La santé à Maisons-Laffitte



Une image typique d'aujourdhui : voir notre étude sur l'évolution des professions



Retour aux thèmes . Retour à l'accueil mansonien . Retour aux rues et places . Dernière révision le 15/6/2022

En bref : les soignants


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Du « médecin de famille » aux cabinets collectifs) : souvenir de Dom Coutel : le docteur Biardeau (+1990): « Un jour j'étais un peu patraque. Ma mère, inquiète, m'emmena en consultation à son cabinet. Il habitait une belle maison à l’angle des rues Mugnier et Solférino, avec un jardin et de grands arbres ....
Après un examen avisé ....il se tourna vers ma mère et lui dit " un verre d'eau sucré le soir et cela ira mieux ", je ne devais pas avoir grand-chose » .
En contraste, le centre dentaire de la rue de Paris. A la fois "industriel" et convivial.

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Le CHC avenue Lavoisier en 1922. Manifestation contre sa fermeture, et aujourd’hui, clinique Vivalto avenue Eglé.

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La MGEN . Et maintenant, la télémédecine.

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Pharmacie : le robot chercheur de médicaments. Laboratoires d’analyse : la queue rue d’Achères, et un laboratoire de traitement automatisé.


Il y a toujours eu, sous une forme ou une autre, des médecins à Maisons-Laffitte. Et même des médecins des pauvres, puisque le conseil munici-pal, en 1880, se soucie de leur traitement.

Il y a eu très tôt des sœurs infirmières, en particulier celles qui ont occupé l’actuel ehpad du Belvédère, avenue Eglé.

C’est pour les jockeys qu’André Adèle (à vérifier) a créé le premier éta-blissement hospitalier mansonnien. D’abord avenue Lavoisier, puis ave-nue de Saint-Germain, puis avenue Eglé, où on appelle toujours « hôpital des courses » la clinique de Vivalto qui assure un premier niveau d’urgences. Au-delà, Maisons dépend des centres hospitaliers des envi-rons, essentiellement Saint-Germain et Poissy.

Est venue s’y ajouter la MGEN et son centre de soins, d’abord dans l’ancien Hôtel Royal, puis dans un vaste site propre, à l’entrée de l’avenue Molière. .

La médecine a été essentiellement pratiquée, jusqu’à récemment, par des médecins indépendants, parfois aidés d’une secrétaire ou d’une assis-tante.

Peu à peu, ils se regroupent en centres médicaux généralistes ou spéciali-sés . L’efficacité y gagne, mais le système encadre le contact humain mé-decin-patient dans une organisation - plus ou moins - impersonnelle.

Des formules avancées (comme celle de la Sageo, envisagée pour le par-king du marché) ont l’avantage de combiner un travail collectif et un sta-tut social intéressant pour les médecins, de manière à combler le déficit de médecins, surtout les généralistes.

La pharmacie, partenaire incontournable suit une évolution comparable Hier, d’assez nombreux pharmaciens d’officine presque seuls dans leur petite boutique. Aujourd’hui, ne subsistent à Maisons que les grandes pharmacies sur Longueil.

Et l’informatique va modifier profondément leur fonctionnement dans les années à venir, que ce soit avec la vente par correspondance ou l’automatisation des fonctions les plus répétitives, par exemple avec un robot fournissant les médicaments au comptoir sur simple frappe au clavier.

Il en va de même des laboratoires d’analyse, pour la partie chimique. En revanche, ce n'est pas tout de suite que l'on pourra se faire soi-même une prise de sang, si l'n n'est pas du métier.

L'avenir : l'IA prend l'initiative

1. Je l’attends pour mon compte avec assez d’impatience, car je ne suis pas satisfait de ce que mon font les médecins.
Ils font leur boulot, mais ils sont limités en information à tous points de vue.

2. On parle pas mal des cabines de téléconsultation, où on ira de plus en plus.

3. A mon avis, il va y avoir un changement de relation.
C’est l’IA qui prendra l’initiative de donner des avis, et dans certains cas de demander un passage en cabine, en consultation présentielle, en pharmacie… ou aux urgences.

Rien qu’à suivre ce que je fais sur mon clavier. A fortiori avec une caméra et quelques objets connectés, l’IA saura très bien ce qu’est mon état de santé. On y ajoutera facilement un bracelet connecté. Et le téléphone, à lui tout seul, comporte nombre de capteurs, ne serait-ce que des accélérations.

4. Et ça sera très bien.


Pour aller plus loin

Références documentaires . Images, photos, cartes postales

Les urinoirs

Notice pour le déclassement de la parcelle pour le centre de santé


Il existe sur la Commune deux établissements hospitaliers :
▪ La MGEN
▪ La Polyclinique
qui offrent nombre de prestations médicales à la population.

Toutefois, un état des lieux de l’offre de soins existante sur la commune a permis
d’identifier un besoin de renforcement et de développement du parcours de soins des
patients, notamment sur l’offre de soins de premier recours.

En effet, les données issues de l’ARS ont classé la commune :
▪ En 2018, en zone de vigilance pour les généralistes
▪ En 2019, en situation intermédiaire pour les kinésithérapeutes
▪ En 2020, en zone très sous-dotée pour les infirmiers

La densité des professionnels de santé est globalement inférieure aux moyennes
nationales surtout chez les IDE (Infirmiers Diplômés d’Etat), les Médecins Généralistes, les
Masseurs-Kinésithérapeutes et Orthophonistes.

En parallèle, l’âge moyen des omnipraticiens augmente avec un écart par rapport à la
moyenne nationale très marqué pour les IDE (0 % de moins de 40 ans contre 33 % en
France) et les médecins généralistes (60 % + de 60 ans contre 32 % en France).
La moitié des cabinets médicaux est composée d’un seul professionnel de santé
(seulement 15 % sont composés de plus de 4 personnes), ce qui fragilise les logiques de
remplacement en cas d’absence ainsi que l’accès aux soins.
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La Ville de Maisons-Laffitte a mis à disposition un centre médical permettant d’accueillir
cinq médecins ou professionnels de santé qui est malheureusement sous-occupé par
manque de candidatures.

Faisant suite aux conclusions de l’ARS et en complémentarité avec l’offre de santé existante
(cliniques, praticiens, commerces de santé), la Ville souhaite anticiper les départs à la
retraite de certains praticiens mais également faciliter le parcours de soins en développant
un programme proposant notamment, une offre de santé de proximité pluridisciplinaire
avec deux grandes orientations : un pôle soins de ville de premier recours et un pôle de
consultation de médecins spécialistes.

L’objectif est également de concourir à renforcer les liens Ville-Hôpital grâce à un lieu
centralisé de l’offre de santé libérale et faciliter le parcours de soins patient en réunissant
en un même lieu le maximum d’acteurs de la prise en charge d’un patient, quelle que soit
sa pathologie ou son âge, tout en développant les synergies et complémentarités
recherchées avec les établissements existants et entre professionnels.




Voeux du maire pour 2023


La Ville n’a de cesse de rechercher l’installation de médecins. A ce titre, elle a mis à disposition
des locaux municipaux 25 rue du Mesnil. De plus, elle a prévu des locaux dédiés au corps
médical dans de nombreuses opérations privées. Toutefois, Maisons-Laffitte n’échappe pas à
la situation nationale, comme le montre l’intention du gouvernement de recruter des
médecins étrangers. Heureusement, nous pouvons compter sur les urgences de la
polyclinique avenue Eglé et la MGEN, qui sont de fidèles partenaires de notre ville.

Pôle santé : qui est la société Sagéo, .

partenaire central du projet, me semble-t-il ?
Une visite à son site vaut le déplacement.
Nous développons peu à peu la question sur sur notre site.



Les associations à la manoeuve

Nos pharmacies Une espèce en voie de disparition ?

Santé, les lignes bougent


A court et moyen terme, le manque de médecins est préoccupant En 2022, me dit-on, il n'y a plus chez nous que trois généralistes de moins de 60 ans...


Dès 1801 on surveille les pharmacies. Et en 1884, on parle d'une maison close. Mais on s'inquiète aussi de la qualité de l'eau dans les puits, des décharges sauvages ..

Il fait bon vieillir à Maisons-Laffitte


, mais moins qu'à Montmorency.
Au classement du Parisien (1/10), nous arrivons au 20eme rang.


Philosophie et généralités


Généralités sur la santé

Projet de parking
Projet d'un centre de santé sur le parking du marché
Notes sur l'histoire du Centre hospitalier des courses, aujourd'hui clinique Vivalto



La concentration est forte en particulier pour les pharmacies. Il y en avait au moins trois en ville (rues Croix-Castel, des Plantes, des Platanes) et deux dans le parc (une figure encore sur Internet, avenue Vergniaud, l'autre était proche de l'avenue de la Pelouse).

Voir évolution des professions, localisation.

Voir notre page sur la religion à Maisons-Laffitte

Page 25 du PLU
Les associations mansonniennes concernées par la santé



Problèmes particuliers aux jockeys, leur association

La médecine a quadruplé ses effectifs ! Et cela ne suffit pas à la demande, puisqu'il est aujourd'hui très difficile à un nouvel arrivant de trouver un généraliste qui veuille bien le prendre en charge. Autour des généralistes se sont multipliés les spécialités, en particulier les ophtalmologues et surtout les dentistes. S'y ajoutent des enseignes de soins corporels. Il faudrait y ajouter les activités sportives, mais ces dernières sont largement le fait des associations. Cela s'explique en partie par le vieillissement de la population, mais aussi par de plus fortes exigences de bien-être et d'esthétique. Autrefois, on allait chez le dentiste pour une extraction ou le rebouchage d'une carie. Aujourd'hui, avec couronnes, bridges et implants, il n'est plus question d'ouvrir une bouche édentée qui gâcherait le plus gentil sourire.

Mais la pharmacie n'a pas suivi cette augmentation en nombre d'enseignes, bien au contraire (voir ci-dessus). Les petits pharmaciens d'hier ont disparu ou ont grossi, avec une série de trois ou quatre comptoirs pour les professionnels, au fond de boutiques dont la parapharmacie occupe l'essentiel de la surface



Personnes physiques et morales


Vivalto et MGEN
POPS RPA Ehpad

Au delà de Maisons: Marly, Neuilly, Paris


La situation actuelle à Maisons-Lattite


La clinique Sully, une maternité, a été transformée en Ehpad.

A Maisons commme ailleurs, les médecins se font rares, semble-t-il. Ici les plaques manquantes à la porte d'un cabinet rue de la Muette. Mais c'est une impression plutôt paradoxale.


Mais notre maire a réussi à nous garder des Urgences.


En 2017, manifestation contre la fermeture de l'hôpital des Courses


Rue des Plantes, santé pour les travailleurs


Un centre dentaire rue de Paris. Il s'en est ouvert un autre rue de la Muette. Voyez Doctolib.


Profiter de sa retraite


Et tout à une fin.

L'avenir

La santé, à Maisons-Laffitte comme ailleurs, va changer rapidement d'organisation dans la décennie à venir.
- évolution de l'offre
- évolution de la demande


Depuis les technologies proprement médicales ou d'organisation (téléconsultation) jusqu'à l'organisation de la distribution, avec par exemple une forte pression d'Amazon.

Annees anciennes



Téléphone (1891/038)

(nota : les débats portent sur les coûts)
Le Maire informe le conseil qu'il a convooqué la Commission chargée d'étudier l'installation du téléphone dans la commune, il
lui propose donc d'assurer l'intérêt à 4% de 18 000 fr. demandé pour cette installation.
Ce ne serait, dit-il, pas une lourde charge pour la commune, l'Etat rembourse tous les ans une partie du capital en raison des
recettes opéraes
...
M. Duverdy demande s'il ne serait pas plus urgent, si la commune veut s'imposer un sacrifice, de faire arriver par une conduite
générale, de l'eau potable provenant du puits artésien, aux fontaines de la commune alimentées actuellement par de l'eau de Seine,
tout le monde sait que les eaux du fleuve, chargées d'impuretés de toutes sortes et de débris organiques venant des égoûts
de Paris, transmettent facilement la fièvre typhoïde et autres maladies. Cette installation serait préférable à celle
d'un téléphone qui ne servirait en grande partie qu'aux jockeys et entraîneurs les jours de corse ; l'eau pure et salubre doit passer
avant tout.

M. Augendre répond que la proposition de M. Duverdy n'a rien de comun avec celle du téléphone.

M. le Maire propose au Conseil de rester sur sa propositon.

M. Georgee dit que la question du téléphone n'ayant pas été mise à l'ordre du jour,
il soit passé outre, et qu'aucun vote ne soit émis.

M. Duverdy demande que l'on fasse connaître au conseil à quel chiffre s'éleveraient les dépenses pour assurer qu'une conduite spéciale de l'eau du puits artésien aux fontaines. Quant à l'établissement du filtre, il n'y faut pas penser, le filtre n'arrêtant que les matières en suspension, celles qui sont en dissolution.

Rapport de la commission de l'urinoir. Conseil municipal 1892/063

M. Godet, rapporteur, donne, au nom de ses collègues MM. Georget et Doussinelle et au sien, lecture du rapport de la Commission, lequel est ainsi conçu :
" Messieurs, dans la séance du 11 courant, vous nous avez chargés de rechercher un endroit convenable pour établir un urinoir près de l'église.
"Votre commission s'est réunie à cet effet dimanche dernier à neuf heures du matin.
" Etaient présents MM. Granet, 1er adjoint, Georget, Doussinelle et Godet père
" La commission se renfermant dans le rôle qui lui était indiqué par le vote du Conseil, pour l'emplacement d'un urinoir adossé, a examiné plusieurs emplacements.
"1° Le mur de M. Durand
"Votre commission na pas hésité à repousser à l'unanimité cet emplacement comme étant impossible et gênant.
"2° Le pourtour de l'église, et à l'unanimité la Commission a été d'ais que le seul endroit convenable serait de placer cet urinoir entre les deux premiers contreforts, côté de la rue du Fossé.
"Cet urinoir serait entièrement dissimulé dans la saillie des contreforts.
"Au moment de l'examen de cet emplacement, notre Curé est venu se joindre à nous, et a longuement discuté cette question, et sa conclusion a été de nous déclarer qu'il était indifférent à la création d'un urinoir aux approches de l'église. Dans ces conditions, votre Commission vous propose l'emplacement indiqué ci-dessus, comme le seul convenable. Signé Godet. "
M. Trussy, Maire, combat les conclusions de la Commission. Suivant lui il y a lieu de placer l'urinoir rond qu'il a commandé et qui est exécuté.
Plusieurs membres lui font observer qu'il a agi ainsi sans autorisation du conseil et qu'il n'y a pas lieu d'accorder égard à ce qu'il a pu faire de son chef.
M. Duverdy, sans se prononcer au fond, demande que l'urinoir en question soit placé en tous cas en dehors de la grille que la fabrique se propose de faire établir autour de l'église.
M. Aubry propose que, vu les difficultés soulevées par cette question, d'abandonner purement et simplement le projet.
Il est procédé au vote sur sa proposition : 10 voix se prononcent en faveur et 10 voix contre. Mais le Maire déclare faire usage de sa voix prépondérante. En conséquence, la motion Aubry est repoussée.
Reste alors l'urinoir rond de la Mairie qui, voté par 12 voix en façade de l'église, a l'angle des rues du Fossé et de la Muette, dont la dépense est prévue au budget add.l de 1892 pour 765 F, avec dispense de devis et marché.
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