Changer le monde ? (Bertrand Badré).
Il y a urgence (de Villiers)

Voulons-nous (sérieusement) changer le monde ?, nous demande Bertrand Badré dans son dernier livre (Mame 2020). Un bel optimisme, et une confiance dans des initiatives internationales.

Le général de Villiers se préoccupe du court terme : "Ma crainte, c'est la guerre civile". Car "six crises s'empilent : sanitaire, sécuritire, économique, financière, géostratégique et évidemment politique". S'il ne propose pas de remèdes, prépare-t-il une candidature pour 2022 ? "Non. Mais plus je le dis, moins on me croit".

Bertrand Badré vise un plue long terme, et propose une méthode en "quelques points"
- Soyons ambitieux, mais soyons aussi réalistes. Il n'y aura pas de grand soir.
- Avoir une approche systèmique, une vision d'ensemble
- Conserver l'objectif d'optimiser les processus en les adaptant
- Apprendre à coopérer à grande échelle entre secteur public, secteur privé et société civile
- La transformation numérique peut être un puissant soutien.
- Garder constamment l'homme au centre de nos préoccupations
- Remettre la fraternité au coeur de la société
- Résister à la tention du mur défensif - Une culture du "mieux" et non pas du "plus"

Très bien. Reste à en convaincre Marc Zuckerberg (Google), Jeff Bezos (Amazon)... Elon Musk (Tesla, Space X), ... Xi Jiping, "Monsieur Ma".. et chez nous, Emmanuel Macron mais plus encore Bernard Arnault (patrimoine 100 giga euros).

Mais il ne faut pas désespérer. Ecoutons Blackrock, le fonds de pension américain qui détient autant d'actifs chez nous que Bernard Arnault : "BlackRock a récemment mené une enquête auprès de clients du monde entier, représentant 25 000 milliards USD d'actifs sous gestion, afin de comprendre l'évolution vers l’investissement durable et la manière dont la pandémie pourrait l'affecter. Les conclusions ont été claires : le glissement tectonique vers l'investissement durable s'accélère.".

Il n'est pas interdit de penser que Joe Biden nous conduira dans le bon sens. Et que le président Macron parviendra à nous en sortir. Mais là, le général s'inquiète : "En politiuqe, vous vous donnez à fond et, tôt ou tard, vous êtes rejeté. Avec l'accélération des crises, il est très difficile d'être président de la République".

P.B. 5/12/2020, revu le 6. Plus sur la gouvernance



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