L'usine de borax


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Les cheminées de l'usine vues depuis le pont de la gare. L'ouragan de 1893.

Retour rue de Mexico . Retour au tableau de bord . Dernière révision le 27/1/2023


En bref : la seule usine importante que Maisons ait connue


Avec le port et son chantier naval, l'usine de Borax est une des seules "zones industrielles" que la Ville aurait pu chercher à conserver et à développer. Mais, avant Jacques Myard, " l'attractivité éonomique" n'est pas à l'ordre du jour.

Installée à une date qui reste à préciser, l'usine occupe tout le terrain entre l'avenue de Poissy, la rue des Loges, la rue de St-Germain et la rue de Mexico, comme on le voit sur le plan de 1905. Le minerai et le produit fini passent par la gare de marchandises, toute proche. Les scories, blanches,sont déversées en bordure de Seine, rue des Côtes.

L'usine employait plusieurs dizaines de personnes. La guerre de 14-18 a dû la priver d'une partie de ses employés. Elle comble les vides en employant, en 1916, 62 réfugiés belges.

L'histoire de l'usine reste assez mystérieuse. Le point le plus notable, c'est l'indifférence de la ville et de ses habitants au devenir et aux drames de cette aventure industrielle. Et d'ailleurs aussi l'insouciance de ces entrepreneurs à la communauté urbaine qui les entoure, au point, dans les années 1860, de construire en plein travers d'une sente communale.

Non seulement indifférence, mais gêne : en ce quartier qui devient de plus en plus résidentiel. En 1895, le conseil municipal est saisi d'une plainte pour bruit excessif. Le directeur de l'usine reconnaît le fait. Et probablement fait quelques réparations. Et cela deux ans seulement après la tornade qui l'a ravagée...

Le déroulé historique


Origines

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L'usine d'après un prospectus ancien (signalé par M. Henry). Mais ce n'est pas à Maisons

Sur le site actuel du Borax Français : "La première société Borax Consolidated Limited a été créée en 1899 puis par la suite rachète Maisons-Laffitte et devient alors Borax Français en 1902. Dès son arrivée sur le site dunkerquois, l'entreprise fabrique du borax déshydraté ainsi que de l'acide borique en paillettes spéciaux (sic).

1864 : "Mr Vellu a construit une usine rue de Mexico"


L''entrée principale était avenue de Poissy. Mais nous n'en avons aucune photographie.

Conseil municipal du 4 juin

Considérant que dans le dire de m. Vellu, il demande que le chemin de Mexico passe tout le long de sa propriété qui à dire repose sur un intérêt personnel, le réclamant désirant avoir une façade sur la nouvelle voie.

Considérant que le tracé soit en ligne droite soit en longeant la propriété Vellu, se raccorderait pas mieux le chemin de Mexico sur la sente du bois...

que d'ailleurs c'est le sieur Vellu qui, en construisant au travers de l'ancienne sente no 7 a empêché que le chemin de Mexico ne peut être tracé en ligne droite parce qu'il a placé dans ce qui aurait dû être la ligne droite une usine qui coûterait aujourd'hui fort cher à exproprier

..(le conseil) persiste dans ses délibérations précédentes, octobre 18 novembre 1863 et 22 janvier 1864...

La tornade de 1893


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En 1893 une tornade traverse la ville. L'usine est presque entièrement détruite. Mais le conseil municipal n'y fait aucune référence. En revanche il organise une collecte pour les sinistrés particuliers, sans une ligne pour les ouvriers mis au chômage.

Pages des délibérations du conseil municipal
1893 11/6 Victimes_Cyclone.jpg
1895 Cyclone.jpg

Deux ans plus tard : une usine trop bruyante


Conseil municipal du 19 décembre 1894
Police. Pétition contre l’usine de Borax. Constitution d’une commission

M. le Maire donne lecture d’une lettre de protestation au sujet du bruit occasionné par les machines de l’usine sise route de Poissy et rue St Nicolas.

M. le Maire déclare qu’il n’y a rien à faire et donne lecture à ce sujet d’une lettre de M. Le Préfet de Seine et Oise.

M. Augendre demande l’avis de l’Administration à ce sujet, vu que le Maire ne peut et ne doit se désintéresser du repos des habitants d’un quartier qui sont continuellement dérangés par le bruit que font de puissantes machines et qu’il doit prendre leur défense et qu’une Commission nommée à ce sujet devrait constater les dires des plaignants et que son rapport servirait en cas de procès, ne pouvant mettre en doute les plaintes des voisins de la dite usine.

M. Panseron estime que les réclamations formulées demandent une solution par voie administrative, le préfet ayant dit que cet établissement n’est pas classé parmi ceux incommodes en 1ere catégoeie, mais qu’au-dessus toute décision de la Préfecture il convient d’invoquer la loi.

M. Augendre demande la nomination d’une commission de trois membres chargée d’examiner les réclamations des plaignants.

Le conseil adopte cette proposition et sont nommés MM Augendre, Appert et Granet

Conseil municipal du 11 février 1895. Rapport de la commission

Le rapport dont la teneur suit a été déposé par la Commission chargée par le Conseil de procéder à une enquête sur la réclamation formulée par les voisins de l’usine de Borax qui se plaignent des trépidations causées par le fonctionnement du broyeur de l’usine.

Messieurs,

Dans la séance du Conseil M.al en date du 19 décembre dernier, vous avez nommé une Commission de 3 membres, commosée de MM Appet, Granet et Augendre, chargée de faire une enquête sur la légitimité des griefs invoqués contre l’usine de borax par ses voisins immédiats, se plaignant du trouble apporté à la libre et paisible jouissance de leurs propriétés par suite de l’installation d’un broyeur d’une force puissante dans les bâtiments de la dite usine.

A cet effet, votre Commission, sous la présidence de M. Favrot, 1er adjoint, s’est réunie le lundi 7 janvier et, après installation s’est rendue sur place à l’effet de contrôler les affirmations contenues dans la pétition déposée par les plaignants.

Reçue par M. le Directeur de l’usine, et guidée par lui, la Commission a constaté que l’appareil en question est installé dans un bâtiment en planches avoisinant la rue de Mexico proche de l’avenue de Poissy. Il se compose de deux roues en fonte circulant verticalement autour d’un axe sur un plateau porté par un massif en maçonnerie d’environ deux mètres de profondeur. Cet engin n’est pas de dimension considérable, le diamètre des roues est d’environ 1m50.

M. le Directeur nous a déclaré que l’installation du broyeur avait été fait d’une façon normale et qu’il attribuait le bruit et la trépidation causés par son fonctionnement non à la disposition de l’installation, mais au broyeur lui-même, construit de telle manière qu’il se produit un ripage qu’on pourrait éviter si l’appareil était seulement réparé. Il ajoute qu’une défectuosité, reconnue depuis le début, avait été signalée au constructeur et qu’un échange de lettres avait eu lieu en ce moment, à l’effet d’arriver à une entente pour établir les responsabilités ; qu’en tous cas la Compagnie ferait le nécessaire pour donner satisfaction aux plaintes reconnues fondées des voisins de l’usine.

En présence de ces déclarations spontanées, la tâche de notre Commission est devenue très facile. Il ne lui restait qu’à en prendre acte et l’enquête qu’elle se proposait de faire devenait inutile par suite de la reconnaissance délit par ses auteurs mêmes.
En conséquence, votre Commission vos propose :
1° de reconnaître le bien-fondé des plaintes contenues dans la pétition présentée a Conseil M. al par les voisins de l’usine de Borax.
2° d’exprimer le vœu que satisfaction soit donnée à ces réclamations
3° et de charger l’Ad.on M.le de vouloir bien transmettre aux intéressés une copie du présent rapport pour leur usage comme moye de défense au cas où ils seraient forcés de recourir à une action judiciaire.

Signé Augendre, rapp.r Farrot, Appert et Granet.

Après la lecture du rapport ci-dessus, M. Foucher demande si un début de satisfaction a été donné aux plaignants.

M. le maire répond qu'il a entendu dire que la Cie du Borax a déjà reçu une sommation préliminaire de poursuites judiciaires.

M. Foucher exprime alors l'avis que la Commission devrait être maintenue dans ses pouvoirs afin de suivre l'affaire et d'être toute prête à intervenir au moment opportun.

M. le maire ne partage pas cette opinion. Il estime que la municipalité a fait tout son devoir en donnant un appui moral aux plaignants ; que son rôle doit se borner à cela et ne saurait, d'ailleurs, aller au-delà ; c'est pourquoi il propose au Conseil d'adopter purement et simplement les conclusions du rapport de la Commission.

Cette proposition, qu'il met aux voix, est adoptée à l'unanimité.

Copie des pages des Archives. 1895

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La situation en 1907


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A gauche, les cheminées de l'usine vues depuis la gare, (peut-être avant le sinistr). A droite, un extrait du conseil municipal de 1907

- Le plan de 1905 la montre bien en place, avec un bâtiment principal et un bâtiment annexe, mais sans donner de détails.

A aucun moment après le sinistre, on ne voit la Ville se préoccuper de préserver ce patrimoine industriel

Chose curieuse, en 1907, la commune veut "ouvrir le chemin vicinal ordinaire 3". Dans le tableau des offres à notifier aux propriétaires, figure bien la société du borax, mais le propriétaire actuel est inconnu est le terrain est en friche.

Voir les originaux des Archives :
Borax.jpg
Borax.jpg

1911. Une association d'entraide


- En 1911 est créée l'association "La Solidarité des ouvriers et employés du Borax français". Est-ce un syndicat pour une entreprise en activité, ou une association d'entraide et de souvenir entre anciens de l'entreprise.

1916


"En juin 1916, 62 réfugiés belges travaillent à l'usine de Borax" ( Bulletin municipal d'octobre 2014).

1926-27 Le lotissement

(Pour plus d'exactitude, voir les photographies des pages originales aux Archives) :
Borax_Talus
Borax_Lotissement.
Borax_1927_4.
Borax_1927_3.
Borax_1927_2.
Borax_1927.
Borax_22.jpg
Lotissement de l'ancienne usine de Borax

C'est donc vers les habitations que s'oriente le propriétaire, en tous cas un lotisseur parisien veut vendre tout le terrain de "l'ancienne usine de Borax". La municipalité se porte acquéreur de quelques lots,

Cependant la Ville envisage d'utiliser certains lots. Elle achète des terrains, notamment pour la construction d'une salle municipale.

M. Le Maire soumet au Conseil, conformément aux dispositions de l'article II de la loi du 14 mars 1919, un dossier présenté par M. Fragnière François, demeurant au Vésinet, 17 rue de la Borde, en vue de la création d'un lotissement sur l'emplacement de l'ancienne usine de borax, située entre la rue de Poissy et la rue Saint-Nicolas.

Ce dossier comprend :
1. Le plan d'aménagement du terrain,
2. Un programme indiquant les conditions dans lesquelles le lotisseent sera établi (voirie, distribution d'eau, ... de gaz, d'électricité, ... des matières usées; ...
3. Le cahier des charges et conditeions générales qui sont imposées par le lotisseur aux futurs acquéreurs des terrains,
4. L'avis de la commission sanitaire ... Versailles, concluant à l'approbation du ... ... suivantes.
1. Tous les travaux de viabilité, chaussées, trottoirs, canalisations, égouts, conduites d'alimentation en eau et éclairage seront effectuées dans les règles de l'art suivant les indications de la municipalité de Maisons-Laffitte, en n'y employant que des matériaux de qualités ... exigées pour les travaux communaux de même nature,
2. Spécialement, au point de l'évacuation des matières usées, l'établissement de puisards sera formellement ... Les canalisations d'égouts ne recevront que des eaux pluviales ou ménagères et les fosses d'aisance seront fixes et étanches.

M. Le maire déclare que ce projet a été examiné particulièrement par la Commission compétente, et que celle-ci est d'avis de l'adopter, sous les réserves formulées par la commission sanitaire et, en outre, à la condition que l'article du cahier des charges, relatif à l'état du terrain sera complété de la manèire suivante :

" Chaque acquéreur devra prenre les terrains .. dans l'état où ils se trouveront lors de l'entrée en jouisance, avec leurs aisancees et dépendances, sans exception ni réserve et sans garantie de la nature du sol et du sous-sol, même sur les emplacements des anciennes constructions et excavations, de tous vices ou défauts apparents ou cachés, jours, vues, mitoyennes, servitudes, passages, alignement.

Sur la proposition de M. Magibert, appuyée par M. Garudrooit et plusieurs membres du Conseil Muncipal, il est stipulé, en outre :

1. que les terrains en bordure des deux rues à ouvrir seront grevés d'une servitude de "non aedificandi" sur une profondeur de trois mètres à partir.. approuvés.

2. Que les lots Nos 11, 12, 13 et 13, reptrsentant une superficie totale de 1188 mètres carrés, seront réservés pour les édifices et services publics, moyennant une indemnité fixée soit à l'amiable, soit suivant les règles des expropriations ordinaires.

Au sujet de cette indemnité, M. le Maire déclare que le lotisseur a été pressenti, en vue d'un arrangement amiable, par M. Loutelier, délégué à cet effet par la Commission de la voirie. Il donne la parole à ce dernier, en l'invitant à rendre compte du résultat de sa démarche.

M. Loutelier donne lecture du rapport suivant :

"Délégué par la Commission de la Voirie pour demander au propriétaire du lotissement de l'ancienne usine de borax quelles seraient les conditions de vente pour une portion de ce terrain sur lequel la Commission avait porté son choix, je me suis mis en rapport avec M Fragnière.

"Après examen du plan de lotissement, il avait semblé à votre Commission de la Voirie que les lots nos. 11, 12, 13 et 14 du plan d'ensemble situés au carrefour de l'Avenue de Poissy et de la première rue à ouvrir, à la suite de la rue Mexico 'NDLR : emplacement actuel de la caserne des pompiers et de services municipaux) étaient susceptibles de retenir plus particulièrement l'attention.

"J'ajoute que l'îlot considéré par des 4 lots est exactement en face du terre-plein au croisement des Avenues de Poissy, rue du Bois Bonnet et rue des Canus, par conséquent en un point où un réseau de voies de belles largeurs assure des dégagements faciles.

" L'ensemble présente une surface approximative de 1188 mères avec une façade de 35,10 sur l'avenue de Poissy et de 40m75 sur la voie future dénommée rue Georges V. Ce terrain permettrait une utilisation pour divers édifices que le développement de notre Ville, une situation financière appropriée pourrait ultérieurement justifier

"Votre commission de la Voirie avait fixé le prix limite de proposition d'acquisition à 100 000 francs.

"Je dois avouer que M. Fragnière ne s'est pas arrêté à cette proposition et qu'il l'a tout de suite rejetée.

"Je lui ai alors demandé de faire un geste désintéressé, en insistant sur la situation précaire et difficile de la Trésorerie des Communes, de me formuler néanmoins ses toutes dernières conditions et les voici résumées avec les considérations de M. Fragnière.

"Ce dernier escomptait ventre les terrains que nous avons retenus deux cent francs de mètre à des particuliers, il m'a fait très justement ressortir que, parfaitement situés et les plus rapprochés de la gare, ces lots, dont la surface de chacun varie de 257 à 342 m2, trouveraient dans un délai plus ou moins rapproché des acquéreurs.

Il avait déjà... ... ( de notre collège M. Massillon (?) ).. pour la Ville, le prix d'aqisition à 180 F le mètre.

"Finalement, pour témoigner de son désir d'être agréable la Villle, il consentirait à.diminuer de...... 190 F le mètre.

"Les conditions de règlement seraient les suivantes :
1. L'ensemble payable en quatre annuités
2. Intérêts à 1% (?) l'an.

Signé Loutelier.

Ayant entendu le rapport qui précède, le Conseil en donne acte à M Loutelier et l'en remercie

Ensuite l'Assemblée, consultée par M. Le Maire, au sujet du lotissement ci-dessus exposé, émet l'avis qu'il y a lieu d'approuver ce projet sous les réserves qui s... formulées et qui sont expressément adoptées.

Les acheteurs ne semblent pas se précipiter. Sur le plan de 1931, il y a encore peu de constructions, mais déjà la chapelle Sainte-Thérèse, pour laquelle l'association diocésaine s'est portée acquéreur dès 1927, sans doute en négociant sur les prix, car ses fonds sont limités.

En revanche, presque tout est bâti sur le plan de 1936. Et sans beaucoup de modifications par la suite, avec beaucoup de pavillons de cette époque. Sauf la caserne de pompiers qui est construite ans les années 1950.

Reprise à Dunkerque après la guerre


En 1827, une mine souterraine de minerais boratés est découverte en Californie et devient en 1956 un gisement important qui alimente depuis ce jour Borax Français. C'est après la guerre que l'entreprise reprend la production et intègre le groupe Rio Tinto en 1968. "

"Le mont blanc" pour les enfants


.(photo aérienne)
Les scories en bords de Seine restent en l'état jusqu'aux années 1980. Elles forment "le mont blanc", que les enfants s'amusentt à descendre en glissant.

1989; à Coudekerque

L'actuelle société du Borax Français, est fondée en 1989 à Coudekerque (Nord).

Vers 2000, lotissement du Mont Blanc




  • Vers 2000; ce grand talus a été nivelé et construit d'un ensemble de petites maisons au 101-193 rue des Côtes. .On voit bien sur la photo le bout des bâches d'isolement et des évents, sans doute destinés à évacuer les gaz émis encore par les scories (?) sont visibles de près.

Notes et documents


Références documentaires
Photos et cartes postales

Un album de belles images sur
le site des Petites Ecuries

Sur le borax en général voir Wikipedia

Souvenirs de Dom Coutel

7/2023
nous avions alors à Maisons.
Un lieu que nous les gosses adorions .
Nous y allions le jeudi toute la journée.
Sur ces pentes aimions dévaler.
Les fesses sur des cartons nous glissions.
toujours à fond.
Nous rentrions nos culottes courtes déchirées.
Mais promettant de très vite nous retrouver.
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C’était dans le prolongement de la rue de la Digue allant vers le Mesnil , en bordure du petit bras, les grandes personnes disaient que c’était une décharge de Borax , nous nous l’appelions le Mont Blanc.
Laissés à l'abandon depuis de nombreuses années, les terrains pollués du 101-103, rue des Côtes, d'une superficie de 1,4 ha, sont désormais urbanisés avec une voie privée , la dépollution fut faite par Brownfields, entreprise spécialisée dans ce domaine et…… promoteur immobilier. !
Exploité jusque dans les années 1930 par le Borax Français, le site est devenu ensuite la propriété d’Unilever Des résidus contenant du sel de bore y ont été entreposés.
Désormais, la pollution avec de vastes bâches que nous espérons solides et étanches sera confinée, cela constitue une solution éprouvée et sûre », a estimé...... la mairie ! ..
Le Borax est agent chimique, qu'on retrouve notamment dans les lessives, mais aussi les engrais, les composants électroniques ou le nucléaire, est classé comme toxique depuis 2008, notamment pour ses conséquences sur la fertilité. Sa présence dans l'eau ne peut être supérieure à 1 mg/l pour que celle-ci soit potable.
« En cas de pluie abondante, le terrain se charge de borax qui finit par atterrir en contrebas dans la Seine… malgré des bâches retenant les eaux de ruissellement », confie fataliste Pierre Larralde, de la société Brownfields,

Therese Atencia Dutardre
Moi aussi en tant que fille , j aimais bien descendre le mont blanc sur des cartons , c ' est vrai que les petites culottes avaient du mal à résister . Il y avait du monde le jeudi .

Gérard Finet
. et les garçons ricanaient. Dans les années 50 vous n'étiez pas nombreuses, les filles. Et pas de pantalons......

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Cartographie


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Le quartier sur les plans de 1905, 1931 et 1936