Un concept à meubler
; Avec ses multiples processeurs, un GPU (graphics processing unit) est déjà une sorte d'écosystème
Retour au sommaire . Retour à l'accueil . Dernière révision le 6/10/2021
Le Robert : un écosystème est un milieu organisé. … C'est un peu vague.
Le terme « écosystème » a d’abord fait référence aux monde biologique. Mais il peut aussi s’employer au sens figuré, très général de «milieu organisé ».
Plus précisément, on peut y voir :
- une relative absence de structures officielles rigides (misarchie)
- une capacité à générer des opérations soudaines et inattendues (chaos comme en météo)
- des caractéristiques quantitatives.
Ils se caractérisent par la relative absence de structures officielles rigides (misarchie) et par leur capacité à générer des opérations soudaines et inattendues, depuis les actes terroristes jusqu’aux cagnottes de solidarité, en passant par de petites séismes comme l'affaire Gamestop qui a secoué Wall Street à la fin de janvier
Plutôt que la définition du Robert, se basant sur des concepts un peu flous (milieu, organisé), nous poserons qu’un écosystème, c’est un espace habité.
Ecosystème Vs. Système
Un système est en ensemble fini de processeurs (ou de fonctions) organisé de manière essentiellement hiérarchique et déterministe.
C’est un concept assez abstrait.
On le pilote à partir d’un tableau de bord et de KPI (Key Performance Index).
Un écosystème est un espace qui comporte un nombre indéfini (mais élevé) d’acteurs à la fois autonomes et connectés.
C’est une réalité concrète.
On ne peut pas tout à fait « le concevoir »
On peut souvent le hiérarchiser... encore qu'il peut comporter des boucles, qui sont contraires à la hiérarchisation stricte (arborescence).
On ne peut pas le piloter, on peut (?) le réguler. Mais le mot reste vague.
On ne peut pas vraiment l’arrêter, il mourrait. Dans le PC et smart, mémoire toujours allumée
On ne peut pas le démonter. On peut changer des organes, mais c’est plutôt une greffe.
Il n’est pas hiérarchisé, ou très partiellement.
.
Un écosystème, non.
Il y a en permanence une tension entre la préservation de l’existant et les nouveaux développements.
Et sans doute aussi, il y a un moment où un écosystème donné tend plus ou moins irrémédiablement vers son déclin et sa mort.
La poule mange la pierre. Le renard mange la poule. Le chasseur tue le renard. La pierre étrangle le chasseur.
Pour autant, un écosystème n’est pas égalitaire !
Tendance naturelle( ?) à la concentration ?
Dans un écosystème, les connexions ne sont pas déterminées
Globalement, une autre vision :
- D'un monde rationnel, depuis l'économie jusqu'aux outils informatiques, avec des structures surtout hiérrchiques
- A un monde "biologique", que l'on ne peut pas réguler, mais que l'on peut seulement orienter
- Un monde où les machines aussi sont "humaines"... Et o les humains ne se comportent pas toujours humainement
- Un monde flou, de douceurs et de brutalités soudaines, un monde très loin des "systèmes"
Bien. Mais pour l’instant, dans les domaines qui nous concernent, en particulier l’informatique, le mot « écosystème » reste vide. Et la systémique ne peut guère nous y aider :
- tantôt elle est essentiellement mathématique, alors que les écosystèmes ont une existence biologique et, dans le cas des sociétés humaines, psychologique (valeurs, acceptabilité…), qui ne se laisse pas réduire en équations,
- tantôt elle est essentiellement philosophique, et pas suffisamment conçue pour l’action.
Pour donner sens à ce beau mot, la créativité est incontournable. Comment faire ? La question est récursive : comment organiser un écosystème de réflexion pour dessiner les écosystèmes des entreprises et des sociétés.
Proposons quelques principes :
• On maîtrise un système, on fait grandir un écosystème
• Un système est une abstraction, un écosystème est concret
• On est toujours « dans » un écosystème
• Un territoire avec des habitants, autonomes mais communicant
• Un système fonctionne, un écosystème grouille
• Les habitants contribuent, il y a donc accord sur les valeurs
Ecosystème
Espace cartésien
Reine des abeilles
GPU
L’espace, indépendamment de ses habitants, mais avec des structures
Organisation en couches : infrastructures, clusters, phénomènes globaux
Et aussi l’environnement « extérieur » à l’écosystème
Un être vivant, c’est des organes, certains typiquement écosystèmes eux-mêmes, notamment l’intestin.Qui, il est vrai, est en quelque sorte extérieur à l’organisme.
Alors on rencontre aujourd’hui le concept d’écosystème.
C’est inspiré de la biologie. Ca sonne bien dans le contexte “climat”.
Mais qu’est-ce cela veut dire? Au sens figuré, qui nous concerne ici (sauf peut-être les DSI des exploitations agricoles…) c’est “un milieu organisé”, pour le Robert.
Tentons d’être plus précis, notamment par opposition à “système”.
Un système est un ensemble fini de processeurs (ou de fonctions) organisé de manière essentiellement hiérarchique et déterministe.
C’est un concept assez abstrait. On le pilote à partir d’un tableau de bord et de KPI.
Un écosystème est un espace qui comporte un nombre indéfini (mais élevé) d’acteurs à la fois autonomes et connectés.
C’est une réalité concrète.
On ne peut pas le piloter, on peut (?) le réguler.
Aspects quantitatifs
Aspects quantitatifs
Les effets sont statistiques. Il faut des nombres assez grands pour qu’il y ait compensation
A partir de combien de grains un tas de sable ?
Nombre d’éléments :
- système : 10 2 à 5
- écosystème : 10 4 à 6
- organique cerveau 1011 neurones et chaque neurone..
- minéral 10 7 à 23
Modélisations d’Ostrom
Diversité des éléments
diamant…. Humain
Calcul pour chaque élément
processeur, cerveau
Mesure sur chaque élément. Atome… humain.
Evolution temporelle d’un S, d’un écosystème, du monde minéral
Autonomie
Volume du cerveau
Nombre de cellules, pour les vivants
Mémoire pour chaque élément
pendant la vie, ADN
volume de la mémoire. Temps d’accès. Modifiabilité.
Quantité/densité des relations
sociogrammes, sociométrie
délais et débits des relations
bande passante des capteurs et des effecteurs relationnels (binaire, émotion)
Le petit groupe Lévy-Strauss, la cité grecque, la Nation, l’humanité
Espace (surface/volume du territoire, densité)
“The human dimension adds another level of complexity, because the dynamics of human relationships thar result in seemingly amorphous and elusive networks, are not strictly formulaic, and difficult to quantitatively measure” (Navidi).
- Soriano
- partenaire 13
- les représentations collectives 14
- animateur des forces vives 14
- une ressource qui met les autres en capacité d’agir et permet à des écosystèmes – écologiques, économiques, solidaires … - de se constituer et de gagner en résilience, sans forcément de plan d’ensemble défini 14
- le rapport de la puissance publique à l’autonomie et au contrôle 15
- ce n’est pas moins ou plus d’Etat, c’est un Etat augmenté par la mise en réseau 15
- la société se réinvente en réseau 16
- encapacitation des communautés 16
- des combinaisons nouvelles 16
- permettre aux agents publics de mieux servir 17
- faire toute sa place au commun 17
- les besoins réels de nos concitoyens comme leur capacité d’action propre 18
- le caractère hors système du mouvement des Gilets jaunes 25
- le système éducatif tend à miner la confiance en eux des élèves 28
- on a collectivement mal conçu le système en le surrégulant par le budgétaire et l’activité 31
- un projet d’autonomie de la société 32-33
- accompagner des écosystèmes résilients 34
- mettre chacun en situation d’acteur 32
- écosystème deux fois en 33
- communautés 33
- le réseau électrique devient bidirectionnel 34
- transport en free floating 35 https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/smartmotion-free-floating-18923/
- ces réseaux.. autonomisants 35
- cet ouvrage se veut une contribution positive 35
- tribus et communs 35
- le réseau vit, s’autoreconfigure en permanence 36
- une architecture de coopération 36
- des espaces de faisabilité pour les pratiques sociales 36
- un foisonnement créatif et un niveau d’engagement 36
- capacité de rassemblement et d’action 36
- l’enjeu n’est pas tant ce qu’on produit mais comment on le fait 37
Pour Odum, un système est une représentation, un modèle. 25 ans plus tard, Thom est sur la même ligne. Pour lui système a vraiment deux sens différents, avec des intermédiaires :
Les modèles, pour quoi faire, par René Thom, Séance inaugurale du congrès Modélisation et maîtrise des systèmes
techniques, économiques et sociaux Afcet Versailles, 1977 Thom.docx
On peut grosso modo définir un modèle comme un système réel ou abstrait destiné à simuler une partie du réel. On peut les classifier selon 2 critères :
1) Le contenu du modèle. Ce qu’il est : système réel ? système abstrait : quantitatif ou qualitatif ?
2) La fonction du modèle ; le modèle a-t-il pour but : d’interpréter le réel, de tester une hypothèse, d’agir sur le réel, de comprendre ?
Le modèle peut donc avoir pour but d’agir sur le réel. Peut-il agir lui-même.
Thom ne se pose pas la question de l’autonomie.
Ni d’ailleurs de l’informatique en général.
L’analyste, l’imlémentation/mise en service
un SI, c’est un peu entre les deux
: électriques analogiques et mathématiques. C’est d’ailleurs un modèle mathématique qu’ils appellent système.
Dans un système, tous les « processeurs » doivent foncdtionner.
Un système est en ensemble fini de processeurs (ou de fonctions) organisé de manière essentiellement hiérarchique et déterministe.
On le pilote à partir d’un tableau de bord et de KP
- système, parce que, laissant de côté la systémique des années 1980, nous prenons le mot dans le précis que lui donnent [Obum] ou [Thom] : un modèle, plus ou mathématique, mécanique voire métaphorique, mais jamais « la chose même » ; un écosystème, c’est toujours une réalité concrète avec un minimum de substrat matériel ; il ne peut jamais se réduire à un système ainsi défini ; le titre même du congrès où il a prononcé cet exposé « Modélisation et maîtrise des systèmes » est discutable : on ne modélise pas un modèle (sauf pour le réduire ou le faire comprendre, bien sûr), et ce qu’on maîtrise ne peut être une abstraction, sauf à prendre le mot dans son sens cognitif, de « maîtrise » d’un problème ou d’une discipline ;
Un système est en ensemble fini de processeurs (ou de fonctions) organisé de manière essentiellement hiérarchique et déterministe.
.
Par conséquent, il est clair pour moi que
- on ne peut pas penser les écosystèmes (ni d’ailleurs l’informatique en général) sans référence à la politique. Voir Trump et Xi Jiping.
- mon objectif est, pour une part, clairement politique, dans la ligne de Soriano.
Cela ne simplifie pas le dialogue. Car en politique comme en religion, les sensibilités et les situations personnelles sont difficiles à mettre entre parenthèses. Ce fut d’ailleurs un problème à l’Afcet (mais pas la cause de sa liquidation vers 1993, qui relevait d’erreurs de gestion, à mon avis).
Ca, je peux en dire beaucoup. J’ai vécu cela, notamment le plantage de la systémique à Caen comme un drame (y compris personnel, étant donné la nature de mes engagements).
Sciences humaines, sciences exactes
- l’opinion s’est d’une manière générale détournée du communisme et du socialisme comme de « l’esprit de mai 68 » et la « doctrine de Chicago » (Friedman mis en œuvre par Reagan) a tout emporté.
- comment et pourquoi elle est revenue sous la pression des changements opérés justement par une trop grand concentration de production (baisse de productivité, réchauffement, ozone, cadre de vie,
Nous n’utiliserons certains mots qu’avec précaution, en particulier :
- information, parce que le mot est plus ambigu qu’il n’y paraît ; Weaver (dans [Shannon-Weaver] insiste que l’iformation au sens shannonnien exclut le sens ; la théorie de l’information est plutôt une théorie du signal ; un même signal peut être une information ou une injonction selon le contexte ; par exemple
. en mathématiques a = b ; est une information
. en informatique a = b ; est une injonction, de même que
(boolean) tirer = true, si cette valeur déclenche le lancement d’un missile ou est le « bouton rouge » d’un bombardement nucléaire.
- a fortiori, nous excluerons l’expression « système d’information », dont nous avons montré les inconvénients dans notre introduction historique ; on pourrait peut-être parler d’écosystèmes d’information pour les plateformes informatiques ou les réseaux sociauwx, dont les objectifs sont essentiellement informationnels
- nous utiliserons le mot « numérique », considéré en français comme l’équivalent de « digital » ; aucun de ces deux mots ne correspond à la réalité importante : les signaux binaires ; un bit, ou une séquence de bits n’est un nombre que si le contexte le précise ; notamment en programmation, avec des déclarations du genre
(int) eco = 0 ;
Mais un bit peut tout aussi bien représenter un oui/non logique. Et une série de bits représenter une chaîne de caractères, une image, voire une vidéo.
Oui, et mes réflexions en ce moment m’ont conduit à une constatation : l’informatique a rendu poreuse la relation entre les deux sens de système : système réel, système comme modèle. Entre les deux, y a le programme. On part d’une description symbolique (l’analyse), on la traduit en C++ (ou ton langage préféré), et ça marche (ou pas…).
C’est un peu comme en politique. Encore qu’une fois élus, les élus
Un écosystème est un espace qui comporte un nombre indéfini (mais élevé) d’acteurs à la fois autonomes et connectés.
C’est une réalité concrète. <
On ne peut pas tout à fait « le concevoir »
On ne peut pas le piloter, on peut (?) le réguler. Mais le mot reste vague.
On ne peut pas vraiment l’arrêter, il mourrait. Dans le PC et smart, mémoire toujours allumée
On ne peut pas le démonter. On peut changer des organes, mais c’est plutôt une greffe.
Il n’est pas hiérarchique.
Il y a en permanence une tension entre la préservation de l’existant et les nouveaux développements.
Et sans doute aussi, il y a un moment où un écosystème donné tend plus ou moins irrémédiablement vers son déclin et sa mort.
Tendance naturelle( ?) à la concentration ?
Dans un écosystème, les connexions ne sont pas déterminées
ans un écosystème, les connexions ne sont pas déterminées
Sauf les systèmes strictement localisés (bureautique locale, machines-outils), tous ces écosystèmes font intervenir des systèmes externes, soit simplement pour la communication (messagerie, télétravail, soit pour la sous-traitance (cloud).
Mais de plus en plus la communication devient interactive avec des écosystèmes extérieurs plus ou moins complexes.
- Soriano
- partenaire 13
- les représentations collectives 14
- animateur des forces vives 14
- une ressource qui met les autres en capacité d’agir et permet à des écosystèmes – écologiques, économiques, solidaires … - de se constituer et de gagner en résilience, sans forcément de plan d’ensemble défini 14
- le rapport de la puissance publique à l’autonomie et au contrôle 15
- ce n’est pas moins ou plus d’Etat, c’est un Etat augmenté par la mise en réseau 15
- la société se réinvente en réseau 16
- encapacitation des communautés 16
- des combinaisons nouvelles 16
- permettre aux agents publics de mieux servir 17
- faire toute sa place au commun 17
- les besoins réels de nos concitoyens comme leur capacité d’action propre 18
- le caractère hors système du mouvement des Gilets jaunes 25
- le système éducatif tend à miner la confiance en eux des élèves 28
- on a collectivement mal conçu le système en le surrégulant par le budgétaire et l’activité 31
- un projet d’autonomie de la société 32-33
- accompagner des écosystèmes résilients 34
- mettre chacun en situation d’acteur 32
- écosystème deux fois en 33
- communautés 33
- le réseau électrique devient bidirectionnel 34
- transport en free floating 35 https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/smartmotion-free-floating-18923/
- ces réseaux.. autonomisants 35
- cet ouvrage se veut une contribution positive 35
- tribus et communs 35
- le réseau vit, s’autoreconfigure en permanence 36
- une architecture de coopération 36
- des espaces de faisabilité pour les pratiques sociales 36
- un foisonnement créatif et un niveau d’engagement 36
- capacité de rassemblement et d’action 36
- l’enjeu n’est pas tant ce qu’on produit mais comment on le fait 37
Pour Odum, un système est une représentation, un modèle. 25 ans plus tard, Thom est sur la même ligne. Pour lui système a vraiment deux sens différents, avec des intermédiaires :
Les modèles, pour quoi faire, par René Thom, Séance inaugurale du congrès Modélisation et maîtrise des systèmes
techniques, économiques et sociaux Afcet Versailles, 1977 Thom.docx
On peut grosso modo définir un modèle comme un système réel ou abstrait destiné à simuler une partie du réel. On peut les classifier selon 2 critères :
1) Le contenu du modèle. Ce qu’il est : système réel ? système abstrait : quantitatif ou qualitatif ?
2) La fonction du modèle ; le modèle a-t-il pour but : d’interpréter le réel, de tester une hypothèse, d’agir sur le réel, de comprendre ?
Le modèle peut donc avoir pour but d’agir sur le réel. Peut-il agir lui-même.
Thom ne se pose pas la question de l’autonomie.
Ni d’ailleurs de l’informatique en général.
L’analyste, l’imlémentation/mise en service
un SI, c’est un peu entre les deux
: électriques analogiques et mathématiques. C’est d’ailleurs un modèle mathématique qu’ils appellent système.
Dans un système, tous les « processeurs » doivent foncdtionner.
Un système est en ensemble fini de processeurs (ou de fonctions) organisé de manière essentiellement hiérarchique et déterministe.
On le pilote à partir d’un tableau de bord et de KP
- système, parce que, laissant de côté la systémique des années 1980, nous prenons le mot dans le précis que lui donnent [Obum] ou [Thom] : un modèle, plus ou mathématique, mécanique voire métaphorique, mais jamais « la chose même » ; un écosystème, c’est toujours une réalité concrète avec un minimum de substrat matériel ; il ne peut jamais se réduire à un système ainsi défini ; le titre même du congrès où il a prononcé cet exposé « Modélisation et maîtrise des systèmes » est discutable : on ne modélise pas un modèle (sauf pour le réduire ou le faire comprendre, bien sûr), et ce qu’on maîtrise ne peut être une abstraction, sauf à prendre le mot dans son sens cognitif, de « maîtrise » d’un problème ou d’une discipline ;
Un système est en ensemble fini de processeurs (ou de fonctions) organisé de manière essentiellement hiérarchique et déterministe.
.
Par conséquent, il est clair pour moi que
- on ne peut pas penser les écosystèmes (ni d’ailleurs l’informatique en général) sans référence à la politique. Voir Trump et Xi Jiping.
- mon objectif est, pour une part, clairement politique, dans la ligne de Soriano.
Cela ne simplifie pas le dialogue. Car en politique comme en religion, les sensibilités et les situations personnelles sont difficiles à mettre entre parenthèses. Ce fut d’ailleurs un problème à l’Afcet (mais pas la cause de sa liquidation vers 1993, qui relevait d’erreurs de gestion, à mon avis).
Ca, je peux en dire beaucoup. J’ai vécu cela, notamment le plantage de la systémique à Caen comme un drame (y compris personnel, étant donné la nature de mes engagements).
Sciences humaines, sciences exactes
- l’opinion s’est d’une manière générale détournée du communisme et du socialisme comme de « l’esprit de mai 68 » et la « doctrine de Chicago » (Friedman mis en œuvre par Reagan) a tout emporté.
- comment et pourquoi elle est revenue sous la pression des changements opérés justement par une trop grand concentration de production (baisse de productivité, réchauffement, ozone, cadre de vie,
Nous n’utiliserons certains mots qu’avec précaution, en particulier :
- information, parce que le mot est plus ambigu qu’il n’y paraît ; Weaver (dans [Shannon-Weaver] insiste que l’iformation au sens shannonnien exclut le sens ; la théorie de l’information est plutôt une théorie du signal ; un même signal peut être une information ou une injonction selon le contexte ; par exemple
. en mathématiques a = b ; est une information
. en informatique a = b ; est une injonction, de même que
(boolean) tirer = true, si cette valeur déclenche le lancement d’un missile ou est le « bouton rouge » d’un bombardement nucléaire.
- a fortiori, nous excluerons l’expression « système d’information », dont nous avons montré les inconvénients dans notre introduction historique ; on pourrait peut-être parler d’écosystèmes d’information pour les plateformes informatiques ou les réseaux sociauwx, dont les objectifs sont essentiellement informationnels
- nous utiliserons le mot « numérique », considéré en français comme l’équivalent de « digital » ; aucun de ces deux mots ne correspond à la réalité importante : les signaux binaires ; un bit, ou une séquence de bits n’est un nombre que si le contexte le précise ; notamment en programmation, avec des déclarations du genre
(int) eco = 0 ;
Mais un bit peut tout aussi bien représenter un oui/non logique. Et une série de bits représenter une chaîne de caractères, une image, voire une vidéo.
Oui, et mes réflexions en ce moment m’ont conduit à une constatation : l’informatique a rendu poreuse la relation entre les deux sens de système : système réel, système comme modèle. Entre les deux, y a le programme. On part d’une description symbolique (l’analyse), on la traduit en C++ (ou ton langage préféré), et ça marche (ou pas…).
C’est un peu comme en politique. Encore qu’une fois élus, les élus
Un écosystème est un espace qui comporte un nombre indéfini (mais élevé) d’acteurs à la fois autonomes et connectés.
C’est une réalité concrète. <
On ne peut pas tout à fait « le concevoir »
On ne peut pas le piloter, on peut (?) le réguler. Mais le mot reste vague.
On ne peut pas vraiment l’arrêter, il mourrait. Dans le PC et smart, mémoire toujours allumée
On ne peut pas le démonter. On peut changer des organes, mais c’est plutôt une greffe.
Il n’est pas hiérarchique.
Il y a en permanence une tension entre la préservation de l’existant et les nouveaux développements.
Et sans doute aussi, il y a un moment où un écosystème donné tend plus ou moins irrémédiablement vers son déclin et sa mort.
Tendance naturelle( ?) à la concentration ?
Dans un écosystème, les connexions ne sont pas déterminées
ans un écosystème, les connexions ne sont pas déterminées
Sauf les systèmes strictement localisés (bureautique locale, machines-outils), tous ces écosystèmes font intervenir des systèmes externes, soit simplement pour la communication (messagerie, télétravail, soit pour la sous-traitance (cloud).
Mais de plus en plus la communication devient interactive avec des écosystèmes extérieurs plus ou moins complexes.