L'avenir


Une vue du futur pôle culturel Malesherbes



Retour à l'accuel mansonien . Dernière révision le 22/10.2021

Reveries chronologiques

Le rôle des technologies

Au moins deux fois, les technologies ont joué un rôle majeur dans l'évolution de Maisons-Laffitte :
- le chemin de fer au milieu du 19e siècle, faisant de Maisons une annexe de Paris pour les résidences secondaires des bourgeois, pour les turfistes et pour le personnel de bureau
- la voiture au milieu du 20e siècle, envahissant les espaces puiblics, dans toutes les rues (sauf le parc) mais surtout place de la Libération, complètement transformée et avenue Longueil. Jusque là, c'était un large espace presque vide entre les contre-allées, disponible pour le marché ou les fêtes annuelles ; son centre est désormais une zone bruyante et dangereuse, et tout le reste de l'espace sauf les trottoirs, est zone de parking.

En ce début du 21e siècle, deux développements technologiques sont en train de tout remettre en question :
- l'écologie, qui contraint aux mobilités douces
- les réseaux, qui suppriment la raison de bien des mobilités (télétravail, livraisons à domicile).


Les projets de Charles Givadinovitch pour les municipales de 2018

.

Dans les campagnes électorales, rares sont les description de projets concrets. Nous reproduisons ici les deux que proposait la tête de liste "J'aime Maisons-Laffite" aux élections municipales de 2020. Il n'y avait pas de précisions au delà de ces montages photographiques, mais cela faisait envie.


Notes aussi diverses que contestables

Et si l'on s'intéressait un peu à l'avenir de la ville. A la parcourir, à regarder sa communication et ses programmes culturels, j'ai l'impression, sans doute trompeuse, d'une ville qui pense avant tout à préserver son passé, un peu à son présent, mais pas du tout à son avenir. Tentons quelques évocations?

Bon, commençons tout de même par le substantiel PLU de 2016, placé, comme il se doit, sous le signe du "développement durable". On est vite frappé par le mot "préserver" qui revient maintes fois. Et par la modestie des projets présentés, qui étaient déjà réalisés ou proches de l'être à cette date.


Et si l'on peut se permettre d'être négatif, c'est surtout une marée d'immeubles de quelque quatre étages, en général propres et quelquefois assez élégants, mais sans originalité. Les innovations viendraient plutôt de ces maisons "rondes", dont le bois peut former la structure, comme on en voit passage Regor ou avenue de Saint-Germain.

Mais il y a de la grandeur dans les images publiées du futur pôle culturel Malesherbes.

Quid de la transformation numérique ? A la mairie, dans les entrepises, chez les habitants.

Le télétravail, bien développé chez nous puisque les Mansoniens
- travaillent surtout dans le tertiaire, donc peuvent travailler à domicile
- on des logements en général assez grands et confortables.

Outre un impact favorable (pour les propriétaires) sur le prix de l'immobilier et peut-être pour nos restaurants, cela pourrait-il modifier les relations sociales ?

Au moins à plutôt court terme, par exemple avec la nouvelle ligne de trains (TGV ?) qui doit passer dans notre gare ?

Quid de l'effort écologique. Du point de vue des mobilités, la géographie de la ville est particulièrement bien adaptée aux mobilités douces, du fait de sa topogaphie presque hoizontale.
Il y a aussi un projet de méthanisation des fumiers...

Sans oublier bien sûr l'hippodrome

L’avenir de l’hippodrome a de quoi faire rêver, quelle que soit la solution que la ville parviendra à mettre sur pied avec son propriétaire France Galop. En effet, à parcourir méthodiquement les avenues du Parc, on se rend compte de l’énormité des surfaces concernées. L’hippodrome lui-même ne serait pas constructible… mais peut-on exclure de trouver le moyen d’y construire quand même ? Et autour de lui, tous les ronds d’entraînement, les écuries et les logements occupés par le personnel du « monde du cheval » ?



. Derrière l'hippodrome, derrière la Seine, les grues qui élèvent la marina de Cormeilles. .

Et puis il y a de grands projets autour de nous qui pourraient avoir des impacts plus ou moins sérieux sur notre ville :
- la marina de Cormeilles, qui va remplacer la cimenterie
- le Grand Paris et en particulier
- le volet "express", qui produira des nuisances sonores
- un nouveau port à Achères , qui notamment laisserait craindre une augmentation du trafic des camions chez nous
- ...

Bien sûr, rien n'est sûr. Et le Covid nous le rappelle sans pitié.

Un peu de prévision démographique ne serait- pas sans intérêt, quoique difficile. Il y a
- un vieillissement des gens de ma génération notamment,
- la disparition, presque achevée maintenant je pense, de populations ouvrières dans les petits immeubles des zones pavillonnaires.
- le rajeunissement avec des cadres prometteurs qui sans doute vont s'enraciner ici.
- une proportion non négligeable d'expats, qui peuvent aller et venir rapidement, mais dont certains prennent leur racines ici
- les effets des locations Airbnb, (voir le web qui apportent des habitants mais éloignent les propriétaires-électeurs de la vie locale.

Tout de même, on pourrait tenter de réfléchir. Ne serait-ce que pour le plaisir. ! Mais aussi pour prendre le temps de préparer les prochaines échéances électorales
- présidentielles et législatives en 2022 voir le wiki,
- municipales, 2026
- départementales et régionalesn 2028 (voir le site du ministère).

Notes à réintégrer


Le 21eme siècle


Une ville qui fait biriller les yeux des promoteurs


Maisons-Laffittte continue à se « bétonner activement » et, en cet été 2021, on doit bien voir une dizaine de grues au dessus des arbres et des toits. Cela ne devrait pas s’arrêter dans les années à venir. « A Maisons-Laffitte, les promoteurs ont les yeux qui brillent », titrait récemment le Parisien (à vérifier).

Un début de virage écologique


Les Mansoniens, comme tout le monde, sait bien que la Planète court à la catastrophe. Mais de là à vraiment prendre les choses au sérieux dans la vie courante... On continue à demander des sacs en plastique pour emmener ses courses, à sortir sa voiture pour aller acheter une baguette... Et pendant longtemps, notre maire n'attachait guère d'importance à ces questions.



Cela commence à bouger. Par exemple avec les bacs jardiniers sur Longueil.

Et le vélo enfin pris au sérieux après une longue période de mépris sinon de méfiance.
...


Une ville surveillée


Nous n’avons plus de gendarmerie. En revanche nous avons une police municipale assez nombreuse (combien) et désormais armée.

C’est une des tristes évolutions de notre époque. Jusque dans les années 50, on voyait aux carrefours (en tous cas à Paris, je ne sais pas à Maisons) des « gardiens de la paix » armés de leur seul bâton blanc. Aujourd’hui, nécessité oblige, la police (et la sécurité de la SNCF) se déplace en équipes de trois ou quatre, souvent maintenant comprenant une femme, lourdement équipés de gilets pare-balles et d’un armement diversifié.
Enfin la sécurité a conduit à multipiier les panneaux d’interdiction et d’avertissements en tous genres et à encourager les citoyens à signaler les anomalies

Cela dit, nous sommes au moins autant surveillés par le Gafa. Et toutes les fois que nous utilisons notre pass Navigo ou notre carte de fidélité dans les magasins.

Une ville plus inclusive




Une architecture plus ambitieuse


Les styles se font plus ambitieux. Voir quelques notes dans ConsTruire

Une ville où le télétravail a toute sa place

En 2021, le Covid renforce encore l’attrait de Maisons, où un habitat suffisamment spacieux, en résidence comme en pavillon, permet le télétravail voire le rend fort attractif.

Etant donné que l'on ne reviendra certainement pas à la situation pré-Covid, il serait intéressant d'en voir les conséquences pour la vie locale, le commerce, les loisirs.

Une ville plus démocratique ?


A Maisons comme ailleurs, le taux d'abstention est élevé.
A noter :
- le conseil municipal filmé
- des commentaires acceptés sur le site de la mairie
- l'épisode du Grand débat
- les comités de quartier
- la réserve citoyenne du maire...

On pourrait tenter une analyse plus profonde.

Le processus électoral donne-t-il aujourd'hui la parole aux gens qui vivent à Maisons. On pourrait poser, ici comme dans le centre de Paris. Les électeurs de Maisons-Laffitte ne sont que pour une part des gens qui y travaillent. Et pour une part seulement ceux qui ont une influence sur son développement : les grands promoteurs, les firmes de BTP, les grandes surfaces n'appartiennent pas à des Mansoniens.

Et, dans une proportion sans doute encore minime, les electeurs propriétaires louent leur maison et habitent ailleurs, par exemple dans leur résidence secondaire. D'une certaine manière, ce qui compte pour eux c'est la sécurité et la montée des prix de l'immobilier.

La représentativité est évidemment plus forte pour les élections départementales et a fortiori régionales.

Un avenir bien tranquille ?


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