Belle messe à N.D. de la Croix





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En allant vers ce petit joyau d'art sacré pour lq messe de 10h en ce "28eme dimanche du temps ordinaire" (!), sous un ciel gris, dans une ville de Maisons-Laffitte qui n'échappe pas à la déchristianisation générale... je m'attendais à une assemblée maigre et clairsemée pour une messe a minima.

Et puis la nef s'est remplie. Quelques habitués dont une femme noire, qui participe certainement à la vie paroissiale. Puis une patrouille de scouts d'Europe. Puis des scouts et guides de France. Puis une assemblée de plus en plus variée, depuis les personnes âgées se déplaçant difficilement avec leur canne jusqu'aux nourrissons bandés sur leur maman. Et beaucoup de familles, papa, maman et des enfants. Quelque 150 personnes globalement, peut-être un peu plus que d'habitude car il y a des baptêmes.

Et la liturgie a commencé, dans toute la richesse des canons de l'Eglise conciliaire. Avec une dynamique animatrice des chants et sa belle voix de soprano, un orgue sobre mais bien accordé, puis le clergé, le père curé (je pense), la quarantaine, avec un diacre plus âgé et un mignon petit enfant de choeur.

A voir et entendre cette liturgie, j'aurais pu me croire quarante ans plus tôt, alors que j'ai animé les chants dans cette même église. Ce ne sont plus les mêmes chants (à quelques exceptions près), mais toujours dans le même genre. Certes sans les écarts gauchisants de certains Credos à l'après-68. Aujourd'hui, je ne crois plus. Mais la "tension dramatique" du scénario liturgique, depuis l'entrée en prière jusqu'au sommet de la consécration ("Ceci est mon corps, ceci est mon sang" puis l'ouverture vers les gestes manuels du Notre-Père puis la procession... difficile d'imaginer mieux pour une célébration commune.

Et pour conclure, la porte s'ouvre sur un joli soleil qui fait chanter les arbres encore verts, avec les paroissiens qui échangent longuement sur le seuil, et un cavalier qui passe au petit trot à l'arrière plan.

Maisons-Laffitte dans sa splendeur.

P.B. 10/10/2021
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