Qui écrira l'histoire du peuple de Maisons


Retour à l'accueil mansonnien . Dernière révision le 23/5/2022

Le réseau animé par Dom Coutel a, ces dernières semaines, animé deux échanges qui sortaient des thèmes habituels sur nos réseaux sociaux (« c’était mieux avant », « arrêtez le bétonnage » …).

- Le sort des jockeys a été évoqué plusieurs fois, notamment à propos de la destruction du Pavillon Adèle (avenue de Saint-Germain), ancêtre de ce qui fut l’hôpital des courses

- L’évocation d’un « bas Maisons où l’on n’allait pas » a soulevé des protestations de « personnes très honorables » dont la famille a vécu là pendant des générations.

Maisons a toujours été un territoire de contrastes :
- les agriculteurs par rapport aux moines du Prieuré ou aux sires de Longueil
- la domesticité du château
- les lads avec la montée de l’hippisme
- les ouvriers à l’époque des chantiers navals en bord de Seine et de l’usine de Borax
- le Parc et la Ville, qui faillirent se séparer en deux communes, si l’après-guerre de 1914 n’avait réconcilié les Français.

Et puis « le peuple » est parti ailleurs, car le prix de l’immobilier, tant à l’achat qu’en location, les a en quelque sorte expatriés.

Nous avons fait quelques débuts d’analyse sur notre site, par exemple
- https://gouvmeth.com/?GouvMais007 Qui écrira l’histoire des Mansonnien.nes ?
- https://gouvmeth.com/?GouvMais045 1906-1921, l’émergence des classes moyennes
- https://gouvmeth.com/?GouvMais045 L’Opah du Vieux-Maisons (1981).

Mais ce ne sont que des esquisses. Il y a, dans cette optique, de belles personnalités et de belles histoires à raconter.
C’est mon métier, que je pratique en amateur depuis ma retraite.

Il ne s'agit pas de recréer une lutte des classes entre Mansonniens. Le peuple vient d'ailleurs. Sauf tout de même pour les lads, dont on parle peu.

S'intéresser aux gens ordinaires, tout simplement.