De la transparence








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La « bande passante » des humains est limitée, et donc de plus en plus dépassée par celle des machines. Il est donc indispensable de « concentrer » les informations qui nous parviennent.
Ceci est fait déjà en partie par notre système nerveux (vue, ouie, toucher en particulier).
Mais il faut que les machines y contribuent.
Et nous devons les organiser en ce sens.



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Pour les développeurs informatiques, la transparence a beaucoup évolué. Dans les années 1960 encore, un ingénieur système (de bon niveau) pouvait se permettre d’ouvrir un carter derrière l’unité centrale pour tester du code.

Vers 1982, le manuel du Commodore 64 permettait au développeur de travailler même en adresse absolue (instructions peek et poke en Basic), et le manuel fournissait même un schéma de principe des chips. Dans l’Apple II, on pouvait insérer des cartes de sa propre fabrication.

Mais simultanément apparaît le PC et son système d’exploitation MS-DOS. On ne bricole plus au-delà des interfaces (à vérifier. Chez Apple, le Macintosh impose d’emblée une programmation ergonomique qui rend beaucoup plus difficile l’intervention des amateurs.

Aujourd’hui, un guide d’utilisation de Windows 10 offre une gamme de fonctionnalités considérablement supérieur à celle d’un Commodore 64. Mais si certains professionnels vont encore chatouiller le SDK, c’est plutôt exceptionnel et en tous cas pas à portée des amateurs.

Quant au téléphone et au cloud… c’est dans un livre sur le calcul « mobile et pervasif » que nous avons trouvé notre citation sur la transparence.

(Les réseaux neuronaux apportent un type nouveau d’opacité : ils ne peuvent expliquer leurs décisions. Ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses, y compris judiciciaires. D’où notamment le projet XAI de la Darpa).














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Oehmichen Jean-Pierre :
- Pratique électronique ; conception, calcul et réalisation des ensembles électroniques. Editions Radio, 1963.

Abed Mourad
- Contribution à la modélisation de la tâche par les outils de spécification exploitant les mouvements oculaires. Thèse de spécialité, Valenciennes, 1990.




Comme dit superbement et paradoxalement Adesltein : ”Transparency is the ability of a system to hide some characteristics of its underlying implementation for users.








Dans les premières générations de tabulatrices, tout est à l’air. Puis il y a des carters. Et finaement tout est dans une « peau ».







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Les données aussi se mettent "en paquets"


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De même, le logiciel :
- à gauche, manuel du Commodore 8000 (1982), avec lequel on maîtrisait tout ce qu’on voulait dans la machines, y compris l’adressage absolu (peek et poke en Basic) jusqu’aux adresses piste-secteur sur l’unité de disques et les envois de fichiers sur modem
- à droite un écran d’accès au Windows SDK ; Un système d’exploitation aujourd’hui « régule » , sur un laptop ou un téléphone, gère (de façon sophistiquée) des centaines voire des milliers d’applications ; sans parler des serveurs.




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Humour http://www.diccan.com/Hebdo/sh42/sh42.htm


La charge mentale, Mourad Abed







Il faut que l'écosystème soit suffisamment « transparent »… un mot d’usage courant et pourtant au sens paradoxal. Comme l’écrivent Adelstein al. « ”Transparency is the ability of a system to hide some characteristics of its underlying implementation for users. “



Pour les développeurs informatiques, la transparence a beaucoup évolué. Dans les années 1960 encore, un ingénieur système (de bon niveau) pouvait se permettre d’ouvrir un carter derrière l’unité centrale pour tester du code.

Vers 1982, le manuel du Commodore 64 permettait au développeur de travailler même en adresse absolue (instructions peek et poke en Basic), et le manuel fournissait même un schéma de principe des chips. Dans l’Apple II, on pouvait insérer des cartes de sa propre fabrication.

Mais simultanément apparaît le PC et son système d’exploitation MS-DOS. On ne bricole plus au-delà des interfaces (à vérifier. Chez Apple, le Macintosh impose d’emblée une programmation ergonomique qui rend beaucoup plus difficile l’intervention des amateurs.

Aujourd’hui, un guide d’utilisation de Windows 10 offre une gamme de fonctionnalités considérablement supérieur à celle d’un Commodore 64. Mais si certains professionnels vont encore chatouiller le SDK, c’est plutôt exceptionnel et en tous cas pas à portée des amateurs.

Quant au téléphone et au cloud… c’est dans un livre sur le calcul « mobile et pervasif » que nous avons trouvé notre citation sur la transparence.

(Les réseaux neuronaux apportent un type nouveau d’opacité : ils ne peuvent expliquer leurs décisions. Ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses, y compris judiciciaires. D’où notamment le projet XAI de la Darpa).