Les Courses (du ménage)




Retour aux thèmse Retour à l'accueil mansonnien Dernière révision le 10/8/2022

"Ma grand-mère faisait la cuisine et ma mère faisait les courses. Les courses, ça prenait beaucoup de temps".. c'était à la fin des années 1940.

Pourquoi tant de temps ? J'y vois trois raisons
- le commerce était divisé entre beaucoup de petits commerçants, il fallait donc y aller, les uns après les autres ;
- on ne servait pas soi-même, en "libre service" ; il fallait donc attendre que le commerçant sorte les articles des rayons, pèse ce qui était en vrac et fasse l'addition,le plus souvent à la main sauf quand il y avait une caisse enregistreuse, grosse machine aussi bruyante que volumineuse, encaissait et rendait la monnaie.
- il n'existait ni frigidaires ni congélateurs, et il fallait donc faire les courses pratiquement tous les jours.

On allait chercher le lait dans l'île, avec le bidon. Ou bien les laiteries (BOF mais pas tellement à Maison)

Liste de 1937 : alimentation générale,
vins et spiritueux (12)
bazar quincaillerie
boucherie charcuterie poissonnerie volailles
bonneterie chemiserie modiste nouveautés lingerie maroqunierie
boulangerie confiserie pâtissier-glacier
crèmerie (5)
herbirustere


Bpucherie, charcuterie, boucherie chevaline (encore place de la Libération vers l'an 2000)

La boulangerie avec le gros pain au kilo.

Epicerie. Gâteaux secs en vrac.

Les fruits (ici encore en vrac).

Des boutiques de boissons.

Les bazars.

Les jours de marché, quand on venait du côté de Saint-Nicolas, il y avait un vieux clochard qui, moyennant quelques sous, gardait les poussettes et les vélos.

https://www.bonnebouffe.eu/comment-on-faisait-ses-courses-au-xviiie-siecle/