Médecins et infirmières



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Retour à la Santé . Retour aux thèmes . Retour à l'accueil Dernière révision le 21/11/2024

Il y a toujours eu, sous une forme ou une autre, des médecins à Maisons-Laffitte. Et même des médecins des pauvres, puisque le conseil munici-pal, en 1880, se soucie de leur traitement.

Il y a eu très tôt des sœurs infirmières, en particulier celles qui ont occupé l’actuel ehpad du Belvédère, avenue Eglé.

C’est pour les jockeys qu’André Adèle (à vérifier) a créé le premier éta-blissement hospitalier mansonnien. D’abord avenue Lavoisier, puis ave-nue de Saint-Germain, puis avenue Eglé, où on appelle toujours « hôpital des courses » la clinique de Vivalto qui assure, notamment, un premier niveau d’urgences. Au-delà, Maisons dépend des centres hospitaliers des environs, essentiellement Saint-Germain et Poissy. Est venue s’y ajouter la MGEN et son centre de soins, d’abord dans l’ancien Hôtel Royal, puis dans un vaste site propre, à l’entrée de l’avenue Molière. .

Hors les hôpitaux et les ehptads, a médecine a été essentiellement pratiquée, jusqu’à récemment, par des médecins en cabinet, indépendants, parfois aidés d’une secrétaire ou d’une assistante.

Peu à peu, ils se regroupent en centres médicaux généralistes ou spécialisés . L’efficacité y gagne, mais le système encadre le contact humain médecin-patient dans une organisation - plus ou moins - impersonnelle. Des formules avancées (comme celle de la Sageo, envisagée pour le par-king du marché) ont l’avantage de combiner un travail collectif et un statut social intéressant pour les médecins, de manière à combler le déficit de médecins, surtout les généralistes.

Du « médecin de famille » aux cabinets collectifs) : souvenir de Dom Coutel : le docteur Biardeau (+1990): « Un jour j'étais un peu patraque. Ma mère, inquiète, m'emmena en consultation à son cabinet. Il habitait une belle maison à l’angle des rues Mugnier et Solférino, avec un jardin et de grands arbres ....
Après un examen avisé ....il se tourna vers ma mère et lui dit " un verre d'eau sucré le soir et cela ira mieux ", je ne devais pas avoir grand-chose » .
En contraste, le centre dentaire de la rue de Paris. A la fois "industriel" et convivial.

Voeux du maire pour 2023


La Ville n’a de cesse de rechercher l’installation de médecins. A ce titre, elle a mis à disposition des locaux municipaux 25 rue du Mesnil. De plus, elle a prévu des locaux dédiés au corps médical dans de ombreuses opérations privées.
Toutefois, Maisons-Laffitte n’échappe pas à la situation nationale, comme le montre l’intention du gouvernement de recruter des médecins étrangers. Heureusement, nous pouvons compter sur les urgences de la polyclinique avenue Eglé et la MGEN, qui sont de fidèles partenaires de notre ville.


Notice pour le déclassement de parcelle pour la création du pôle santé

Il existe sur la Commune deux établissements hospitaliers (MGEN et polyclinique Vivalto) qui offrent nombre de prestations médicales à la population.

Toutefois, un état des lieux de l’offre de soins existante sur la commune a permis d’identifier un besoin de renforcement et de développement du parcours de soins des patients, notamment sur l’offre de soins de premier recours.

En effet, les données issues de l’ARS ont classé la commune :
▪ En 2018, en zone de vigilance pour les généralistes
▪ En 2019, en situation intermédiaire pour les kinésithérapeutes
▪ En 2020, en zone très sous-dotée pour les infirmiers

La densité des professionnels de santé est globalement inférieure aux moyennes nationales surtout chez les IDE (Infirmiers diplômés d’Etat), les médecins généralistes, les masseurs-kinésithérapeutes et orthophonistes.

En parallèle, l’âge moyen des omnipraticiens augmente avec un écart par rapport à la moyenne nationale très marqué pour les IDE (0 % de moins de 40 ans contre 33 % en France) et les médecins généralistes (60 % + de 60 ans contre 32 % en France).
La moitié des cabinets médicaux est composée d’un seul professionnel de santé (seulement 15 % sont composés de plus de 4 personnes), ce qui fragilise les logiques de remplacement en cas d’absence ainsi que l’accès aux soins.

La Ville de Maisons-Laffitte a mis à disposition un centre médical permettant d’accueillir cinq médecins ou professionnels de santé qui est malheureusement sous-occupé par manque de candidatures.

Faisant suite aux conclusions de l’ARS et en complémentarité avec l’offre de santé existante(cliniques, praticiens, commerces de santé), la Ville souhaite anticiper les départs à la retraite de certains praticiens mais également faciliter le parcours de soins en développant un programme proposant notamment, une offre de santé de proximité pluridisciplinaire avec deux grandes orientations : un pôle soins de ville de premier recours et un pôle de consultation de médecins spécialistes.



A Maisons commme ailleurs, les médecins se font rares, semble-t-il. Ici les plaques manquantes à la porte d'un cabinet rue de la Muette. Mais c'est une impression plutôt paradoxale
A court et moyen terme, le manque de médecins est préoccupant En 2022, me dit-on, il n'y a plus chez nous que trois généralistes de moins de 60 ans...