Culture à Maisons : une audace étonnante !


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Presque face à face : La Dame Rouge et Ptolémée

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Je viens de terminer une version de base pour deux parcours sur "l'art à Maisons Laffitte".

Le premier est une promenade à pied dans la ville, donc suivant sa topographie . Ce sont les Epopées mansoniennes qui m'en ont donné l'idée. Je vous en propose une version "pour téléphone", mais vous pouvez trouver la plaquette à l'Office du Tourisme (nouvelle édition en cours).

Le second est un parcours en images. Vous pourrez aussi bien le faire chez vous que dans le RER ou dans votre voiture pendant que votre conjoint.e conduit et que la route vous semble un peu longue.

Arrivé au terme de ce travail, une impression forte s'est imposée : dans une ville aussi conservatrice (non sans bonnes raisons) que Maisons, quelle audace d'y installer des styles artistiques parfois aussi provocateurs.

Le cheval Ptolémée, bien sûr, qui depuis cet été domine le carrefour de toute sa hauteur. Il ne laisse pas indifférent (voir les réseaux sociaux et le site même de la mairie), "C'est le propre de l'Art de provoquer débats et controverses" (Jacques Myard, dans le bulletin de septembre.

Presque face à lui, au fond du jardin de la mairie, La dame rouge n'est pas moins provocante. En tout bien tout honneur, bien sûrn mais très noire et rouge, dans une ville plutôt vouée "au bleu".

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Par comparaison, les nobles coursiers Chaconne (à l'entrée de Maison) ou Dollar (face à l'hippodrome) semblent bien sages Pourtant, même sur thème équin, Ianchelevici nous avait déjà habitué à une certaine fantaisie, que ce soit La Joie (jardin de la mairie) ou Impatience (place Ianchelevici)

Et ce n'est pas nouveau ! Notre monument aux morts (celui du cimetière) est autrement émouvant, voire choquant, que le monuments bien sages de la plupart des communes. Au cimetière même, la tombe Koklanakis ne doit rien aux canons classiques de l'art funéraire.

Dans l'île, place à l'art brut avec les enfantines têtes en galettes de bois. Ou plus étonnant encore, au bout de l'Avenue Eglé, ce mannequin dont la tenue change souvent mais dont par le drapeau arc-en-ciel que le surmonte marque bien le sens.

Mais comment s'en étonner, dans une ville qui a osé mettre une école et un collège sous le patronage d'un homosexuel notoire ?

Au fond, nous mansonniens, comme notre déléguée à la Culture (qui n'est pas pour rien dans les dernières acquisitions de la Ville), ne sommes nous pas plus proches des audaces créatrices d'un Longueil que des convenances bourgeoises d'un Laffitte ?

P.B. 17/10/2021