Boucherie chevaline




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Note de Dom Coutel et dialogue en aout 2023


Reprise de l'exposé précédent, et nouveau dialogue.


- C'est faux les boucheries chevalines n'était pas tabou dans le monde des chevaux vous aviez beaucoup de propriétaires d'entraîneur de jockey qui mangeaient de la viande de cheval et bien au contraire c'était très bon pour la santé il fallait simplement pas en abuser mais ce n'est pas du tout du tout tabou maintenant il y en a plus donc voilà mais n'empêche que moi je connais beaucoup des gens des chevaux qui aimeraient bien encore en manger

- Cela est certainement une grande preuve de leur amour des chevaux ,au point de les manger. J'aime mon chat,dois je le passer à la broche pour lui prouver mon attachement Quid de ma famille '?

- La viande de cheval est beaucoup moins grasse et beaucoup plus riche en protéines que le bœuf. A la sortie de la seconde guerre, on conseillait d'en faire manger aux enfants pour leur développement physique. Quant à ne pas en manger pour des raisons sentimentales, j'en doute. Je me trompe certainement, mais je ne suis pas certain que tous les professionnels aient un Amour (avec un grand A) inconditionnel pour tous leurs pensionnaires. Que dire des éleveurs qui mangent du veau ou de l'agneau qu'ils ont vu naître ? Un entraîneur ne peut pas n'être qu'un "sentimental" il me semble qu'il y a aussi un "petit" côté financier.

- J'ai toujours entendu dire que c'étaient les chevaux de course accidentés et impossibles à soigner qui étaient abattus et livrés en boucherie.
- Mmme écho mais pas que....

- Le boucher chevalin de Maisons-Laffitte, Pierre Delafosse était propriétaire de chevaux de course, dont un crack "Quo Vadis" qui a gagné le prix du président de la république en 1956. Je ne pense pas que celui-çi ai terminé en steack dans la boucherie 🤣

- M. Delafosse* n'était pas boucher hippophagique. A Maisons, il y a eu Herrier (av. de Poissy), Wlamynck (rue de Paris), Hamon puis Le Pennec (rue Solférino). * Là où il vient d'y avoir une fuite d'eau la semaine dernière

- OK j'ai confondu avec Vlamynck 😊

- Pas plutôt rue de l'ancienne Mairie,que Solferino ?

- La boucherie hippophagique Le Pennec , successeur de Hamon, était à l'angle du coiffeur Blot, face à M. Bouriane, cordonnier. M. Hamon abattait rue du Mesnil, face à la rue du Bac.

  • Pierre avait des herbages en Normandie, à Douville en Auge et Quo Vadis, que j’ai connu dans notre écurie, à fini ses vieux jours à Douville.

  • Je confirme quo vadis na pas fini en steack et se crack était monté par mon père m riou le jour du président je pense qu'il a fini sa carrière chez m peraldi

- Bonjour, en 56 ce n'étaut pas M. Péraldi qui montait Quo Vadis lors du Président ?

- Non monsieur c est m Riou entraîneur r pelat

- Vous parlez de sa deuxième victoire en 1958

- Désolé je ne le savais pas merci de me le rappeler

- Je crois que la dernière chevaline de Maisons Laffitte à disparu il y à près de 30 ans. Quand à la survie des chevaux réformés,vaste question, faut il garder vaches,boeuf,moutons,poulets......en pension?

- Ca ne doit pas faire 30 ans que Le Pennec a fermé, rue Solférino et au marché

- Je pensais que la dernière était av. Général de Gaulle

  • Herrier ? (celui de la pub imprimée par mon père), je peux faire erreur.

- Oui certainement le dernier. Après le décès de Roger Herrier sa femme a continué la vente mais à petite échelle, juste pour le steak haché, quelques rosbifs et surtout la délicieuse mortadelle.



Note précédente



Notes de Dom Coutel , sur son groupe https://www.facebook.com/groups/1508241396001420

UN SUJET TABOU DANS LE MILIEU DES COURSES.
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Les chevaux de course qui se révèlent trop peu performants finissent parfois dans l’assiette du consommateur. Cette pratique vieille comme la course hippique est taboue dans le milieu équin. Peu de propriétaires reconnaissent y avoir eu recours pour se débarrasser de leurs canassons.
« Il y a dix ans encore, il y avait deux boucheries chevalines à Maisons Laffitte , confie un entraineur . Les propriétaires leur revendaient des chevaux. Le boucher venait le chercher avec son camion puis quelques jours après l’animal était exposé à la découpe dans les vitrines de ces magasins. »
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À Maisons-Laffitte, le phénomène s’est résorbé depuis quelques années, Ce que confirme Jean-Paul Gallorini, entraîneur Mansonnien réputé : « Aujourd’hui cette pratique n’a plus cours à Maisons-Laffitte car il n’y a plus de boucherie chevaline. C’est une bonne chose car c’est un animal noble.
….
Avant cela se faisait beaucoup dans la commune. Avec la disparition des boucheries chevaline à Maisons-Laffitte, ce procédé serait devenu « beaucoup moins rentable ». Car les abattoirs les plus proches se trouvent de l’autre côté de Paris ou en Normandie. Et les bouchers chevalins ont quasiment tous déserté la région.

Pourtant, dans l’une des rares boucheries chevaline du département, on confirme que cette méthode est toujours d’actualité et que Maisons-Laffitte n’est pas épargnée. :
…Mais comme ces bêtes sont de vrais sportifs de haut niveau, se pose alors la question des traitements médicaux qu’il aurait pu suivre durant leur carrière et de l’impact sur la santé du consommateur : « Les animaux subissent des contrôles sanitaires, répond le boucher. Le lendemain de son abattage, on reçoit l’aval ou non des instances sanitaires pour le mettre en vente. »
En vendant son cheval sur pied autour d’un euro le kilo (avant abattage) – bien moins cher que le bœuf -, un propriétaire peut espérer en tirer entre 450 et 500 euros. « Avec les animaux de course, la viande est très tendre », affirme le boucher.
« Tous mes chevaux réformés sont donnés à des associations pour être placés dans des familles ou des centres équestres de loisirs, déclare Véronique de Balanda, épouse d’un entraîneur Mansonnien et conseillère municipale déléguée aux activités hippiques.

Lorsqu’on lui demande si tous les entraîneurs font la même chose à Maisons-Laffitte, sa réponse est très vague : « Je ne sais pas. Peut-être que certains les vendent aux abattoirs mais ils ne le crient pas sur tous les toits. »

Quelques notes sur le site de Dom

Les bouchers passaient régulièrement dans les écuries et les chevaux étaient vendus sans état d'âme . J'en vendais autant que possible pour le concours ou le loisir....Maintenant il existe beaucoup d'assoc pour les replacer mais la plupart des chevaux passent de mains en mains pas toujours pour leur bonheur et vu le nombre de chevaux qui sont réformés
il est évident que beaucoup ont un triste sort via l'Italie ou un autre pays , l'honneur est sauf et on parle des quelques anciens cracks qui défilent les jours de grandes courses ou qui vieillissent mais beaucoup de chevaux réformés ont peu ou pas couru, les obscurs , les sans grades disparaissent en toute discrétion .....Ils paient un lourd tribu à la passion du jeu et du sport plus qu'à l'amour du cheval !

Si nous n'en mangions pas, nous étions punis.
Plus tard, j'ai eu moi même des chevaux réformés, ils n'ont jamais fini à l'abattoir.

En rentrant de l'école je devais passer devant une boucherie chevaline rue de Solferino !
Le sang coulait dans le caniveau ! Je détournais le regard

Les grandes écuries qui brassent des centaines de chevaux par an s'en débarrassent vite et bien , il y a un roulement très important et le devenir des chevaux n'est pas la priorité , sélection oblige.
C'est certain qu'une écurie plus modeste n'a pas le même fonctionnement mais il ne faut pas oublier que les assoc ne font pas de miracles. La plupart ont du mal à joindre les 2 bouts , certaines hébergent les chevaux , d'autres les placent mais cela ne tourne pas forcément bien et on en a récupéré dans de tristes états .
Trop de chevaux naissent , certains sont invendus , inexploités ou pas longtemps , il ne faut pas se cacher que le réformes de quelques entraîneurs scrupuleux ne sont que l'arbre qui cache la forêt !

Je me souviens de la boucherie chevaline qui se trouvait avenue du général de Gaulle. Un panonceau qui se voulait humoristique y était affiché : « vous avez perdu aux courses ? Vengez-vous : mangez du cheval ! ». Sa lecture glaçait ma petite âme d’enfant à chaque fois que je passais devant, si bien que je m’en souviens encore

Notes de Pierre Berger

Psychologie
Il y a une évolution lente vers le refus de toute alimentation animale (végétariens, veggans).
Aux origines, les humains mangeaient de tous les animaux comestibles, y compris (dans certains cas) les autres humains.
Ce n'était pas contradictoire avec l'amour des animaux.
Je pense par exemple aux lapins élevés à domicile, que les enfants affectionnaient, mais en redemandaient quand le civet passait à table.
Depuis longtemps, on ne mange plus nos chiens ni nos chats, sauf en période de famine.
Mais la plupart d'entre nous mangent sans scrupules veaux et agneaux... laissant la responsabilité aux abattoirs et aux bouchers, en se gardant bien d'aller les voir travailler.
Ainsi va le monde.

Eléments d'histoire.
- Dans le guide local de 1937, je ne vois qu'une boucherie chealine, Bruchon, 15 rue de Solférino.
- Avenue du général de Gaulle, c'est tout récemment (2010 ?) que la boucherie chevaline a cessé ses activités et fait place à une agence immobilière. Autant que je me souvienne, la boucherie était tenue par une dame âgée, et la boutique faisait un peu pitié à la fin.