Argriculture, élevage, chasse


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Retour à l'économie . Retour à l'accueil . Dernière révision le 4/7/2022.
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Plus sur l'agro-alimentaire en général


Sous la pression écologique, on voit aussi revenir quelques cultures dans les jardins des pavillons, notamment des pommes de terre et des tomates.
Mais, évidemment, il n'y a plus de place à Maisons pour une agriculture professionnelle. Il reste quand même une activité professionnelle dans le domaine : Deleplanque, rue des Canus, mais il n'y a plus que les bureaux. Tout près de nous, Mesnil, encadré par deux grands espaces exploités, et même, depuis 2022, un petit abri pour le "quick and collect".


L'horticulture relève plutôt des loisirs ou du folklore : fête des jardins, rête des clochettes bleues, villages fleuris.

Mais, en 2012 encore, Maisons est concernée par le registre des formules agricoles. Dans les années 80; on voit encore apparaître aux archives des mots comme Safer (typique du monde agricole), ou bien des aides "aux petits producteurs de céréalies"

.

Sur le cadastre napoléonien (édition 1920), on voit l'opposition entre le parc, coupé de quelques grandes avenues, et la ville, avec son découpage en petite parcelles allongées, fréquent dans les espaces agricoles, voir par exemple R. Lebeau, Les grands types de sructures agraires dans le monde).



A gauche, la photo ne vient pas de Maisons-Laffitte, mais est sans doute typique du travail de nos vignerons. A droite, pacage sur l'île. Mais l'industrie se développe aussi en bord de seine avec le chantier naval.


Jusqu'au 19eme siècle, Maisons a été un village agricole, certes dominée par le château et sa vie mondaine, mais avec sa vie propre, centrée sur les vignes. Comme Argenteuil, par exemple.

Le terrain n'est guère fertile. Malgré quelques potagers, la commune n'a jamais dû vivre de manière autarcique. Elle est d'ailleurs trop près de Paris pour cela.

Cette primauté de la vigne est flagrante au 18eeme siècle. En 1788 de fortes grêles détruisent les ceps, et la commune demande des exemptions fiscales. Le comte d'Artois fait oeuvre de bienfaisance. En 1789, le prix du vin est la première des huit revendications de la commune;

La prédominance de la vigne explique à la fois
- le besoin de s'en protéger contre les animaux de la forêt, grâce au mur et à ses portes gardées
- le besoin de liaisons efficaces avec Paris.

Après quoi la ville va peu à peu devenir essentiellement un satellite de Paris, mais pour de toutes autres raisons : résidences secondaires du parc, emploi tertiaire.



Dans les années 30, l'horticulture tient une certaine place, avec plusieurs exploitations et une association ad hoc, qui cessera ses activités avec la guerre. Elle persiste aujourd'hui au Mesnil. Et dans le voisinage, il faudrait citer le rôle important des champs d'épandage d'Acheres.

Mais au moins une activité rurale va garder son importance jusque dans les années 1950-60 : les laitages, soit dans l'île de la Commune, soit à Fromainville. En bas de ville, le chemin des Vaches Et le bac, qui sert souvent à transférer des bestiaux d'un côté à l'autre du petit bras de Seine.

Enfin, la chasse reste pratiquée très tard, notamment sur l'île de la Commune. Et une armurerie restera ouverte rue des Plantes jusqu'aux années 2000.

Jusque dans les années 1980, il existait une "ferme" avenue de la Pelouse. Mais il s'agissait en fait d'un magasin-dépôt de différents produits, se fournissant notamment à la ferme de Fromainville.



Quelques "jardins ouvriers" (ou "familiaux") persistent sur le chemin de la Digue.