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Notes Personnelles


ça y est le support OVH a enfin mis la main dans le cambouis :)
les mails pierreberger@gouvmeth.com
pmberger@gouvmeth.com et
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A +

Je trouve ton livre et bien sûr me jette dessus pour ouvrir le paquet.

D’emblée un peu déçu car j’ai lu Prigogine en son temps, en l’occurrence Structure, stabilité et fluctuations - avec P. Glansdorff, Masson, 1971, où il y a de jolies choses sur les structures dissipatives. Donc… pas jeune. En outre, c’est un prix Nobel de physique, pas un philosophe.
Très vite, je décroche sur ses formulations. Typiquement (page 177) : « Comprendre la nature a été l’un des grands projets de la pensée occidentale ».
Pour moi, depuis les phénoménologues, la question est dépassée. Il y a dans doute une « nature », un monde réel. Mais comme le dit Saint Thomas pour le commencement du monde : y croire est une question de foi ; mais c’est très pratique.
La question pour moi c’est : étant donné le flux des phénomènes comment en construire de bons modèles, c’est-à-dire qui aient deux quallités :
- une efficacité suffisante dans les domaines où nous avons à agir, a plus moins court-lon terme
- une formulation claire, voire « belle ».
Tant pis, ou tant mieux, si Gödel et Prigogine nous montrent les limites intrinsèques de nos ambitions.
Dans l’immédiat, les incertitudes qui m’intéressent surtout, c’est par exemple :
- quelle c… Trump va encore réussir à faire d’ici à la fin de son mandat ;
- si les variants du Covid-19 se multiplient, verra-t-on un jour la fin du confinement…
- à quelle vitesse va évoluer l’IA, et les conséquences intellectuelles et sociales (la singularité à la Kurzweil, je m’en bats l’œil, au moins pour l’instant).
Enfin, je n’aime pas du tout sa conclusion « Nous vivons un moment privilégié de l’histoire des sciences ». Depuis le XIIIe siècle, en Occident, la science bouge tout le temps, et l’indépendance de l’Université sous Saint-Louis où les travaux de Descartes et Leibniz me semblent encore plus privilégiés que les nôtres (Spinoza, pour autant que je connaisse, est plutôt du côté de la philo que des sciences à proprement parler), sans compter la relativité et l’informatique, bien sûr.
Prigogine a au moins un côté sympa : il part d’Epicure. Mais de son atomisme, purement hypothétique à l’époque, et pas de sa philosopnie sympathique et positive.
Bon, je rouvrira ton livre demain matin, et la nuit m’aura peut-être ouvert d’autres horizons.

Le problème, c’est de construire des modèles efficaces (et la beauté est (horresco referens) un des volets de l’efficacité ; Marcel Dassault disait « il faut qu’un avion soit beau »).

Il y a des origines dans le monde animal. Le langage des animaux traduit le phénomène, mais comme indistinct entre l’animale lui-même et ce qu’il perçoit. Il est émotionnel, en quelque sorte.

L’homme, et c’est là que la Genèse est géniale, est celui qui nomme.
D’abord la version la plus primitive, le seconde : « Dieu les amena à l’homme pour voir comment celui-ci les appellerait ». C’est profond et encore très naïf.
Puis la version tardive, le premier chapitre. Là, l’homme (en l’occurrence l’auteur de ce texte) nomme le transcendant fondamental, Dieu. Et c’est Dieu qui nomme. ¨Saint Jean traduira, avec Platon « Au commencement était le Verbe ».

On est à fond dans la « constitution transcendantale » des phénoménologues.

Mais, comme le dit le Père Le Boucher, « Il ne faut pas confondre raisonnement et intelligence ». Le langage, c’est la construction « immatérielle » des modèles. Et, avec la « connaissance du bien et du mal », c’est-à-dire le binaire, l’homme s’exclut du paradis terrestre.

Ensuite, le langage va progresser. L’animal exprimait indistinctement sa relation au monde. L’homme, en nommant, constitue à la fois le monde dans sa transcendance et sa propre transcendance.

Le langage progresse. Il se construit sur deux volets complémentaires :
- analogique avec les idéogrammes
- binaire avec les cunéiformes.

L’hébreu ancien est une esquisse, une expression encore indistincte, du fait que l’absence de voyelles permet toutes sortes de jeux interprétatifs (et quand on y combine une numérologis simpliste, comme ton Ouakine (si c’est bien le nom), cela permet n’importe quelle fantaisie.

Avec le grec apparaît enfin la bonne combinaison. L’émotion est rejetée dans prosodie. L’écrit porte la raison.

Mais Descartes apporte une révolution essentielle et radicalement nouvelle : en travaillant sur l’expression graphique des puissances, il ouvre la voie aux imaginaires.

Mais à pousser trop loin dans cette voie langagière, on arrive aux impossibilités de Gödel et à tout ce que dit Atlan.

Leibniz se plante en avec son langage universel. C’est l’anglais, Lol, qui unira la planète (en esprant que les Chinois n’imposeront pas à tous leurs primitifs et maladroits idéogrammes).



Et puis le langage creuse dans ses strucures. La logique conduit au binaire (machine de Jevons) puis s’impose au niveau des ordinateurs, avec Shannon et Von Neumann. Avec à la fois
- une exclusion radicale, au niveau élémentaire, de l’analogique et du sens (Weaver)
- une capacité radicalement accrue de construction de modèles, et de modèles qui prennent leur autonomie avec l’horloge, (d’abord avec le précurseur mécansime à ancre, célébré par Dante), puis par l’oscillateur et enfin l’horloge binaire. Et les beaux programmes luchroniques de Maître Le Boucher qui se désole d’avoir tant de mal à leur couper le cordon ombilical de l’alimentation).

Parallèlement, l’homme s’ingénie à se modéliser lui-même. Mythologies, théâtre, automates, robots humanoïdes ou immatériels dans le cloud…

Jusqu’où ira-t-il dans cette automodélisation. Jusqu’à cette injonction déraisonnable à la machine « Tu raisonnes, donc tu es »…

D’une certaine façon, je m’en moque, et l’essentiel est l’incertitude du présent, horriblement accrue en 2020 par le Covid.
D’une autre, et le mois qu’on puisse dire et que je ne suis pas le seul à m’y intéresser, à espérer comme à m’inquiéter.

Jusqu’où irons-nous ?

Le propre du vivant, c’’est d’engendrer, puis de mourir.
Peut-être que le propre de l’humain, c’est d’engendrer le post-humain, puis de disparaître.

J’aimerais mieux une cohabitation harmonieuse, un peu comme celle que j’ai vécu ces trois jours avec mes descendants…

Pour l’instant, pas de certitude. Et donc, pas de « jamais » (mais j’ai noté que tu y a mis une précaution oratoire « je suis assez tranquille »).




Si je ferme le site sur gouvernance et informatique

dire que je parlerai pas de digital (je me limiterai à numérique)
pas d'IA, pas de SI ni IS ni IT

reporting
L loi. Legifrance, jurisprudence
risques informatiques et leur prévention
acceptation par le corps social.
AG/CO convocatin, CR sur site
sites et réseaux
ik en conflit, en négociation


https://www.quantamagazine.org/the-busy-beaver-game-illuminates-the-fundamental-limits-of-math-20201210/
Les travaux récents suggèrent que la recherche de programmes informatiques de longue durée peut éclairer l'état des connaissances mathématiques, et même nous dire ce qui est connaissable. Selon les chercheurs, le jeu du castor occupé fournit un repère concret pour évaluer la difficulté de certains problèmes, comme la conjecture de Goldbach non résolue et l'hypothèse de Riemann. Il offre même un aperçu de l'endroit où le fondement logique sous-jacent aux mathématiques s'effondre. Le logicien Kurt Gödel a prouvé l'existence de cette terra incognita mathématique il y a près d'un siècle. Mais le jeu du castor, très populaire, peut montrer où il se trouve réellement sur une ligne de chiffres, comme une ancienne carte représentant le bord du monde.

Traduit avec www.DeepL?.com/Translator (version gratuite)
je suppose que tu vois cela apporter de l'eau à ton petit moulin à machines intelligentes.
Mais après avoir entièrement lu l'article, je serai plutôt d'avis que, bien qu'étant parfaitement stupides, voilà un exemple de géniales machines-prothèses de notre intelligence humaine.
"mindless machine" mais bien utiles.
Serrions nous accidentellement d'accord ?



Une piste, à ma connaissance encore peu explorée, c’est de changer de chimie.

L’informatique actuelle, y compris les réseaux neuronaux (et peut-être quantique, mais là je n’y connais rien) est basée sur un hardware en silicium.

Il a une opposition franche entre
- un hardware radicalement fixe (les circuits intégrés et les câblages)
- un software qui peut circuler assez librement au sein d’un circuit et entre différents circuits, y compris aussi loin qu’on veut avec le cloud (pour parler moderne).

Cette rigidité est à peine transgressée dans les robots d’aujourd’hui, qui son essentiellement électomécaniques (moteursr, plus rarement vérins).

Une voie novatrice serait de partir de composants biologiques. De prélever ou de générer des neurones au carbone comme ceux de la vie, et de les faire coopérer comme dans les systèmes nerveux animaux. Plus des cellules musculaires quand on a besoin de mouvement.

Cela comporterait deux avantages :
- des consommations et des production de CO2 considérablement plus faibles
- des possiblité de souplesse adaptative aussi bien dans les parties cérébrales que musculaires.

Cela pose deux (…) questions

- techniquement, le paradoxe des systèmes nerveux animaux, qui sont à la fois très lents (vitesse du son pour la transmission le lon g des axones et très rapides (coomplexité des traitements « en temps réel » pour jouer au tennis ou au piano ;

- moralement, c’est choquant d’enchainer ainsi de la matière vivante, et peut-être « consciente » dès qu’on aura suffisamment de neurones assemblés.

Cela fait longtemps que je ne suis pas allé voir de ce côté sur Internet, mais je vais aller y faire un tour.

https://www.youtube.com/watch?v=NE186g6HA5k grand débat Ile de France
https://www.youtube.com/watch?v=NE186g6HA5k


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Un : peu de politique au PS de Maisons-Laffitte, avec une vidéo du conseil municipal. Partiellle et de mauvaise qualité : c'était mon premier essai, en décembre 2014. Et plusieurs articles.