Noms Communs, Synthèses

5G

Avons-nous vraiment besoin de la 5G ? La planète s'y lance ventre à terre et antennes dans le dos. Ne serait-ce que pour résister à la poussée chinoise.... Raisonnable ?

- Revue de presse et références

Acier

- Industrie lourde par nature, et relevant du secteur privé, mais avec toujours une attention des pouvoirs publics, pour des raisons de stratégie et d’emploi.
- La gouvernance relève de grands industiels multinationaux et d'interventions étatiques.
- Fédération française de l'acier
- Revue de presse et références

Actionnaire

(Video)

Les actionnaires sont, dans le secteur privé, la principale "partie prenante" de la gouvernance.
Depuis quelques années, ils prennent conscience de leur responsabilité dans le fonctionnement des entreprises dont ils détiennent des actions, et sont de plus sensibles aux valeurs extrafinancières (ISR, écologie), mission).
- Revue de presse et références

Art

Ici la gouvernance n’a rien de simple entre la radicale indépendance de l'artiste, les autorités morales et religieuses, et tous les dispositifs intermédiaires, sensiblement différents selon les formes d'art (musique, peinture, architecture...).
Et symétriquement, l’art est aussi, qu’il le veuille ou non, un moyen ou du moins un volet de la gouvernance, depuis l’autorité domestique jusqu’au réalisme socialiste… Ou simplement, il représente la gouvernance (Sacré de Napoléon par David, Phryné devant l’aréopage…).
Enfin, la gouvernance est en elle-même une forme d’art, conjugaison de compétences techniques et d’intelligence humaine.

- Voir la notice gouvernance de l'art
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Associations

Les types d’association sont multiples, souvent assortis de règles particulières pour leur gouvernance. Par exemple les partis, les syndicats, ou les associations d’intérêt public (voir Legalstart)

Bien des associations ont des problèmes de gouvernance du simple fait du courrier électronique. Au sièc&ele dernier, la correspondance avec les membres passait par la machine écrire et la Poste. Dès que l'association prenait de l'ampleur, cela exigeait du personnel, des locaux, et des frais de papier, timbres, etc. En outre, beaucoup d'associations éditaient des bulletins ou revues plus ou moins luxueuses. Des cotisations non simplement symboliques étaient donc indispensables... et dé& lors, pour voter à l'Assemblée Générale, il fallai avoir payé (ou payer sur place). Les frontières étaient donc claires entre membres et non-membres, et les régles de quorum assuraient la régularité des votes.

A partir du moment où quelques bénévoles peuvent faire le courrier, voire les revues, sur leur ordinateur personnel, et correspondre par mails avec les membres, on peut très bien se passer de cotisations. Alors, qui est membre ? Et qui a le droit de voter ? Or l'Assemblée générale n'est pas toujours une simple formalité, et l'élection dans les formes du conseil d'administration, suivie de celle du pr´sident, sont des facteurs indispensables de légitimité dans des structures qui peuvent exercer d'importantes responsabilités et disposer de fonds substantiels.

On parle assez peu de leur gouvernance, sinon pour rappeler qu’elles sont régies par la loi de 1901. Cette loi est souple et laisse une large liberté d’organisation et de fonctionnement.
Les associations sont très variées
- dans leur dimension, depuis un club de boules local jusuq’aux grandes ONG internationales
- dans leurs objets: distractions en comun philanthropie, action militante
- par leur degré de structuration; à la limite les Gilets Jaunes sont une association qui se refuse à être structurée.
- les associations médico-sociales, souvent sous le régime d’une régulation tutélaire (voir commentaires dans le livre ci-dessous)

- Document du gouvernement sur la gouvernance des associations

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Autonomie

Ce n’est pas directement un concept de gouvernance. Mais, des voitures et des armes autonomes aux efforts d’horizontalité (voir ce mot), l’autonomie est un concept majeur. Il est trop souvent perçu de manière binaire: on est autonome (et libre) ou pas.
C’est beaucoup plus complexe et intéressant que cela. Voir notre conférence sur ce thème à l'Institut Fredrik Bull.

- Revue de presse et références

Boucle

La gouvernance c’est, autour de l’équipe dirigeante, toutes les «boucles de contrôle» qui en assurent la légitimité et le bon fonctionnement.


Boucle? Voilà qui nous ramène au bon vieux feeback (rétroaction), un terme technique, avec son joli schéma électronique classique.

Mais derrière la technologie se profile la cybernétique, aux origines nettement plus ambitieuses comme) «étude des moyens de gouvernement», pour Ampère (1834). Exactement l’objectif du site gouvmeth.com!
En fait, le terme serait tombé en désuétude si Norbert Winener ne l’avait pas fait redécoller avec son livre Cybernétique et Société (The Human Use of Human Beings, 1950, 1954).

La boucle, c’est aussi un élément fondamental de l’autonomie selon Scharre.

En gouvernance, les boucles de contrôle consistent à valider le travail d’une équipe de management (la «gouvernance» en tant que groupe) par un autre groupe. Par exemple:
- l’équipe de direction d’une entreprise par le conseil d’administration (représentant le groupe des actionnaires)
- l’équipe gouvernante d’un Etat ou d’une collectivité territoriale par son électorat, mais aussi par les assemblées et bon nombre de «conseils»: conseil d’État, conseil constitutionnel, cour des Comptes…
- les comptes d’une entreprise par le Commissaire aux comptes
- n’importe quelle organisation par les pouv oirs publics de la collectivité où elle exerce (inspection des impôts, conseil supérieur de l’audiovisuel..).

Ces boucles fonctionnent normalement sur un le plus souvent annuel, mais parfois plus long (mandatures des pouvoirs publics), ou plus cours (conseil d’administration, conseil municipal…), et presque immédiatement en cas d’urgence.

Cadres

Ils sont plus directement associés à la gouvernance que les simples salariés. La revue «Cadres», qui semble très proche de la CFDT, publie chaque trimestre un numéro à thème. Par exemple:
- Nouvelles relations d’emploi (juin 2020): subordination, autonomie, initiative, responsabilité
- Crises et régulation sociale (mars 2020): engagement syndical, cops intermédiaires, inventer un parlement de la société
- La charge de travail (juin 2019)
- Guide du manager (focus Fonction publique), juin 2018
- Travailler avec l’intelligence artificielle, décembre 2018, l’IA étant vue assez largement: «Une intelligence artificielle est un programme informatique visant à effectuer, au moins aussi bien que des humains, des tâches nécessitant un certain niveau d’intelligence»

Client

Une des partie prenantes de l'entreprise.
Les clients s’expriment par leurs achats. La boucle de régulation passe donc par le marketing est ses prévisions, par les actions de publicité et de promotion, par les dispositifs matériels d’achat (en magasin, par correspondance, en ligne) et par la remontée de ces informations vers le management.
Les clients s’unissent parfois en groupements d’achats ou en associations de consommateurs de type varié, par exemple UFC Que choisir. Ou des associaions d’usagers (nombreuses références sur Internet)

Coopération

Présentation générale: Cet article est à vocation générale, les articles coopérative et mutuelle traitent des spécificités de ces deux types de structures. Il y a de multiples types de coopératives (Scop, SCIC…).

Lacoopération est une forme d'organisation collective qui entend promouvoir dans le domaine économique et social un système fondé sur une vision partagée des différents acteurs, dans un esprit d'intérêt général, au service de toutes les parties prenantes. Cela suppose un certain degré de confiance et de compréhension. La coopération, antagoniste à l'esprit de concurrence entendu sous sa forme libérale, conduit à réviser les modes de fonctionnement ainsi que les relations économiques pour les subordonner à la réalisation de finalités plus sociales et plus solidaires. Cette recherche du bien commun peut se manifester sous une pluralité de formes :

- sous des formes spontanées, souvent individuelles, en particulier avec les systèmes d'échanges locaux (SEL)

- sous des formes organisées avec l'instauration de structures d'économie sociale, par l'initiation et la propagation de comportements d'économie solidaire) ou par l'emploi de nouvelles formes de contrats (Cf l'exemple des logiciels libres avec le principe de copyleft).

Dès que l’entreprise devient importante, la forme coopérative rencontre différentes difficultés, notamment:
- le processus décisionnel (un homme, une voix) devient plus difficile à mettre en œuvre et peut buter sur un veto bloquant;
- les rémunérations des dirigeants ne peuvent pas être trop élevées; la tentation est alors forte pour les meilleurs de passer au secteur privé traditionnel.

Humain


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