Gouvernance et systèmes d'information



Gouvernance et systèmes d'information : tendances, histoire, prospective

L'informatique poursuit son développement "exponentiel" (IA, big data, cloud, 5G) et les DSI doivent donc y adapter les systèmes d'information : désilotage, gestion personnalsée et proactive, interfaces plus "graphiques"...

La gouvernance, après une période de strabilité de quarante ans dans ses concepts fondamentaux, elle est entrée dans un basculement rapide et profond. D'abord pour répondre à de nouveaux critères, "extrafinanciers", imposés par l'écologie ou la nécessité de contrer les excès de pouvoir aussi bien des grandes firmes californiennes que des autocrates en Orient.

Mais c'est l'informaique elle-même qui a fait émerger de nouveaux modes de "gouvernance" : les réseaux sociaux font émerger des "écosysèmes" de toutes sortes. Ils se caractérisent par la relative absence de structures officielles rigides (misarchie) et par leur capacité à générer des opérations soudaines et inattendues, depuis les actes terroristes en passant par les cagnottes de solidarité en passant par de petites séismes comme l'affaire Gamestop qui a secoué Wall Street en janvier.

En présentant d'abord les mouvements en cours, nous nous intéresserons ensuite (selon le choix des participants à la réunion) plutôt aux racines historiques de cees mouvements, tantôt à des tentatives de scénarios d'évolution des DSI et de leur gouvernance.



La tempête actuelle. Un peu de recul historique. Tentatives de scénarios

Avant l'homme
Dès qu’il y a des groupes d’êtres vivants, ll pratiquent une forme plus ou moins avancée de gouvernance. En particulier les mammifères supérieurs (singes, castors, éléphants, loups) , mais aussi bien sûr les abeilles et les fourmis. Et même les végétaux (rhizomes).

Ces formes sont souvent frustes, ou rigides.Elles sont cependant variées.

Chez les chimpanzés et les bonobos, elles sont déjà très riches. En particulier les deux de sexe et de pouvoir. En résumé, dit-on, les chimpanzés règlent les questions sexuelles par la force. Les bonobots règlent les conflits par le sexe.

Une caractérisique essentielle de l'humain, ce sont ses capacités informationnelles, grâce notamment au langage articulé

Mésopotamie
tablettes comptables

Grecs
La monnaie, la démocratie
Le premier alphabet "complet"
"L'adoption des "lettres ioniennes" pour la rédaction des textes officiels fut votée en 403/402, année même du rétablissement des insitutions démocratiques. C'est assez dire le statut institutionnel de l'écritute" (Les alphabets grecs, par Catherine Dobias-Lalou, in L'histoire de l'écriture, Flammarion 2001).

"L'alphabet grec a adapté l'alphabet phénicien et divisé ses lettres en deux catégories, les consonnes et les voyelles, et les consonnes doivent toujours être accompagnées d'une voyelle pour rendre possible de prononcer une syllabe". (Wikipedia)

Romains
Le codex
Les voies romaines

13eme siècle
Deux empires qui se seraient presque rejoint : Saint Louis et les mongols
La somme théologique
L'indépendance de l'université

L'Islam

C’est en occident qu’on été imprimés d’abord les textes en arabe, en 1514. L’Islam ne veut pas de l’imprimerie. C’est seulement en 1706 que paraît au Levant un imprimé arabe. Encore s’agit-il d’un texte chrétien, un psautier melkite.

1400
L'éclatement de l'Eglise, entre catholiques et protestant

Le terme "gouvernance s'applique aux baillages de l'Artois et de la Flandre.

L'horloge de la Conciergerie à Paris (1418) "Machina quae bis sex tam juste dividit horas, docet nos servare justitiam legesque tueri" : Cette machine, qui divise les heures en deux fois six, nous apprend à servir à la justice et à respecter les lois.

Peu à peu, en France, le pouvoir royal assure sa prééminence et se dote d’un appareil administratif développé. Le roi a autour de lui des conseils, mais ses décisions ont force de loi.


15eme Paciolo Gutenberg
Machiavel

1500
L'arrêt de la pensée et des conquêtes en Islam et en chine
Montée de l'administratif en Europe

1600
La Pascaline. Leibniz.
Langage (Descartes, Serfati)

1789
Révolution française. Constitution américaine
"La République a triomphé en Vendée parce que la Monarchie avait bien organisé les routes et les Postes.


1830-1890
Chemin de fer et télégraphe
"... Francis Benett, voulant arrêter les comptes du jour, passa dans son burau. Opération énorme, quand il s'agit d'une entreprise dont les frais quotidiens s'élèvent à huit cent mille dollars. Très heureusement, les progrès de la mécanique moderne facilent singulièrement ce genre de travail. A l'aide du piano-compteur électrique, Francis Benett eut bientôt achevé sa besogne".


1910
Mon bureau
L'aviateur du Pacifique

1914
Poincaré perdu loin sur un bateau

Années 30
Montée des cartes perforées
Lang Metropolis Charlot

Travaux théoriques (Hilbert, Churchn Gödel)

le tableau de bord
le ruban perforé
La coupure des cultures. C.P. Bro..
La radio !
Machines diverses dans les banques (numéro spécial de la revue)
SVP

"Quant à la planche de bord du grand chef, au tableau mouvant largement étalé devant lui, sur lesquel viennent s'inscrire à chaque instant les chiffres index de l'activité de l'usine, du bureau de vente et du bureau d'achat, de la caisse et de la trésorerie, où les insuffisances, les retards, les accidents,apparaissent aussitôt qu'ils se produisent, elle n'a pas encore été, que nous sachions, clairement conçue ni méthodiquement organisée. De ci de là, on en voit la frêle ébauche. Le système de connexions électriques qui, partant de chaque bureau, aboutira au bureau du chef, pour y faire apparaître instantanément sur un mur les indices de toutes les activités de l'entreprise et signaler par un feu toute activité défaillante et toute déviation, il ne faudrait pour le constuire que bien peu d'ingéniosité mécanique.

Ce sera le couronnement logique de l'évolution la plus caractéristique du bureau moderne. Le chef de demain gouvernera son entreprise comme le pilote conduit son vavire et son avion, les yeux fixés sur la planche de bord" (Ponthière, Le Bureau Moteur, 1935).


René Carmille crée un fichier des français mobilisables. C'est l'origiine sur RNIR (numéro de sérité sociale).
Puis création de l'Insee
Hitler

1940
De Gaulle, l'appel du 18 juin : importance de la radio.
Mais pas "réseau social" au sens dU XXIeme


1947
Le bit Inaperçu
La machine du Lyons.


1950
On fait la quête pour les petits chinois
Cybernétique
Première vague IA. Traduction automatique
robots
Orwell 1984
Revue de la mécanographie
Electrocalcul (Pellandini)
Organisation (Cnof), productivité (Capa)

1960
Le Japon va tout manger
L'IBM 1401
Recherche opérationnelle PPBS
Arrivée du 1401
Les banques (Crédit Lyonnais)
Création des mots informaique, ordinateur (en France)

Culturellement, la coupure entre scientifiques et littéraires s'est marquée dès les années 1930. Elle n'a fait que se prolonger au fil des décennies. En France, la montée des "mathématiques modernes" a approfondi le fossé. Un philosophe pouvait encore apprécier la beauté des surfaces coniques voire du théorème de Pythagore. La théorie des ensembles et l'axiomatique lui a fermé les portes. Même la montée des neurosciences n'y change pas grand chose. Nous avons pu constater, dans les années 1980, l'impossibilité de faire dialoguer utilement et sereinement des théoriciens de l'informatique et des psychologues et sociologues. Ils ne parlent pas le même langage, ne raisonnent pas selon les mêmes schémas.

En France, mais cela n'a pas été tellement différent dans les autres pays, l'informatique a choisi son camp dans les années 1960, sous la pression notamment des constructeurs d'ordinateurs, qui à l'époque dominaient puissamment la scène. L'informatique s'est construite en s'éloignant de l'organisation (le passage de la CGO à la CGI, toutes deux disparues depuis, en a éloquemment témoigné). Les "méthodes d'analyse" ont certes repris une bonne part des méthodes d'organisation, mais sans trop le dire.

1963
Mon grand texte


1966
0.1. Informatique mensuel
Le Plan calcul. Le défi informatique

1968
Mai 69. Les radios libres. puis l'appel de De Gaulle

1969
O.1. Hebdo


1970
Vers cette époque, l'expression "corporate governance" concerne l'articulation entre actionnaires et dirigeants.
digital
Les systèmes d'information, SI
La systémique, dans les années 1970, a donné l'espoir d'une synthèse. En témoignent par exemple les titres de congrès de l'Afcet comme "Petits groupes et grands systèmes" (Afcet, 20-23/11/1979, non publié). Et l'on se rappelle de l'ouvrage de Wiener : Cybernétique et société (The Human Use of Human Beings. Cybernetics and Society, Michigan, Houghton Mifflin, 1954). En fait, la systémique s'est assez rapidement éloignée de ses origines presque mathématiques pour aller vers des philosophies beaucoup plus floues autour de la complexité voire du chaos. Elle ne pouvait donc plus nourrir le travail des informaticiens, que ce soit dans la recherche théorique ou dans le développement des "systèmes d'information".

Politiquement, cela a aussi correspondu à une évolution des esprits. A partir des années 1980, le libéralisme a les mains libres. Les Etats se gardent d'intervenir. On revient à des impératifs de pure productivité et de rendement.

Il y avait pourtant eu de beaux espoirs, en France mais aussi plus à l'Est, avec par exemple le congrès "Chancen und grenzen der informations-verarbeitung" à Vienne en 1980. Les lois Auroux (1982) obligeaient à négocier annuellement les projets d'organisation du travail, informatique comprise. C'était trop tard.

L'informatique allait donc peu à peu se considérer comme soit une technologie (IT), soit comme une branche des mathématiques. Restait, et reste encore, le concept de "système d'information". Un peu flou, il intégre implicitement une attention à l'organisation, mais sans trop s'y arrêter.

Infordid et la crise
Rapport Nivat ?
Création de l'Iria

1978. Informatique et libertés
Texte de Giscard


1980


Il y a toujour un côté "méfiance" dans la gouvernance.

l'Etat reste extérieur. Quand même, le discours de Giscard.
Elle est souvent perçue comme une gène par les dirigeants.

On ne se pose pas de problèmes d'environnement.

Depuis le libéralisme, pour qui ne comptent que les actionnaires, jusqu'à l'inclusif, l'ensemble des parties prenantes. C'est ce sens que nous prendrons.
Souvent : l'équipe dirigeante, ou le CA.
Voir en annexe questions de terminologie
Les mainframes, centres de calcul, IBM, terminaux. Plan calcul fini.
Arriée de la micro
Rapport Cadbury
Ca change vite


2. 1990 Internet
Normes Iso sécurité
La Silicon Valley
Création d'Amazon, Facebook..


1992 Cadbury,

Depuis la reprise du mot "gouvernance" par le rapport Cadbury (1992), ou son application à l'informatique par Calder et Watkins (2002),

1995
L'informatique et le citoyen. Un nouvel espace d'expression démocratique. Dossier de plusieurs articles dans Le Monde Informatique sur l'ensemble des institutions françaises.Avec une interview de Daniel Duthil : "Il faut créer un nouveau système métrique". Très belle idée dont on trouvera plus tard des analogues par exemple dans les réflexion d’Alain Supiot.

3. 2008 Crise, mais on ne change pas
"transformation numérique"
montée des impératifs extrafinanciers ecologie, ISR
too big to fail, too big to jail

- on sort du libéralisme des années 80, où il n'y avait qu'une "partie prenante", le capital
le personnel et les syndicats n'en étaient pas, ne voulaient pas l'être


- The End of "Short-Termism". (Fortune 1/9/2015)</br>

Les Chinois arrivent


2020
Les gilets jaunes

2021

La montée de l'humain

Les pouvoirs publics, bien lentement certes, accroissent leur pression sur les valeurs éthiques, qu'il s'agisse de la protection des données, de l'écologie ou des inégalités (notamment dans les parités hommes/femmes).

Les salariés, les jeunes et les plus brillants en particulier, se laissent plus facilement embaucher par des entreprises qui peuvent donner un sens à leur vie.

Quant aux actionnaires, on pourrait les croire sensibles uniquement au classique rapport rendement/risque. Mais aujourd'hui, depuis le propriétaire d'un petit portefeuille jusqu'aux grands fonds de pension, les actionnaires sont de plus en plus exigeants sur la RSE (responsabilité sociale et environnementale). Ces dernières années, des portefeuilles devenus responsables par la conviction de leur propriétaire s'avèrent mieux se comporter en Bourse que le CAC 40. L'intérêt et la morale se rejoignent un peu.

Mais, historiquement, pourquoi l'informatique n'est-elle pas devenue une "science humaine", alors que ses enjeux humains ont été perçus dès l'origine, ne serait-ce que le chômage et la "robotisation' du travail ? En bref (il serait pertinent d'y revenir plus à fond), il y a des raisons culturelles et des raisons de doctrine politique.

Covid : les SI tiennent bon
L'économie peut-être sauvée mais ?
S'il n'y avait pas l'ik, quid du télétravail, de la recherche, etc.
téléconférence

Chine : fermeture, graves problèmes pour les milliardaires, en particulier Ma

Robinhood

https://news.yale.edu/2021/01/26/bleep-bloop-bleep-say-cheese-human plus humain, avec photo

L'économie ne tient que par l'intervention extrême del'Etat. (quoi qu'il en coûte)
Ca change de façon démente

Dans le monde des entreprises ou de la politique, il s'agit d'organiser les relations entre l'équipe dirigeante et les parties prenantes : actionnaires d'abord, mais aussi clients, fournisseurs, salariés bien sûr, sans oublier les citoyens. Et l'on voit monter en importance, dans la législation comme dans les cours de Bourse, les critères "extra financiers", c'est à dire les impacts écologiques et sociaux.

Pourquoi cette différence ? Est-elle susceptible d'évoluer à l'heure des autoritarismes et du Covid ? Le débat peut-il s'ouvrir ? Présentation et animation par Pierre Berger

En informatique (IT, Information Systems), il s'agit essentiellement d'évaluer performances, productivité et sécurité.
Dans le monde des entreprises ou de la politique, il s'agit d'organiser les relations entre l'équipe dirigeante et les parties prenantes : actionnaires d'abord, mais aussi clients, fournisseurs, salariés bien sûr, sans oublier les citoyens. Et l'on voit monter en importance, dans la législation comme dans les cours de Bourse, les critères "extra financiers", c'est à dire les impacts écologiques et sociaux.

- Les enjeux extrafinanciers (ISR, enteprise à mission...) s'imposent, tant par la législation que par la pression des actionnaires. L'impact écologique des outils informatiques devient un thème politique. Le Covid montre les limites du modèle libéral qui s'imposait depuis les années 1980.

- La gestion et l'exploitation du parc matériel perd de son importance, car il se transfère d'une part au cloud, de l'autre aux équipements individuels (PC et télephone), sur place ou à domicile. Cette évolution sera encore renforcée par la 5G. Les applications métier elles-mêmes sont externalisées (Saas, Paas).

- La gestion des données passe des métiers à l'entreprise en général ("désilotage"), ce qui conduit la direction de l'entreprise à s'y impliquer plus directement. Cela fait émerger une nouvelle spécialité, le "data scientist", pour les interpréter mais aussi pour se conformer à une législation qui grossit (RGPD et plus).

- Avec le big data, toute personne et presque tout objet, sont connus très en détail. Ce qui permet/oblige à différencier/personnaliser toutes les relations. A passer, par exemple, du CRM au Market Automation. Et la robotique comme les réseaux sociaux jouent de plus sur les émotions. Le DSI de demain serat-il un "emotion scientist" ?

le film de Rosé
la vidéo sur l'AFP, extraits

nouvelles responsabilité des Gafa. Twitter.

- les évolutions technologiques se poursuivent sur un rythme massif et les startup montrent qu'elles sont capables d'innover rapidement et avec des levées de fond importantes, bousculant les acteurs traditionnels en quelques années. Il est donc demander à l'IT d'investir dans l'innovation, les investissements tout en réduisant ses coûts pour satisfaire au besoin des actionnaires. L'organisation se doit aussi d'être la plus agile et la plus réactive possible pour répondre à des temps de mise sur le marché (time to market) de plus en plus court.
nécessité de l'agilité

Le Covid oblige l'Etat à intervenir de façon massive : "Quoi qu'il en coûte" a dit Macron.

Remplacement des humains https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-01-28/robot-orders-surge-in-automation-drive-spurred-by-virus-risk?sref=db2f3qgr

il redevient interventionniste : ..
interventions : Carrefour, Ant
sécurité, confidentialité, antitrust
impôts . taxe Gafa
débats sur la censure de Trump sur Twitter ou Facebook
la transformation numérique devient une affaire d'Etat


l'environnement inquiète
consommations électriques et pollution des produits informatiques
contribution de l'informatique à l'environnement

manque d'imagination des entreprises
transformation numérique

la gouvernance : relations avec les parties prenantes

2. Les enjeux extrafinanciers

L'éconoie post-Covid : au-delà du néolibéralisme béat (Les Echos 15-16/1/2021).
Le Sénat s'attque à la facture environnementale du numérique (Le Monde 15 ou 16/1/2021).
Religion dans l'entreprise ? Sectes/sépératisme

importance de l'éthique
- contribution de l'informatique : détection, les modérateurs
- éthique spécifique de l'informatique (données, etc.)

Ecologie, ISR
Aspects informatiques : consommation et fabrication/destruction?

3. La gestion de parc, l'IT au sens étroit


La technologie devient invisible :
https://www.wsj.com/articles/ces-2021-from-toilets-to-coffee-tables-the-best-smart-home-gadgets-hide-the-tech-11610629200

4. Les données

toute l'entreprise devient SI

5. La sécurité

6. Personnalisation et émotion

Du rationnel à l'émotionnel
L'inforamtique devient plus "humaine"
IA, learning, émotion
montée de l'IA, donc processus plus complexes
mais IA, XAI


Covid-Télétravail : la décision ne vient pas de la DSI. Il s'agit d'une opération que l'on peut considérer comme essentiellement informatique, mais la DSI n'a qu'à s'exécuter. IT ?
le chômage

les clients
Manque d'imagination informatique : Casino, Crédit Lyonnais, Maif. Peu proactifs.

donc la direction s'intéresse plus à l'informatique
le film de Rosé
la vidéo sur l'AFP
on désilote

les fournisseurs
access/possession
la montée du cloud, la 5G
gestion de parc
autrefois IBM
Windows encore...

L'entreprise
Alignement sur la stratégie de l'entreprise
A la limite ça se confond
La stratégie elle-même est un texte

Les métiers
la hotline, assistance aux utilisateur


La veille techno était extérieure, et plutôt long terme

Dans la valeur ajoutée, quelle part de process matériels et de process informationnels ?
100% pour les plate-formes, fournisseurs de logiciels
Quelle part de travail humain facturé à l'heure...
Dans la compta de l'entreprise : masse salariale Vs. autres coûts, notamment IS






2. Questions générales

2.1. La data

Les volumes sont considérables, croissants. constamment mis à jour. le temps réel
C'est tout le net + tous les utilisateurs dans l'entepris et les clients + tous les capteurs dans l'entreprise, depuis la sérucité de la porte d'entrée jusqu'aux caméras de surveillance
datalake. datasea est une marque
beaucoup de données : épaisseur, finesse
désilotée
data formelle, texte plus ou moins formalisé
data models

images, son, vidéo . Là :
- les volumes sont beaucoup plus lourds
- la formalisation est faible, et donc le progrès dépendra beaucoup de l'IA sous toutes ses formes

données alternatives

normes, modèles de données
EDI, EAN...

information sur les personnes, sur les objets

l'analytique sur la data
data brute, data "épaisse", extraction de l'essentiel
régression, convolution
anticiper
détecter les anomalies, signaux faibles

Il faut constamment synthétiser et filter
- pour les automatismes
- Pour les humains

Il y a de l'info qui sert à décider
Mais aussi de l'info qu'on vend
Et le loisir

La constitution transcendantale comme techique efficace
La POO

La "bande passante" du destinataire.
La bécane peut percevoir des infrarouges, ultraviolets, etc.

Une régression est une façon de transformer une série d'images en cinéma

2.2. Comportement, autonomie

beaucoup d'autonomie : automatismes, proactivité
tous les objets sont un peu autonomes
donc génèrent de l'information
d'autant plus qu'ils ont des capteurs
l'agilité, la finesse
l'IA faible ou forte
imprévisibilité et créativité
L'IA là dedans.
Fonctionnellement : adaptation, compréhensionn personnalisation
Techniquement : symbolique, statistiques, neuronale/learning

Learning implicite par l'analyse des ventes, des pb de production (comparer avec les Captcha)


2.3. IHM

"humanisation", personnalisation épaisseur, nuances
le modèle de Mourad Abed
ni trop ni trop peu
au bon moment
les synthse
story telling

Programmation et low code
Ludique, entertainment

Les grosses impressions papier qui restent

Effets humains/psychologiques du présentiel/distanciel

Normal que chaque utilisateur personnalise son interface
(encorer qu'assez limité avec le téléphone)
Le "responsive" est majeur.


Dans la présentation de l'info aux utilisateurs, interfaces
Tableau plus joli que Excel
https://www.tableau.com/trial/tableau-software?utm_campaign_id=2017049&utm_campaign=Prospecting-CORE-ALL-ALL-ALL-ALL&utm_medium=Paid+Search&utm_source=Bing&utm_language=EN&utm_country=USCA&kw=%2Btableau&adgroup=CTX-Brand-Core-B&adused=ETA&matchtype=p&placement=&&msclkid=d64052fb7bd01619712e0d0b3aa9e4f4&gclid=d64052fb7bd01619712e0d0b3aa9e4f4&gclsrc=3p.ds
storytelling

- La psychologie des utilisateurs
l'émotion : percevoir les états émotionnels des utilisateurs
s'adresser à eux de manière adaptée à leurs émotions
nudge

Plus humain
- relations moins matérielles
- plus en détail
- large contexte , nuances (du binaire N/B au modèle RGG, etc.)
- contexte temporel, local, mondial, et "sémantique" (modèle de l'humain)
- des connaissance psychologiques
- prévisionnel
- réactif en temps réel
- attitude pro-active, inversion d'initiative

avec les fournisseurs
newsjacking


alors, impression d'être dominé,
exploité par qqun de plus puissant, machine humanoïde ou capitaliste


D’une part le télétravail. « En présentiel, l’énergie vient du groupe. A distance, elle vient du manager qui doit savoir redonner de l’énergie à chacun ».

Pour tenir dans le confinement et la rapidité de toutes les évolutions, il faut travailler sa propre psychologie. Etc.

De l’autre, avec le big data, les machines nous connaissent de mieux en mieux, chacun spécifiquement, et
- adaptent ce qu’elles disent et ce qu’elles proposent à ce qu’elles infèrent de nos besoins et de nos désirs (ne serait-ce que la localisation, mais aussi du moment de la journée, de l’actualité (newshacking)

- pratiquent le « nudge », oh, simplement après tout dans le prolongement de la publicité dans les médias traditionnels, nous prennent par nos points sensibles…

On peut s’inquiéter mais aussi se réjouir.
La « matière » devient moins importante.
En quelque sorte, nous devenons tous des « moines », avec les ouvertures spiituelles possibles comme les menaces de folie. Individuelle et collective (la croisade prêchée par Saint Bernard).

Cependant les machines vont, en nombre, surpasser de plus en plus le nombre d'êtres humains.
Il faudra donc qu'elles consacrent beaucoup de ressources à communiquer entre elles, à se connaître les unes les autres.

Les ennemis les plus dangereux de l'humanité, ce sont les humains.
Non seulement comme concurrents pour les ressources (mais là, les machines y sont aussi)
mais aussi pour leur capacité à faire le mal
ou plus simplement leur incapacité à vivre dans un monde aussi complexe.

Un point essentiel va être la résistance, au nudge, à tout l'environnemen

2.4. Sécurité

- pannes
- virus, ransomware
-"renseignement" chez les autres


3....

4. Les métiers et les parties prenantes correspondantes

4.1. La direction
équipe
ce que l'on sait d'elle
comment elle communique
entreprise qui a le goût du risque
plus ou moins long terme .
le court-termisme du capital à l'ancienne (quarters) et le Gafa


orgware

4.2. Le conseil d'administration et les actionnaires
infos pour le CA. Comment, droits d'accès
la Bourse


4.3. Les pouvoirs publics
et les organismes régulateurs
cour des comptes
ministère des finances
anticiper. les lois votées non encore en application
les résultats des élection

3.4. Les ONG, class action... les commons

Les organismes extérieurs UE, Otan...
l'information qu'on a sur elles
l'information qu'elles sont sur nous
les échanges officiels, contractuels, légaux
les autres échanges
l'extrafinancier

3.5. Les clients
quantité de data par client
la carte de fidélité
les caméras de surveillance utilisées en relation clientèle
L'apparition du client explicitement dans les données (Vs. polices, sinistres)
anticiper les besoins des clients
nudge
Marketing
Market automation
Moyens de paiement
Crédit, délais de règlement des factures

3.6. Comptabilité et controle de gestion

Moyens de paiement

3.6. La DRH
quantité d'information sur chaque personne
suivi en temps réel dans le cas du télétravai
tout ce qu'on peut savoir d'une personne sur Internet

formation de tous au distanciel : exécutants, animateurs, management
emploi des outils, psychologie
(pas mal de choses dans le papier de Salzman sur le télétravail)

connaissance plus fine du personnel
suivi/espionnage avec le télétravail
des indices de productivité. de satisfaction (à la chinoise)
renseignement sur le personnel
détection des anomalies

3.7. Recherche, conception, design
Tout modélisé à l'avance
Plus besoin de "vols d'essais"

3.8. Les départements de production et la logistique. Les "métiers"

Tous les processus de production sont fortement automatisés, donc numériques
et autonomie
moyens de transport autonomes, platoons, la régulation générale
les bons/mauvais jours, heures, saisons

La logistique est sous-traitée. Clidk and collect. Amazon, La Poste.

Jusqu'où désiloter
Si on désilote, les métiers perdent la "propriété" de leurs données.

Un minimum de personnel au contact "physique"
Différencier selon les secteurs
- Agricole. la météo
- Industriel (chimie, mécanique)
- Transports la météo
- Commerce combinaison des autres
- Administration
- Santé
- Plateformes qui ne vendent que de l'info
- Enseignement. Nécessité par le Covid. Déjà les MOOC
- Culture, loisir, entertainment
- Tourisme

Mais avec une présence forte du virtuel en temps réel et en 3D (R...)
Tout ce qui est produit, la traçabilité

3.8. Les achats, les fournisseurs, les stocks
prévision technologique générale, ce qu'on peut espérer, à quelle date
prévision spécifique sur les fournisseurs, les annonces qu'ils ont faites, ce qu'on sait de leurs projets, de leur situation financière
second sourcing
les resssources rares, ou à risques
le coût d'une ruptue de stock

dans un entrepôt moderne, automatisé, de toutes façons on ne voit pas la marchandise et on n'y touche pas à la main, sauf à certains moments plus critiques, plus difficiles à robotiser : le picking dans un carton por le mettrre dans un autre, ou dans un rayon de supermarché

3.9. Les concurrents
Données sur la concurrence, avec qui on coopère d'ailleurs


Les concurrents aussi évoluent très vite


4. La DSI et sa gouvernance

Il faut donc des réserves
Veille technologique de l'IT. Y compris IA et quantique.

si on désilote, les métiers perdent la propritéé, c'est la DSI qui joue à fond,
IT comme IS

L'informatique n'est plus matérialisée dans l'entreprise.
Il n'y a pratiquement plus de parc on premise.
Il n'y a pratiquement plus de localisation de l'informatique

Et peu de développements logiciels généraux.
Avec la 5G, même plus de réseau intérieur avec serveur matérialisé
Autrefois, IBM, Bull, la salle blanche, les opérateurs en blouse blanche, commandés par haut parleur
de nouveaux kpi

Toute l'entreprise devient avant tout un SI
Quel est alors le rôle du SI ? IS/IT
En quelque sorte il n'y a plus d'IT, il faut vraiment penser information

Donc le DSI, c'est le DG.
Qui veut gérer le datalake. Et le workflow
Pour tous, l'entreprise est essentiellement perçue à travers le SI
Voir quand même Elon Musk

Il n'y a plus tellement besoin de compétence
On fait tout avec des Saas, Paas et du low code géré par les utilisateurs, les métiers

Le travail de gouvernance du SI peut se faire essentiellement à distance, en télétravail.

question : que programme-t-on en entreprise ?

Alignement sur la stratégie de l'enteprise
A la limite, se confont (entreprises qui ne sont rien d'autre qu'un système d'information)



la DSI toujours en mode projet
la hotline, assistance aux utilisateurs


"un changement générationnel dans le domaine de l'analytique"
Le personnel de la DSI
SaaS PaaS

La gestion de parc se résume aux postes de travail
Peut aussi bien être géré par le service Achats

compétence écologique sur l'empreinte de l'informatique


La responsabilité des grands processus.
Autrefois exploitation. Travaux de nuit. Sandrine à Sofinco.




20...30

Trois scénéarions pour la DSI

1. La DSI disparaît

Il s'agit d'atteindre une agilité maximale, dans un monde qui évolue exponentiellement et de manière imprévisible.

Non seulement les serveurs mais les applications passent toutes dans le cloud, avec le SaaS et le PaaS . L'agilité appelle par exemple des infrastructures "huperconvergées désagrégées", autrement dit on combine toutes les applications, mais le prestataire distingue les volumes de données et les puissances de traitement.

Il n'y a plus non plus de gestion de parc : les seuls matériels sont les PC portables et les smartphones du personnel, plus ou moins en télétravail. Ce parc se gère comme des consommables. Le déploiement des applications est assuré par le cloud.

Tant qu'à faire, il n'y a plus non plus de personnel informatique. Dans un monde qui change si vite, on ne peut pas s'encombrer de personnels coûteux en CDI. La "DSI" se réduit à une petite équipe stratégique opérant dans le cadre de la direction générale.

2. La DSI devient une équipe aux compétences essentiellement humaines et psychologiques.

En effet le big data et la puissance informatique conduisent à des machines plus émotionnelles, en ce sens qu'elles excellent :
- à détecter les émotions humaines et les situations qu'elles sous-tendent,
- à en faire des synthèses pour orienter production et stratégie,
- à se présenter aux humains sous des formes expressives (avec le danger d'une "uncanny valley" si les utilisateurs s'aperçoivent brutalement qu'ils ont affaire à une machine alors qu'ils croyaient dialoguer avec un interlocuteur humain).

L’importance stratégique de ces nouvelles fonctionnalités exige de la DSI de nouvelles compétences. Elle doit bien sentir les états émotionnels d'une clientèle aux instincts sur-stimulés par les réseaux sociaux et l'action similaire des concurrents. Si elle veut survivre, elle doit aussi interpréter en temps réel les ressentis de la direction générale voire du conseil d'administration, sans parler du personnel.

La DSI a toujours besoin de quelques geeks surdoués qui sachent aller au cœur de machines complexes et souvent opaques (réseaux neuronaux en particulier) et pour veiller à la sécurité. Mais sa stratégie relève principalement de l'intuition et d’un sens de l’humain appuyé sur une solide formation psychologique et sociologique.

3. Rien ne change vraiment.

Les humains de formation "littéraire" restent toujours aussi imperméables aux réalités d'une informatique de plus en plus complexe. Quant aux scientifiques, l’hyper-rationalisation de la conception des processus et des logiciels laisse peu de place à l’empathie, à la compassion, au charisme entraînant. Ces concepteurs et pilotes de systèmes ont d'ailleurs déjà trop à faire avec des programmes de plus en plus complexes, peu transparents (problème de la XAI, explainable artificial intelligence).
Et de toutes façons, ils doivent au jour le jour courir après des technologies galopantes et des agressions (virus, déni de service, ransomware) de plus en plus sophistiquées.


  • En général, la prospective comme la science-fiction ne sont pas riches de détails sur les outils et méthode de gouvernance. Mais certains titres valent le détour.

Notre vues s'appuient sur deux convictions, que l'on peut discuter :

- l'humanité n'évolue pas dans son génôme ni dans ses comportements de base; il ne faut donc pas s'attendre à un paradis sur terre ni à une fin de l'histoire ; les événements de 2020 tendent à le confirmer ;

- les technologies évoluent de plus en plus rapidement, poussées par des espoirs et par de massifs investissements ; y compris pour les outils de gouvernance ; cependant les dernières année marquent une mise en cause et une critique des technologies qui pourraient se renforcer dans les années à venir.

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La singularité selon Kurzweil



Toute relation d'un humain avec quoique ce soit est toujours médiatisé par la machine.
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