, soit qu'elle est suffisamment évidente.

Cela dit, en mathématiques, les axiomes sont fréquemment loin de l'évidence. Par exemple en topologie. La vraie question est de construire un ensemble d'axiomes tel que l'on puisse en déduire les évidences "de bon sens". En quelque sorte, on se construit le Meccano qui va permettre de construire les ensembles que l'on désire.

On peut obtenir l'assertion par rapport à d'autres assertions (les "prémisses"), c'est la déduction. Mais cela pose deux questions.

- Qu'est-ce qui prouve que les prémisses sont vraies, et on est ramené au problème précédent. L'exemple typiqe me semble le syllogisme bien connu "Tous les hommes sont mortels. Socrat est un homme. Donc Socrate est mortel".
Mais qu'est-ce qui prouve que tous les hommes sont mortels ? Le fait que, jusqu'à maintenant, tous les hommes de plus de 150 ans (par exemple) sont morts. Mais qu'en sait-on pour les hommes actuellement vivants ?

- Dans la déduction, il faut bien s'assurer que les mots ont toujours strictement le même sens. Ce qui souvent est loin d'être évident.


2. Diviser les difficultés...

Cela revient à dire que l'on peut prendre plusieurs cas pour une assertion. Dans certains cas c'est simple. Les humains se composent d'hommes et de femmes. Si l'on peut prouver l'assertion sur les hommes ET sur les femmes, c'est gagné. Mais qui des transsexuels ?

3. En commençant par les assertions les plus simples.
Qu'est-ce qui dit qu'une assertion est "simple", ou plus/moins simple qu'une autre ? Il y a sûrement des cas évidents (phrases composées).
Ou bien, dans l'optique constructiviste de Bourbaki.
Mais, justement en mathématiques, bien des théorèmes sont plus simples que les axiomes. (A vérifier)

4. Comment peut-on "dénombrer" les occurences d'une assertion. Comme ci-dessus.