Philosophy as a Service


Amorce d'une réflexion.

L’idée PhaaS est de passer :
1. Du point de vue de l’ « utilisateur »
- de l’accumulation possessive de livres (« ma bibliothèque est « complète » ou la bibliothèque monastique du Nom de la Rose) à une confiance dans l’intégralité des textes philosophiques importants sur le web, accessibles n’importe quand et de n’importe où à partir de mon téléphone ;

- d’une acquisition (mémorisation) accumulative (« J’ai lu tous les philosophes », voire « J’ai fait la synthèse de toutes les philosophies ») à un accès quand le désir ou le besoin de philosophie se fait sentir ; ce qui parfois relève de l’urgence, d’autres fois de la « retraite », ou des exercices ignatiens ;
- d’une tête bien pleine une tête bien faite, sachant trouver ce qu’il lui faut au bon moment ; là, on peut dire qu’il s’agit d’une construction ; non pas le (creux à mon avis) « deviens ce que tu es », mais « deviens ce que tu veux être » ; on rejoint un peu l’approche otaku http://www.diccan.com/Eipa.htm#Azuma

2. Du point de vue de l’auteur, ou du professeur :
- ne plus chercher une « summa » complète et définitive à la Thomas d’Aquin ;

- proposer un « libre service » aussi riche que possible d’idées, de « matériaux » philosophiques (Google, Wikipedia…, mais avant eux les encyclopédistes) ;
- apprendre à, expliquer comment « être » un philsophe, ami de la sagesse, et agir en philsophe. ; là, peut-être que le préssentiel est la seule solution, le jardin de l’Académie (Platon, me dit Google) ; mais peut-être aussi qu’on pourrait bien travailler en distanciel (Zoom et compagnie) ; hélas, ça semble surtout bien marcher pour les philosophies violentes (djihad).

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