Economie, commerce et industrie


Retour aux thèmes . Retour à l'accueil mansonnien . Dernière révision le 21/1/2023

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Deleplanque, l'Ermitage, Casino , La policlynique... et la mairie.


Sandrine Coutard, maire-adjointe, déléguée à l’attractivité économique du territoire et au développement durable

Note de Dom Coutel à propos de Casino



Action au porteur de 500F en 1906 là c’est le pompon, dans cette affaire rien ne tournait rond et ceux qui gobèrent l'embrouille n’y gagnèrent jamais un rond et même au final furent tous marrons.
Nb* 500 f en 1906 font en gros 2500€ en 2024

1. Commerçants et artisans
2. Industriels
3. Hôtes

En bref.1. : Commerçants et artisans

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Sur Longueil, une grande part des commerces actuels existait déjà à la belle époque. Il y a nettement plus de banques et d’agences immobilières, et les anciens regrettent les « bazars ». L'annuaire officiel de 1937

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Le marché, autrefois sur Longueil. Maintenant en site propre.

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Prisunic, avant Casino La boulangerie Dufour (rue St Nicolas). Le marché de la gare notre « épicier arabe ».

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Le commerce s’automatise de plus en plus : caisses sans caissières, réserve de médicaments utilisée par un robot en pharmacie.


A la Belle Epoque, les commerces étaient disséminés un peu partout en ville (moins dans le parc). Depuis l’évolution montre :

- l’extrême stabilité de l’hypercentre sur Longueil (voir notre page spéciale)

- la désertification commerciale du reste de la ville, et la difficulté pour de nouveaux d’y prendre place ; avec de rares exceptions : boulangerie en haut de l’avenue De Gaulle, et plus récemment Pizza du dimanche soir.

Ecoutons un Mansonnien de naissance, Jean-François Lefèvre, à propos de la rue Saint-Nicolas :
« Que reste-t-il de tout cela? Les deux boulangeries, une épicerie, un café et le marchand et réparateur de cycles Encyclo.
« Faut-il regretter la disparition de tous les autres? Certes ils donnaient une sorte d'unité au quartier, maintenaient des liens sociaux, mais qui accepterait aujourd'hui de vivre aussi chichement (M. Mas, rue des Loges devait faire, la nuit, le tri du courrier à la poste pour s'assurer un revenu décent) dans des locaux exigus? Et quel client se contenterait d'un choix aussi réduit à des prix aussi élevés? La société a évolué et nos exigences aussi. »
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Souvenirs : notre cordonnier Zeng (parti en retraite), notre roi des vélos Pinsard. Mais, toujours bien présente, notre boulangère Valentine Dufour

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Quelques boutiques anciennes : serrurerie Tendron (avenue Longueil), Durand, créateur du Paris-Brest, Robinet (rue des ¨Plantes), lingerie et café.


En bref .2. : les industriels, autrefois ignorés, aujourd'hui soutenus


. Sipearl 2023

Voif la page dédiée Le Borax (cheminées à l’arrière-plan) 1880-1899


Chantiers navals 1880 – 1950 … Se succèdent, en bas de la rue de Paris, (Pitre, De Coninck, Bugatti.


Deleplanque (à Maisons depuis 1920)


Trelleborg Sealing Solutions. (à Maisons depuis 1980 ?)
Les industriels : autrefois ignorés. 27

A la fin du 19e siècle, quelques industriels s’installent à Maisons.

Sur l'usine de Borax, voir notre page spéciale

Un premier chantier naval a peut-être été ouvert en 1880 par M. Fournaise, mais nous n’en avons pas trace. Son vrai lancement est celui de Pitre, repris ensuite par De Coninck puis Bugatti. Le coup de grâce est donné dans les années 1960, quand le terrain est acheté en partie par la Ville pour y faire construire l’hôtel Ibis et en partie par un promoteur, qui édifie la résidence du Vieux Moulin.

Sur la construction navale à Maisons, voir Bords de Seine

Plus récemment, Maisons parvient à combiner sa tranquillité avec des activités industrielles, en accueillant les sièges sociaux de Deleplanque, Trelleborg ou Sipearl, dont les plus gros effectifs sont en province ou à l’étranger. Actuellement, les deux plus gros employeurs ne sont pas des industriels, pensons-nous, mais la Ville et la MGEN.

Ettore Bugatti.

Sur Bugatti, belles photos sur Le site des Petites Ecuries

Il y avait aussi une scierie, avenue du Général de Gaulle, sur l'actuelle place Vera leigh


En bref 3. : les hôtes


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L’Hôtel Royal (aujourd’hui résidence). L’hôtel de la Gare (aujourd'hui banque).

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Le camping et l’hôtel Ibis

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Le gîte des Petites Ecuries , les Quality Suites

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Location temporaire (Booking, Airbnb). L’Office du Tourisme

A quand remonte le premier hôtel à Maisons ? Sans doute peu de temps après la création de la voie ferrée. Sur l’actuelle place de la Libération, il en existait au moins deux, l’Hôtel de la Gare « pour voyageurs de commerce », et le Tourist’s Hotel. Le plus grandiose fut l’Hôtel Royal, devant le château. Grand luxe, mais il semble que le succès ne vint pas. On l’a vu affecté aux blessés de guerre, à la MGEN, pour être finalement transformé en résidence de haut niveau.
Aujourd’hui, nous avons l’hôtel Ibis.
A l’autre extrême, une partie de l’île accueille un camping depuis 1965, aujourd’hui Sandaya.
Mais nous offrons aussi d’autres modes d’hébergement : l’hôtel Quality Suites place Lannes, et la résidence des Petites Ecuries, reconversion due à Frédéric et Anne Henry.
Ici comme ailleurs, les locations en ligne de courte durée sont pratiquées avec Booking ou AirBNB par exemple.
Il y a aussi des réfugiés, ukrainiens par exemple et, ai-je lu, quelque 500 « SDF ».

L’Office du Tourisme se dépense pour attirer les touristes, et même pour les distraire, avec par exemple les Epopées mansonniennes, ensemble de petites fresques qu’il faut découvrir dans toute la ville en concluant par la place Napoléon, bien entendu.

Des visiteurs sur le parcours des Epopées mansonniennes. et Anne et Frédéric Henry (Petites Ecuries)



Notes et documents


Deleplanque primée

D'un communiqué de Jacques Myard, le 17/2/2023
La société Deleplanque implantée à Maisons-Laffitte (NDLR : rue des Canus) depuis 1858 est un acteur de premier plan pour la sélection de semences et la recherche pour protéger la filière de la betterave sucrière.

La société engrange les premiers résultats du projet Modefy, qui bénéficie d’un soutien important de la Région Ile de France, en ayant développé par sa recherche 5 variétés de betteraves résistantes à la jaunisse, capables de sécuriser 85 % de leurs rendements potentiels

Une pizza branchée sur l'avenue De Gaulle

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Elle a ouvert ce jeudi 8 février, au coin de la rue des Loges (à la place de la regrettée pharmacie).
Un projet novateur, une équipe jeune et motivée... le mieux est de vous rendre compte par vous mêmes en flashant le QR Code !

La formule est innovante.
Ce n'est plus la petite pizzeria artisanale avec juste un four et un pizzaiolo.
Ce n'est pas non plus un gros service de livraison à domicile.
C'est l'implantation à Maisons d'une petite chaîne présente dans les Yvelines. Avec une grande variété de produits, et orientation "click and collect" à partir d'un QR code.

Débits de boisson


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Le pinard, autrefois, c'était essentiel à la vie quotidienne.
D'où le grand nombre des "débits de boissons". Avec des épisodes qu'on n'imaginerait pas aujourd'hui :
- En 1867, demande pour en empecher la multiplicité
- En 1895, les débitants de boissons font une pétition pour avoir la permission permanente de minuit. Le conseil donne un avis favorable.
- En 1908 : fixation d'un minimum de distance par rapport aux édifices publics
- En 1940, un arrêté municipal fixe "les heures d'ouverture pour la troupe des débits de boissons. (Je ne sais pas si c'est avant ou après l'arrivée des Allemands).

Notes de Dom Coutel sur le vin


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U VIN A LA CANTINE DANS LES ECOLES A Maisons Laffitte .
Qui s’en souvient ?
Voici peu de décennies.... Maisons Laffitte qui comptait encore mille petits troquets bistros estaminets et maints grands cafés, était des plus festive du côté du ballon de rosé et le petit blanc.
..
Les pubs dites réclames , claironnées impunément sans que personne ne les empêchent que 500 ml de vin rouge étaient aussi nourrissant d’un steak ou 6 œufs ….l’alcoolisme faisait des ravage ainsi Jusqu'en 1956, les enfants pouvaient boire jusqu'à un demi-litre de vin, de cidre ou de bière tous les midis à la cantine… et le faisaient allègrement ! ...
Le vin faisait partie des boissons dites « hygiéniques » ayant eu droit à une réduction de taxe dans la loi du 29 décembre 1897. Il faudra attendre août 1956 pour que le premier ministre de l’époque,( président du Conseil ) , faisant fi des puissants lobbys du « pinard » , diffuse une circulaire interdisant la distribution d’alcool dans les cantines scolaires pour les enfants de moins de… 14 ans. À la place, on préconise de donner un verre de lait sucré aux élèves …bonjour les caries !
..
À l’époque, cette décision n’est pas bien accueillie par tout le monde.
L'eau potable, tirée de puits et de citernes était souvent insalubre (Pasteur disait alors qu'on buvait 90% des maladies). Le vin était exempt des bactéries pathogènes présentes dans l'eau, il était donc plus sûr... Le discours marketing sur les vertus nutritives du breuvage était une escroquerie, mais aujourd'hui encore des exemples de pub tonitruante pour les mauvaises pratiques alimentaires pullulent en toute liberté...
..
Rappelons que depuis des siècles , on pense que l’alcool aide les enfants à rester en bonne santé, qu’il favorise leur croissance et stimule leur intellect. Alors certains parents, suspicieux de ce brusque changement de point de vue, continueront pendant un temps de donner un petit verre de vin le matin à leurs enfants, histoire de les mettre en forme pour la journée. !
Vous voyez à quoi , nous , les grands seniors nous avons survécu !


Pierre Berger

Tableau de bord

Optimisme en fin 2022, OK.
Le maire confirme de bons résultats, notamment pour l'occupation des bureaux. Il conclut "soutenons nos commerces".
Vous pouvez lire le bulletin, en intégralité

Mais on peut surtout afficher des points d'interrogation (je n'ai peut-être pas su trouver les réponses).
Il est donc très difficile de se faire une idée globale des productions, des consommtions, des équilibres.. du PIB communal, en quelque sorte. L"Insee donne beacoup de chiffres, mais pas de synthèse, et bien sûr pas de noms (notamment l'identité des plus gros producteurs et employeurs).


Et notre tableau de bord : https://gouvmeth.com/?PagePrincipale
Cet optimisme, malgré les multiples inquiétudes, n'est pas propre à Maisons puisqu'on observe
- "une forte baisse du nombre des demandeurs d'emploi" (Le Monde du 27 janvier),
- une Bourse qui "s'est rarement aussi bien portée" (Le Parisien du 27 janvier).

3 400 entreprises (comme fin 2021) , mais surtout petites, ou individuelles.
Les entreprises sont absentes des budgets municipaux (ou bien cachées). En fait, depuis la première guerre mondiale, je crois, la ville ne veut pas d'industries.
La concentration des commerces sur l' "hypercentre" se poursuit.
Quelle est la place des activités hippiques ? En tous cas elles ne se portent pas si mal, puisque l'on construit encore des écuries.
Le tourisme est essentiel, et la ville y investit à traver son Office. Mais quel profit pour les Mansonniens ? Les commerçants, bien sûr, et l'hôtellerie (Ibis, Quality Suites, Camping).
Les plus gros employeurs sont (à vérifier), la mairie, la MGEN, Casino, la clinique Vivalto, peut-être Trelleborg, plus les nouveaux occupants (inconnus) du grand ensemble avenue Mermoz.


Equipement automobile des ménages

Salariés par secteur d'activité

Lieu de travail des résidents actifs


Catégories professionnelles de la personne de référence en >2019

L'informatique des commerçants mansonniens


Ici comme ailleurs.

Solution (relativement élémentaie) le marché. L'information passe directement du producteur ( même pas nécessairement de commerçant) au consommateur. Tous deux font le déplacement.
Mais tout de même : le numéraire et aujou'd'hui la carte de crédit.
La brocante, retour à cette forme simpliste de commercialisation.

Il y a longtemps, quelques outils numériques élémentaires
- la balance (romaine, Roberval)
- la toise et autre moyens de mesure linéaire
- le litre de vin et autres.

L'additionneuse
La caisse enregistreuse
La caisse automatique (billets et monnaie)
Internet
Les codes-barre. Les échantes de donnée informatisés

La balance au client avec émission d'une étiquette (code barres)

La prise de commandes par téléphone.
Le click and collect.

La VPC a un ancêtre remarquable, La manufacture des armes et cycles de Frane.

La carte bleue. Longtemps refusée par l'Epicerie de Longueil.

La comptabilité

La monnaie elle-même, dépassant le troc par numérisation (le numéraire).


Un vent d'optimisme


Dans le bulletin municipal de février 202", le maire confirme de bons résultats, notamment pour l'occupation des bureaux. Il conclut "soutenons nos commerces".

Cet optimisme, malgré les multiples inquiétudes, n'est pas propre à Maisons puisqu'on observe
- "une forte baisse du nombre des demande3urs d'emploi" (Le Monde du 27 janvier),
- une Bouse qui "s'est rarement aussi bien portée" (Le Parisien du 27 janvier).

Taxe professionnelle

https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_professionnelle_en_France

Dans les voeux du maire pour 2023


Entreprises
C’est avec grand plaisir que je constate que les entreprises reviennent dans notre ville ; les
sites d’activité Mermoz et Guynemer accueillent à nouveau des sociétés après un passage à
vide en 2021, leurs locaux sont désormais occupés à 80%, le site Croix Castel à 100% ;
Camping sur l’île de la Commune, la convention du 2 ème site d’Ile-de-France a été renouvelée,
c’est un atout fort d’attractivité ;
Le Concours Junior entreprise est relancé, le Jury va auditionner 5 entreprises le 28 janvier
2023 ;
Le 2 ème Forum des entreprises se déroulera le 11 mars, 35 entreprises exposeront leurs
activités au CSC, près du centre aquatique.
Commerces : le 21 mai a eu lieu la Fête des Commerçants sur le thème des fleurs, le 10
décembre le Marché des Artisans ; le succès de la Boutique éphémère, rue de la Muette, ne
se dément pas. 2022 a été marqué par la reprise du vide-greniers en septembre après trois
années d’arrêt dues au Covid et aux risques de sécurité ;
Le Marché a passé un cap difficile, le nombre des commerçants abonnés se stabilise, 45 contre
47, la fréquentation des « commerces volants » se maintient ;

Au total la Ville compte 3 407 établissements actifs toutes catégories au 28 décembre 2022,
avec, il est vrai, de nombreuses activités créées par des cadres et exploitées à domicile ;
Emploi : le bureau de l’aide à la recherche à l’emploi en coopération avec Le Mesnil-le-Roi a
pris un nouveau départ et enregistre un retour à l’emploi de 50% des personnes reçues ;
Tourisme : l’Office de Tourisme concourt, lui aussi, au dynamisme économique en organisant
des visites guidées de la ville et plus particulièrement du centre d’entraînement ; il travaille
avec la SNCF pour la promotion de notre commune et de ses nombreux atouts.

Dans les voeux du maire pour 2022


Commerces
Les animations commerciales ont été particulièrement actives
. concours des vitrines
. fête des commerçants le 5 juin
. Octobre rose
. marché de Noël le 11 décembre 2021
. création de la boutique éphémère rue de la Muette : un total succès
. actions de relations permanentes avec les commerçants
Au titre des animations en centre-ville, à noter encore : « Faites du vélo » ; la Piste de luge

Entreprises
. 3 396 entreprises : 508 entreprises créées, 216 ont fermé
. camping : après appel d’offres, l’exploitation du camping a été réattribuée à la société Sandaya
. création du Concours junior entreprises
. installation de Mazafran, entreprise artisanale de création de jouets au 36 avenue de Saint-Germain
. 1er forum des entreprises le 20 novembre 2021 avec 33 exposants et 300 visiteurs

Tourisme
L’office de tourisme demeure très actif et concourt à l’activité économique de la ville
. nouveautés : Guide de promenade, eau de Cologne Napoléon, guide de l’art urbain
. présence au Forum des associations
. convention avec la SNCF pour stand d ‘information de la ville une fois par mois à la gare
. vidéo diffusée sur les transiliens pour l’opération « C’est pas loin en train »

Réflexion


A ma connaissance, il n'y a pas d'étude globale sur l'économie mansonienne depuis celui présenté au conseil municipal du 23 avril 1986. On peut se demander par exemple, tant pour la situation présente que pour son évolution :
- comment chiffrer l'activité économique de la ville, en y incluant les entreprises mais aussi les associations importantes (MGEN) et les services publics, notamment la mairie elle-même qui est le principal employeur ?
- comment se répartit cette activité entre les différents secteurs ?
- qui travaille à Maisons ? (y habitant ou non) ?
- où travaillent les habitants de Maisons : ici, à Paris ou en région parisienne ?
- quel est le niveau de vie moyen des Mansonniens et comment se répartit-il, des plus aisés aux plus démunis ?
-...
C'est peut-être la question clé en ce moment. Quel projet d'activité économique pour Maisons ?
Ce fut un village de vignerons, une "colonie" de bourgeois parisiens, une ville industrielle (chantier naval, usine de borax) et bien sûr "la cité du cheval", avec ses deux volets : la course et le cheval de selle (depuis les poneys jusqu'aux as du jumping).
Tout est aujourd'hui remis en cause Nous plaidons (mais est-ce raisonnable) pour Maisons "parc d'attractions", profitant de sa symétrie avec Disney sur le RER, mais avec une remarquable base culturelle française et européenne..

Que sait-on de l'économie mansonnienne ?

A ma connaissance, il n'y a pas d'étude globale sur l'économie mansonienne depuis celui présenté au conseil municipal du 23 avril 1986. On peut se demander par exemple, tant pour la situation présente que pour son évolution :
- comment chiffrer l'activité économique de la ville, en y incluant les entreprises mais aussi les associations importantes (MGEN) et les services publics, notamment la mairie elle-même qui est le principal employeur ?
- comment se répartit cette activité entre les différents secteurs ?
- qui travaille à Maisons ? (y habitant ou non) ?
- où travaillent les habitants de Maisons : ici, à Paris ou en région parisienne ?

Budget municipal : où sont les entreprises ?




Je me décide à plonger dans le budget 2022

et j'y cherche, naïvement sans doute, la place des entreprises, aussi bien comme recettes pour la mairie que comme investissements.

Je ne trouve rien. Notamment, en recettes, parce qu'il n'y a plus de taxe professionnelle.
Quant aux investissements, ils semblent exclusivement socio-culturels (principalement Malesherbes, tennis couverts et nouvelle salle de danse).

Le hippisme ne figure que pour des sommes minimes.

Ai-je mal regardé ? Je suis pas un expert en comptabilité publique... Si vous avez d'autres lumières, je suis preneur !

Maisons en 1986 comme aujourd'hui : ne pas devenir une ville-dortoir

Un beau rapport au conseil municipal. C'est l'apogée du maire Piere Duprez, qui reçoit la légion d'honneur.
Le cheval est déjà au coeur des préoccupations, avec 90 entraîneurs, quatre clubs (professionnels) et 20 PME et artisans dans la spécialité.
Photos du rapport complet en https://gouvmeth.com/?Economie1986
Conclusions, que pourrait presque signer notre maire actuel "La municipalité conduite par M. Dupres a toujours oeuvré pou que Maisons ne devienne pas une "ville dortoir"... Les Mansonniens veulent une ville, certes verte et agréable, mais une ville vivante, active, ouverte à la jeunesse et à l'initiative privée". Bref une ville où il fait et fera bon vivre.

Mais elle le disait déjà en 1957... voir le paragraphe suivant :

Maisons : ni industrielle, ni "ville dortoir"


Sur FB le 20/1/2023
Il y a une vraie contradiction au sein de "l'identité mansonnienne".

D'une part elle voudrait bien attirer les entreprises, et ne pas devenir une "ville dortoir" satellite de Paris ou La Défense. Une bonne raison au moins : la fiscalité : les entreprises payent des impôts qui permettent d'alléger la charge fiscale sur les particuliers (un point à vérifier aujourd'hui puisque la taxe professionnelle a été supprimé). Elle s'en inquiète dès 1957 (https://gouvmeth.com/?VillesDortoirs).

De l'autre, elle se garde bien de se doter d'usines, alors même que s'offrent de beaux terrains. C'est le cas :
- dans les années 1920, quand le grand terrain de l'usine de Borax (entre les rues de Mexico, Poissy, Loges et Achères) a été loti et bâti en pavillons ;
- en 1958, quand la ville a rachète le terrain Bugatti (chantier naval) et construit la résidence du Vieux Moulin;

- vers la même époque, alors que le stand de tir (rue du Tir) doit être fermé ; il fait place à une vaste résidence à caractère social ;
- dans les années 1990, entre l'avenue de Verdun et la Seine, en allant vers le parc des sports actuels ; il y avait à l'époque des entreprises, notamment un garage, et de l'espace libre autour du puits artésien ; on a construit le vaste ensemble d'immeubles "Entrée de Maisons".
En revanche, la ville a construit des bureaux, notamment avenue Mermoz, longtemps inoccupés, mais qui semblent récemment reprendre vie.
Assez étonnant à l'heure du télétravail où de vastes surfaces de bureaux cherchent preneur à La Défense. Qui est le nouvel occupant ?

Les bureaux rue Mermoz ne sont plus à louer !

Sur FB 1/2023
Il semble même qu'il y ait un nouveau mobilier à l'intérieur.
Très bonne nouvelle si elle se confirme.
Quelqu'un sait-il qui est le nouvel occupant ?

Retrouver notre patrimoine fluvial

Dans Le Monde du 6 octobre : "Le patrimoine fluvial retrouve une place central", avec des exemples à Nantes ou à Bordeaux qui, certes sont bien différents de nous.
Mais, tout près, Cormeilles est en pleine construction de son ambitieuse marina (notre photo de leur affiche).
Nous y voyons plutôt une menace pour notre paysage ou notre tranquillité.
Ce pourrait être aussi une occasion de relancer notre riche passé en bord de Seine ( https://gouvmeth.com/?BordsdeSeine ) aujourd'hui très actif mais, en quelque sorte, tournant le dos au fleuve.
Il reste encore un petit créneau d'accès à droite du pont. Et peut-être, plus ambitieusement, sur l'hippodrome qui devrait bientôt nous appartenir.
Rêvons par exemple d'un petit bac qui attirerait chez nous les gens de la marina ?

Nos commerçants : ils dynamisent notre marché




Le Courrier des Yvelines a publié le 28 septembre 2022 une page entière sur notre marché. A l'honneur :
- Boucherie Laurent et Boris
- Le maraîcher en vrac Michel Renard
- Le maraîcher Dutorte
- La poissonnerie Michelet
- La fromagerie Philippon.
J'espère que le Courrier me pardonnera de vous offrir une photo de la page (Je l'indexe méthodiquement sur le site https://gouvmeth.com/?PagePrincipale mais bien sûr sans photo sauf exception


Encore un commerce qui ferme

ML/2022A/De_Gaulle_Boucherie.jpg

Avenue du Général de Gaulle, la boucherie Chiraux a fait faillite. A-t-elle été gênée par les travaux voisins ? Est-ce un exemple de plus de la difficultés des commerces hors Longueil ?
Le grand local commercial en bas du nouvelle immeuble place Ianchelevici n'a toujours pas trouvé preneur...

Autres notes


Nos pharmacies, une espèce en voie de disparition

Le PIB dans Wikipedia

Une approche très approximative : : en 2022, le PIB par habitant de la France est de 37 000 euros. Total pour Maisons et ses 23 300 habitants : 851 millions d'euros.
Budget de la commune : 47 millions. . Soit 5,5 % du PIB.

TVA. 2 fois l"impôr sur le revenu, globalement.

Prix du mètre carré : entre 1 000 et 1 300 euros.
Surface de la commune : 6,75 km 2 soit 6 750 000 mètres carrés.
Dont ??? 50% constructible mettons 3 miilions à 1000 euros : 3 miliards. Trois fois le PIB ...

Commerce Références documentaires . Images, photos, cartes postales

Agriculture, élevage, chasse

Boucherie chevaline Une note de Dom Coutel
Industrie
Les commerces, évolution de 1937 à 2022
Le commerce
Maisons, un parc d'attractions !
Bords de Seine : du travail au loisir, et demain au "blurring" ?
Locaux professionnels transformés en habitations

Rapport sur l'économie au CM, 1986

Une ville dortoir, pourquoi pas ?

L'octroi sur les bières

.CM 1893. Abonnement
M. le maire donne connaissance au Conseil d'une lettre en date du 7 mars dernier, par laquelle M. Panseront, en sa qualité d'entrepositaire de bière,
et dans le but d'éviter toutees difficultés au sujet des formalités à remplir à l'Octroi pour le paiement des droits, demande de contracter
avec a Commune, et sans léser les droits de celle ci, un abonnement annuel, s'engage à verser dans la caisse municipale, à titre de droits, une
somme de 935 francs pour l'année 1893.


Un beau diagnostic dans le PLU... qui a maintenant 5 ans


Difficile de se faire vraiment une idée de l'économie mansonnienne ! Nous ne proposons ici que quelques premières idées. Encore ne sont-elles pas celles d'un économiste professionnel, et appelleraient donc des travaux plus approfondis. Les données manquent. La municipalité a sans doute de solides dossiers avec le travail de ses commissions mais à notre connaissance, ils ne sont pas publiés.

Il y a tout de même beaucoup d'informations dans le PLU de 2017 :
- "Un défi de longue date", 12 pages dans la partie 1.a
- "Affirmer un développement économique et touristique", une page de voeux dans la partie 1.c et 5 pages dans la partie 2 (PADD)
- Quelques éléments sur le centre-ville dans la partie 3 (plus les activités hippique)
- Quelques élements pour la zone UA dans la partie 4.



Le PLU donnait un rôle majeur aux bureaux. Sur ce point, la situation s'est renversée, avec le Covid et le télétravail. Le coworking, en particulier, semblait très prometteur d'un point de vue écologique et psychologique ; il est évidemment à déconseiller en période de pandémie.

C'est du côté de la santé que l'économie a maintenant besoin de se développer.

Notes pour un PIB de la ville

Recettes :
salaires des habitants, retraites
CA des entreprises, de la mairie, des associations, subventions, imôts,
Les touristes
Suvbentions départementales, nationales

Dépenses
Personnel de la mairie
Salarisés
produits
impôts
écoles publiques et privées


Les sources


- Le site de la Mairie ne dit pas grand chose.
- Pas grand chose non plus Wikipedia
- L'Insee est surtout orienté vers la démographie.
- Quelques éléments aussi sur Manageo
- Avec surprise, c'est sur le site du Figaro que nous trouvons les analyses les plus détaillées.
- (Si vous connaissez d'autres sources, un petit mail à pmberger@gouvmeth.com ne restera pas lettre morte.

Les sources citées ne parlent pratiquement que des entreprises, du privé. Or le principal agent économique de la vile, c'est certainement la Ville elle même et ses établissements publics. Ce sont aussi des entreprises non-mansonniennes. Enfin, ce sont les très actives associations et les nombreux bénévoles, acteurs économiques même si leur activité est difficile à comptabiliser.

En outre, mais ce serait un autre travail, une part importante des Mansonniens travaille en dehors de la commune et réciproquement, une grande part des salariés travaillant chez nous habitent ailleurs; ne serait-ce qu'en raison du prix des logements.

Avec le peu de données que nous avons trouvées, tentons une première ébauche.

Les entreprises locales


Liste des entreprises locales (Ebauche)

Le Figaro décompte plus de 3000 entreprises. La plupart sont des auto-entreprises, 10% seulement d'entre elles emploient au moins un salarié. Le Figaro décrit aussi les quatre plus importantes :

Deleplanque, rue des Canus, avec ses 48 millions d'euros de chiffre d'affaires et ses 56 salariés est un cas unique à Maisons. C'est une entreprise familiale créée de longue date depuis un pavillon (pensons-nous qui s'est ensuite agrandie sur place (vers 1980 ?) avec une villa voisine et ses anciennes écuries. Mais, comme toutes les entreprises familales,le passage de génération en génération ne se fait pas sans changements.
En 2016, la société Unigrains, une multinationale de sa spécialité, est entrée en son capital. C'est un signe de santé et de dynamisme. On peut craindre aussi que cet actionnaire, minoritaire, ne trouve plus rentable, un jour, de conserver son siège dans notre chère ville.

Les sources sur Internet sont ici nombreuses, prouvant d'ailleurs l'importance de la firme sur son marché :
https://www.deleplanque.fr/contact/
https://entreprises.lefigaro.fr/deleplanque-et-compagnie-78/entreprise-589800663
https://www.unigrains.fr/wp-content/uploads/2018/01/161116-Deleplanque-Unigrains-FR-Final-1.pdf

. . .

Les trois autres entreprises cités, Fellowes (40 MF), Trell'borg (36 MF, 83 salariés) et TWH Cnnectif (21 MF, 120 salariés) n'ont pas le même caractère local, mais à visiter leurs entrées, ne laissent pas une impression de grande activité. Trelleborg laisse même son enseigne battre de l'L (voir la photo ; elle a été remise en place dans la semaine). Nous avons aussi une sensation de vide en regardant le centre d'affaires de la rue des Côtes. Un peu moins pour celui de la rue Croix-Castel. Mais il ne s'agit que d'impressions. Fausses, espérons-le.

Le Courrier du 9 mars 2022, titre "La ville attire la "Tecn" européenne", à propos de l'entreprise Sipearl, spécialiste de super-calculateurs. Son siège est à Maisons-Laffitte (23 rue Guynemer), mais les effecitfs sont ailleurs (Massy, Grenoble). A l'entrée de l'immeuble, elle n'est représentée que par un petit papier scotché..

Parmi les autres entreprises privées, il faudrait aussi prendre en compte l'importance économique de L'ermitage. Là, ce n'est pas l'animation qui manque... et dont certains riveraient tendraient même à se plaindre.

Et bien sûr, mais là c'est globalement qu'ils ont une importance primordiale pour la ville, les entraîneurs.

Les établissement d'entreprises non locales


En termes de chiffre d'affaires et d'emploi local, il faudrait mesurer le rôle de grandes entreprises publiques ou privées qui opèrent sur notre territoire : SNCF, RATP, La Poste, Veolia, Casino, Proseniors, le centre hospitalier Vivalto et... France Galop (qui n'emploie actuellement qu'un minimum de personnel pour l'entretien du site).

La Ville et le secteur public


La Ville est de très loin le premier employeur avec (chiffre à préciser) de l'ordre de 500 salariés, essentiellement des fonctionnaires territoriaux. A quoi il faut ajouter les établissements et institutions qui dépendent d'elles : CCAS, SAEM, le Centre aquatique, le POPD... CHML, associations subventionnées, et les structures d'enseignement de la Ville et du Département.

Et n'oublions pas les transmetteurs de la Dirisi au camp Galliéni. Le camp a longtemps été un atout économique non négligeable pour la ville, notamment pour les cafés, pour les bazars (qui leur vendaient des quilles),.

Les associations et le bénévolat


Enfin, plusieurs établissements du tiers-secteur, de statut mutualiste ou associatif, sont aussi d'importants acteurs économiques locaux, par exemple la MGEN et les écoles catholiques de la rue du Fossé.

Concluons bien sûr sur l'apport global des associations mansonniennes subventionnées ou non et, pourquoi pas, des multiples bénévolats fournis entre autres par les nombreux retraités actifs... dont le signataire de ces lignes, si l'on peut considérer que le site gouvmeth.com a une quelconque importance économique. Rions.

P.B. 30/1/2022

Intérêt d'une activité économique pour la commune, pour les Mansonniens
- consommateur (proximité, plaisir, attractivité)
- électeur
- travailleur (pas à se déplacer)
- le commerce