"La révolution bourgeoise selon Vili Lehdonvirta"



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Une des qualités du livre "Cloud Empures" de Vili Lehdonvirta, c’est qu’on peut assez bien le résumer.

I. Les grandes plateformes

  • 1. Les grandes plates-formes partent d’une idée assez simple, voire assez généreuses
2. Mais dès qu’ou ouvre des espaces libertés, petits malins, connards et salopards s’y engoouffrent.
3. Les plates-formes sont donc obligées de faire un travail de nature législative (principes, algorithmes) et judiciaires (modération, arbitrage des conflits)
4. Mais leurs patrons ne sont finalement guidés que par le pognon.
5. Donc (et Lehdonvirta est très critiques), ce sont finalement des dictatures, exerçant pour leurs eul profit des fonctions régaliennes (législatives et judiciaires).

Comment en sortir ?


II. Quelques essais d’actions collectives montrent qu’on peut obtenir des résultats

III. Fausses pistes

1 .Les lois antitrusts. Mais elles relèvent des Etats, varient beaucoup d’un Etat à l’autre. Donc son difficiles à appliquer à des plateformes non territoriales par nature.
2. Leur appliquer les règles de services publics. Difficile.
3. Revenir à la position très libérale et censée auto-régulatrices des débuts de l’Internet. C’est la posistion de l’EFF. Irréaliste

IV. Alors :Une révolution « bourgeoise »

1 .Les aristocraties médiévales ont peu à peu été obligées, notamment en raison du progrès des outils informationnels (taxation, comptabilité…) de faire naître des catégories intermédiaires à forte compétence.

2. Ces classes intermédiaires ont fini par prendre le pouvoir au 19e (Révolutions européennes, autonomie des Etats-Unis).

3. On peut penser qu’il en va de même pour Internet (voir le point II). Et que c’est la seule voie possible.