Nos temps et rythmes

De clochers au téléphone portable

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"Dans le temps" le temps était rythmé d’abords par la nature, bien sûr (jour/nuit, lunaisons saisons),

Mais plus encore, dans le monde chrétien, c’est le temps liturgique qui cadre tout :
- l’angélus (matin, midi et soir), En 1872, le conseil municipal vote une rémunération pour le bedeau chargé de sonner l’angélus
- la semaine (repos dominical),
- les fêtes fixes ou mobiles, centrées sur le temps pascal.

L’Eglise d’ailleurs a baptisé une partie des moments païens de l’antiquité (Chandeleur pour la fête des Lucernaires, Saint-Jean pour le solstice d’été).

Pour chacun, c’est la fête de son/sa patron(ne) que l’on célèbre, bien plus que son anniversaire. C’est vrai aussi pour les corporations voire les villes.

Une multitude de dictons rattache la météo aux saints : « S’il pleut à la Saint-Médard… »
La Révolution a tenté de remplacer tout cet ensemble par une construction plus logique. On en trouve brièvement trace dans les conseils municipaux de l’époque. Mais la semaine de dix jours et les nouveaux mois n’ont pas tenu longtemps ;

Bien sûr, le 14 juillet devient un repère incontournable, prolongé par la fête patronale/communale.

Et puis l’histoire ajoute ses propres dates : 15 août (vœu de Louis XIII, anniversaire de Napoléon, mais aussi fête de l’Assomption), 11 novembre (armistice), 8 mai (fin de la guerre en Europe)…

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Notre calendrier est de plus en plus marqué par des fêtes juives, musulmanes, chinoises (nouvel an) ou américaines (Halloween).
Et n’oublions pas le « social » : 40 heures, week-end, congés payés.