Les robots prennent le pouvoir... en douceur

How Humans and AI Are Working Together in 1,500 Companies? The Harvard Business Review has an interesting perspective on how humans and AI are working together to be more efficient

Article en cours de rédaction

Nudge
Correcteur d'orthographe

Derrière les machines l'intérêt des hommes, à comencer par le Gafa
Absolument nécessaire, ranking
Dans un supermarché, le placemnet fait par les gens (en partie je pense piloté par ordi
) Hype
L'automobile connectée, le GPS conseille


Comment y échapper
Médiatiaon, une forme d'ascèse
Pluralité des sources
Précaution oratoire : nous prenons ici le mot décision dans le sens de "choi.x en présence d'incertitude et/ou de risque", en laissant de côté le problème de la conscience. En ce sens, la plupart des machines prennent beaucoup de décisions.

Un exemple simple (que j'ai eu à traiter à 1967), la gestion des stocks dans un magasin. On ne peut pas savoir avec certitude combien d'exemplaires d'un article vont être vendus dans l'intervalle nécessaire à les renouveler. Une méthode simple consiste à regarder les statistiques de vente et à en déduire une prévision. On optimise alors le niveau du stock en fonction du risque d'en manquer (rupture), et ce risque n'est pratiquement jamais nul. On peut donc dire que la décision de réapprovisionner est prise par un al
gorithme, par une machine.

Alors, comment se fait-il que l’on soit ne parle que de systèmes d'information, en particulier pour leurs responsables, le DSI, alors qu'ils conç
oivent et gèrent des systèmes qui prennent beaucoup de décisions et ne sont qu'accessoirement des systèmes d'information. Je pense aux péages ou aux distributeurs de billets de banque.

Comment se fait-il qu'on soit passé de la cybernétique (science du gouvernement) et de l'automation à l'informatique, ou plus récemment à "numérique", qui recouvre un peut tout ce qu'on veut. Au milieu des années 1970, Jean-Louis Le Moigne, alors grand prêtre de la systémique à l'Afcet (Association française de cybernétique et technique) publiait d'abord Les systèmes de décision dans les organisations. ( PUF, 1974) et seulement l'année suivante Les systèmes d'information dans les organisations. (PUF 1975). Et, à l'époque, une des deux grandes revues françaises de la spécialité, s'appelait "Informatique et Gestion".

Pourquoi ?

Une explication : la peur de dire que les machines décident quoique ce soit. Qu’elles « sachent » ne dérange pas trop : à la limite qu’elles « pensent » (là j’hésite), mais surtout pas qu’elles décident. Et encore moins qu’elles aient une quelconque autonomie.

C’est un militaire, un soldat, qui a rompu l’omerta. Pas étonnant, car les militaires, depuis toujours, fabriquent en emploient des machines à tuer, et en particulier des machines plutôt trop autonomes que pas assez, en particulier les mines.

Qu’une machine décide de nous punir, cela ne saurait être dit. Or c’est bien ce que fait le système global des radars routiers, de l’envoi des contraventions et de l’encaissement des amendes. Mais, pour sauvers les apparences (et la législation), la contravention est vaguement signée d’un gendarme (anonyme, d’ailleurs).

Il y a donc une profonde phobie des machines décidantes.

Et pourtant elles tournent, et très très vite, par exemple les FTS financiers, où l’on cherche à gagner des microseconcdes. Ces systèmes ont fait de grosses conneries, mais à ma connaissance, ils fonctionnent toujours.

Liens : conscience, décision,

Plus sur le nudge



GouvBlog41 Le post suivant ; GouvBlog39 Le post précédent ; L'Index Général