Le forum des associations


Retour aux associations . Retour à l'accueil mansonnien . Dernière révision le 16/9/2022

Le forum de cette année a été un beau succès, comme le montre la vidéo publiée par le conseil municipal. https://www.youtube.com/watch?v=eXXp6mVgt7U
Il a aussi posé deux questions de limites, presque symétriques. En effet, une association propose :
- 1. des services culturels sportifs, culturels...
- 2. un espace d'engagement pour les bénévoles.
1. Le forum mansonnien fonctionne surtout comme une sorte de marché des prestations sportives et culturelles. On y vient pour inscrire ses enfants (USML notamment) ou pour préparer son année personnelle (culture, méditation...).
Mais des entreprises privées en proposent aussi . En particulier les pratiques équestres, par exemple, essentiel pour notre "cité du cheval", mais absentes du forum.
Peut-on combiner ces deux formes d'offre ?
2. L'engagement bénévole associatif a presque toujours une dimension politique, en particulier sur l'urbanisme. Il peut alors contrarier les orientations de la municipalité Notre maire y voit un danger, qui l'a conduit à afficher le 17 août un arrêté excluant du forum les associations "ayant une action politique". Mais où est la limite ?

Où est la limite de "action politique"



Un cas clair : les partis politiques. Et, vu leur quasi-disparition dans les dernières élections municipales, les "listes" : AML, TPML, EGML, Je m'mengage.

Les cas moins clairs :
- ADDQMML, Qualité de ville. Et les groupes Facebook.

- Associations qui n'ont pas voulu y être : Secours catholique, Parachutisme


Où est la limite de "privé"

La règle des quatre P

- Les associations de commerçants. A première vue je n'en vois qu'une : AEML (Association des entrepreneurs de Maisons-Laffitte), dont le seul rôle est l'organisation de la brocante.

- Les cas moins clairs :
- L'Ermitage, subventionné en tant qu'associations
- A2D, association importante, presque une entreprise.

Une ambivalence qui n'est pas propre à Maisons

Cette situation n'est pas propre à Maisons-Laffitte. Citons par exemple Henri Mandras (La seconde révolution française, 1965-1984. Gallimard 1988) :

Pour assurer les relais entre la mairie et les habitants, de nombreuses associations se sont développées depuis vingt ans, certaines à l'initiative de a mairie elle-même, dont elles sont en quelque sorte les services extérieurs, d'autres au contraire à l'initiative des militants de telle ou telle activité, de telle ou telle tendance, qui souvent contestent l'action et la politique de la municipalité.
La municipalité est censée représenter l'intérêt général, tandis que les associations ne représentent que les intérêts d'une fraction de la population.

Pour avoir droit aux aides financières nécessaire à ses activités, une association doit être reconnue par la municipalité, légitimée en quelque sorte par elle. De son côté, pour agir et toucher les citoyens, la municipalité a besoin du relais des associtions.

( suivent deux autres paragraphes substantiels).