Le séïsme Covid
Retour au sommaire . Retour à l'accueil . Dernière révision le 6/10/2021
L’ambiance commence à changer dans les années 2010, principalement sous les menaces -toujours plus lourdes – sur le climat et des autres formes de pollution.
Nombre d’entreprises et d’investisseurs commencent à prendre en compte des critères extra-financiers (écologie, éthique, parité des genres) et plus récemment à se donner des « missions », ne serait-ce que pour mieux motiver leur personnel, en particulier les jeunes diplômés.
Dans cette atmosphère survient le Covid. Il met en lumière, par exemple, les effets d’une gestion hospitalière par la pure performance, avec une réduction des lits comme des stocks [Hôpital].
Mais surtout, il oblige les gouvernements à renoncer à l’orthodoxie libérale. Le « quoi qu’il en coûte » de Macron résume ce retournement.
Dans ce contexte, la victoire des démocrates aux États-Unis [USA] vient concrétiser ce retournement. Et même la Chine commence à faire peser sur ses milliardaires une main de fer inimaginable en Occident.
Les « systèmes d’information » eux-mêmes sont marqués par ce retournement. Jusque-là, même si la technique passait du « master-slave » au « peer-to-peer » en passant par le « client-serveur, l’informatique restait essentiellement centralisée et concourant à l’intégration des États comme la concentration des entreprises.
Mais, paradoxalement, sous l’égide du Gafa, grandissent les réseaux sociaux et donnaient à des groupements de se constituer spontanément et sans leaders marqués, mais capables d’actions puissantes ([Gamestop], Gilets Jaunes, Black blocks, djihadistes…).
Et l’on assiste à des remises en cause sidérantes des hiérarchies traditionnelles, au point qu’un président des États-Unis peut se voir censuré par Twitter, Facebook…
J’aime lire « Les confinements, une brêche pour rebondir » à propos des jeunes [Le Monde].
Le Covid, comme la peste noire au 13e siècle, restera peut-être comme un exemple de destruction créatrice, diront les adeptes de [Schumpeter]. Tentons positivement d’y voir la possibilité/nécessité de ce qui pourrait être un nouveau paradigme, l’écosystème. Oui mais…