Les bords de Seine. Des Romains à 2023

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A gauche, une gravure de la brochure Pingret, coloriée par Dom Coutel. A droite, le même site photographié le 20/1/2022. (cliquez pour une vidéo panoramique)
Retour aux rues et lieux . Retour à l'accueil Dernière mise à jour le 16/10/2024

Références documentaires . Images, photos, cartes postales

ou bien Images et documents

Document récent

par Gérard Finet . Nous le reprenons de son groupe Facebook pour en renforcer la pérennité.
Bateaux lavoirs

Actualité : Nagera-t-on bientôt dans la Seine à Maisons-Laffitte ?


Dans Le Parisien Week-End du 2 février 2024, un long article "Nagera-t-on à nouveau dans la Seine ?" . Relativement optimiste.
En raison
- des jeux olympiques
- du coùt énergétique élevé des piscines. …

Mais l'article ne parle que de Paris. Entre la Concorde et le petit bras de Maisons... il y a peut-être encore des sources de pollution (à évaluer).
En attendant, on commence à y pagayer...

Ce post a suscité de nombreux commentaires sur le groupe "Tu sais que tu viens de Maisons-Laffitte..." : Nous les résumons ici.

- Ces activités nautiques dérangent la faune. Si la Ville récupère le label "refuge LPO", elles seront sans doujte interdites ou limitées.
Mais, pour ce qui est de la santé, l'eau du bras de Seine renferme deux dangers, surtout pendant les basses-eaux d'été :
- les "algues bleues", dont les cyanotoxines peuvent causer des irritations de la peau, des maux de tête, des vomissements et de la diarrhée, chez les humains comme chez les chiens qui iraient patauger;
- la spirochétose ("maladie des égoutiers"), transmise par les rats et les ragondins qui abondent et dégradent les rives par leurs terriers.
Soyons prudents !

- Les cyano bactéries peuvent provoquer jusqu' au décès du chien et ce très rapidement.

- N'y a t il pas aussi la présence de la SIAAP qui pourrait a l'air une incidence sur la qualité de l'eau près de chez nous ?

- La Seine est ultra sale après Paris .en Seine en Marne il y a des gens qui se baignent dedans l' . D'ailleurs l'eau est transparente .bon perso je préfère ne pas y aller car il doit quand même y avoir des bactéries .

- Sauf que pour cela il faut entre autre ineptie, traiter chimiquement l'eau. L’usine d’assainissement de Valenton est en train de mettre en place un système de désinfection des eaux de rejets à base d’acide performique, un produit très fortement bactéricide, mais dangereux à manipuler.
Son efficacité est basée sur la libération d’oxygène actif. Or cet oxygène pourrait détruire toutes les substances organiques qu’il touche… donc la faune et la flore du fleuve.
On ajoute à cela la construction en sous terrain de nombreuses structures de rétention des eaux usées.
Enfin, la rétention de l'eau concentrée sur une mini surface pour garantir les JO, en privant de cette même eau les exploitations agricoles durant les JO alors que cette même eau sera des plus rare en juillet et août.

- Je connais des jeunes qui traversaient la Seine à hauteur de l ancien bac. Ceux qui font du dériveur doivent bien dessaler de temps en temps, sans parler du ski nautique.

- Il faudrait pour cela déjà faucarder le bras de Seine il est rempli de longues herbes ! Avant on se baignait dans les rivières, moi-même dans l'Eure où il y avait une baignade. A Maisons-Laffitte aussi ! Maintenant on nous parle de bactéries et autres de protéger la faune et la flore !!

- Même si j’adore la seine à Maisons laffitte je préfère quand même nager dans la piscine.

- Cela fait longtemps qu'il y a du paddle sur le petit bras , mais avant de s'y baigner il conviendra de le curer sérieusement cet envasement empêche un bon débit de l'eau

Pour la balade

Nous traitons ici de la zone en amont du pont routier, aujourd'hui laissée à l'abandon entre Seine et résidences à caractère social. Les vraies ballades commencent un peu plus haut, à partir du grand espace ludique dominé par le POPD (parc omnisports Pierre Dupres).
Voir aussi : la rue de la Digue et les îles.

Offrons plutôt une ballade historique en des lieux qui ont eu, jusqu'aux années 1950, un rôle économique et pratique essentiel.

D'abord un moyen de transport : le port

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Un port de plaisance et de marchandises.

La Seine, d'abord, c'est un moyen de se déplacer. Et si des Gallo-Romains s'installent là, c'est qu'ils y trouvent un optimum d'accès au fleuve et d'installation permanente. Plus en amont, la rive s’élève trop abrupte au dessus d’une petite bande et de quelques îles inondables. Plus en aval, c’est trop plat, trop marécageux, trop inondable aussi.



On ne s'installe pas vraiment au bord de l'eau, mais suffisamment à distance pour se mettre à l'abri des crues. Sur tous les plans anciens, le village est bien séparé de la zone d'activités. La séparation est déjà bien marquée sur le cadastre de 1820.

La berge n’est pas spécialement hospitalière, mais elle suffit pour les bateaux de l’époque. Il ne s'agit pas d'un vrai port, avec quais et grues. Mais une grève où viennent accoster des embarcatios en tous genre : port de plaisance, port de marchandises.

Et l'on n'oublie ni l'octroi, ni les péages, qui s'inscrivent tôt dans notre histoire d avec un long procès (1773-1782) par le sire de Soyécourt aux habitants. Qui ne lui en voudront pas trop, puisqu'une rue porte toujours son nom dans le vieux village.


Maisons, étape pour Paris-Rouen. Gravure de Pingret

Pendant un temps, ce sera même le lieu d'embarquement-débarquement pour des voyages Paris-Rouen qui combinent le train jusqu'à Maisons, où l'on embarque (Voir l'article de Jacques Barreau, Escale Paris-Rouen 1836 (Maisons-Laffitte Magazine)

Ce rôle de transport disparaît avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du 19 siècle. Encore à la belle époque, on voit des charrois en bord de Seine, pour quelques marchandises. Mais c'est la plaisance qui va devenir dominante, avec le "port des yachts".

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Avec l'autre rive, ou les îles, C'est le bac. Assez important pour que la commune en règlemente le service et les tarifs. Il disparaîtra avec les ponts et, pour les îles, la construction de deux passerelles ou petits ponts (actuellement une pour les sports, un pour le camping)

La Seine, une menace : les crues




Les crues de la Seine et leurs effets à Maisons-sur-Seine par Jacques Marec. BAC 2015

La Seine, pour l'eau courante


Voir page sur le moulin

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Le moulin encore en état. La maquette à la mairie. Ce qu'il en reste aujourd'hui?

Les puits ont été longtemps une source d'eau domestique importante. Tard encore, les archives signalent des examens de salubrité.

Mais ils ne suffisent pas, notamment pour le château. D'où la construction du moulin. La Seine fournit non seulement son eau mais l'énergie pour la propulser jusqu'au château et à ses alentours.


Le bâtiment avec cheminée est l'usine des eaux.

  • Plus tard, la machine à vapeur relaiera les roues à aubes.

Et puis, comme l'eau de Seine devient trop sale, on recourt aux forages. D'abord à faible profondeur. Puis, plus loin, et c'est le puis artésien. A partir des années 1980, ils ne suffisent plus, et l'eau de Seine traitée prendrait, selon certains, le relais pour une partie de la ville. Mais le maire a affirmé que notre ville est autosuffisante en eau, ce qui semble exclure un appel à une usine située ailleurs.

La Seine, pour la lessive


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La Seine, c'est aussi l'eau pour la lessive. Pour boire, les puits pourraient faire l'affaire, mais le linge a besoin de plus grandes quantités d'eau.Cette activité durera jusqu'au 20e siècle. Au début, on se met à genoux au bord de l'eau. On se facilite un peu les choses avec quelques planches. Mais c'est encore bien pénible. A Ablon, par exemple (photo de droite), en octobre 1897, " Mr. le président ... demande l'autorisation d'installer un bateau-lavoir...
Le conseil considérant
Qu'un grand nombre de femmes sont dans l'habitude de laver leur linge dans la Saine ;
Que les changements fréquents de niveau des eaux... rendent leur installation incommode, voire dangereuse ; Que par les ardents soleils d'été, les pluies ou les grands froids d'hiver leur situation est des plus pénibles ; qu'il paraît donc d'une grande utilité de leur donner une installation plus confortable, suivant les augmentations et les diminutions des eaux, comportant un abri contre le soleil, le vent, la pluie et le froid
(Extrait de Ablon... une ville... un fleuve, par Christian Chaudré (Desbouis 1989)

Alors on installe un lavoir. Il n'est pas très beau, mais les lavandières mansonniennes ne s'en plaindront pas ! Et elles représentent environ 20% de la population, si l'on ajoute les femmes sans profession aux professionnelles (nos statistiques sommaires sur l'état-civil de 1903 à 1907).

On a du mal à imaginer, aujourd'hui, à notre époque de lave-linges, ce que représentaient ces lavoirs. Un lieu de convivialité certainement Mais aussi un lieu d'efforts physiques lourds, de commérages voire de violences. Daumier l'a peint. Zola l'a décrit, tiré au noir, dans L'Assommoir...

La Seine, pour l'élevage et la chasse

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A gauche, l'île de la Commune, à droite, la ferme de l'île Laborde

Voir Les îles

Les bords de Seine, inondables et sans doute peu fertiles, ne se prêtent pas à la culture, qui se développe essentiellement sur les coteaux au Sud-Ouest, comme en atteste le cadastre de 1820.

Pêche-t-on dans la Seine ? Rien ne le montre, à notre connaissance. Pas de cartes postales !

En revanche, les bords de Seine et les îles sont précieuses pour le pâturage, d'où l'importance du bac. L'actuelle rue de la Digue, et le chemin du même nom, s'appellent Chemin aux Vaches sur le plan de 1905. Il y a même un petit haras sur l'île Laborde.

On y chasse aussi, comme l'indiquent certaines archives municipales.

La Seine pour la construction navale


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Lire :
Les chantiers navals de Maisons-Laffitte dans la 1e moitié du XXe siècle : Pitre, de Coninck, Bugatti par Philippe Chartier BAC 2015,
Les chantiers navals Jouët et Cie sur le bassin de la Seine de Sartrouville-Maisons-Laffitte BAC 2016, par , Jean-Pierre Jouët et Daniel r.

En 1881, signale Gérard Finet, Henri Fournaise 25 ans a un atelier de fabriquant de bateaux, 1, rue de Paris.

Sartrouville avait aussi son chantier naval, Connesson. Lisez son histoire, par Françoise Denais, publiée par Les amis de l'histoire de Sartrouville et de ses environs

En 1905, le chantier naval Pitre est en pleine activité ! Voir un superbe ensemble de photos sur
le site des Petites Ecuries

Voir aussi : Le carré des canotiers

Le chantier nava De Coninckl existe encore en 1937, selon le guide de l'Office de tourisme.

La Seine, pour se restaurer


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Essai de reconstitution, en partant du pont à partir des documents dont nous disposons

- No 3. En 1936 ,Hôtel restaurant, Mme Vve Chanut ;Puis M. et Mme. Blot. Restaurant du Château (haut-lieu de 3e mi-temps des jeunes joueurs de rugby de Maisons. Puis Le Tassili. Vers 1965. Max, fils de ce restaurateur, a été joueur dans la première équipe de rugby à ML (1959). Au début des années 2000, il existait encore, mais désaffecté.

- No 5 . L'usine des eaux, désignée comme "pompe à feu" sur le plan de 1905

- No 7 Chantier naval De Coninck

- No 9.. Dans le tournant de la rue de Paris, un assez vaste espace nommé "Le petit Havre", allant jusqu'à la Seine. En 1937, le tenancer est M. Monneron. Il devait exister encore dans les années 1950, puisque nous connaissons une demoiselle née en 1931,qui y allait danser. N°9, Restaurant M. Manceron (Le Petit Havre). en 1936

Au bord de la Seine, en aval, il existait bien sûr nombre d'établissements à proximité du champ de courses, dont il reste le Pur Sang, au bas de l'avenue de la Pelouse.

Attention:Ne (interwiki inconnu) pas confondre,le bâtiment de l'Hotel-Restaurant BLOT(puis Le Tassili),avec celui du Petit-Havre...

Oui le Tassili d'après Catherine. Le restaurant était à droite au tournant en prenant le pont le Sartrouville. Si je me souviens, il avait des volets verts et les murs blancs.

Rue de Paris 1936 : N° 3 Hôtel restaurant, Mme Vve Chanut ; N° 5 Compagnie des Eaux ; N°7 Chantier et habitat De Koninck ; ... Cinq ans plus tôt, à ce même numéro figuraient, outre le restaurateur (M. Lejeune) M. Bultet, maître de bateau-lavoir et sa famille.



Pour habiter ? Oui, mais pas tout au bord.

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A Maisons, on n'habite pas tout au bord de la Seine. Les rives sont inondables... et essentiellement occupées par des établissements publics. Il y a une exception, entre le pont de la 2eme DB et la zone d'activités pour les jeunes. Mais, même là, les habitations tournent le dos à la Seine plus qu'elles ne la regardent. Et l'espace intermédiaire est soit réservé aux jeux (parc urbain), soit laissé pratiquement à l'abandon (près du pont).

La Seine, pour la baignade


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Carte postale "souvenir" transmise par Dom Coutel

Photo souvenir : avec le grand-père d'Anne Bodere de Fursac


A la Belle Epoque, s'installent des bains "Bains froids" par rapport aux établissements de bains chauffés, en ville. Il y aura même un temps, deux établissements de bains. Sur les cartes postales, on ne voit que des hommes, dans les maillots typiques de l'époque. Auront-ils un rand succès ? La bourgeoisie de l'époque commence à occuper Deauville et la Normandie, si ce n'est la Côte d'Azur.

"Le 18 septembre 1909 a lieu la fête nautique annuelle des bains Gagnon sur le petit bras de Seine. Parmi les attractions, le sut de la mort à bicyclette par le champion de France Charles Cochu, qui plonge d'une hauteur de 15 mètres, une pantomime nautique et une course au canards " (Jacques Barreau).

La baisse de qualité de l'eau, comme pour la boisson, fera disparaître les bains, aujourd'hui interdits depuis longtemps. Il en existe cependant encore un en 1937

Témoignage d'une mansonnienne en 2022 "Dans les années1952, 1953 je devais avoir 4 où 5 , je m ' y suis baignée , je garde le souvenir du petit bassin surtout des grosses boués en chambre à air qui occupaient toute la place . Sur photo tout le monde est tourné vers le petit bassinAprès avec la pollution les bains ont fermés.Dommage ! c était juste à côté de chez moi."

Une note de Dom Coutel
LES BAINS DE MAISONS-LAFFITTE.
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Jusqu’aux années 1960 un nombre bien plus important que maintenant de Mansonniens ne partaient pas en vacances ou alors pour les jeunes en colo , en camps de scouts ou chez les grands-parents lorsque ceux vivaient à la campagne et avaient de la place .
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Alors à ML point de piscine en ville et la natation n'était pas au programme des scolaires , à la saison la plus chaude nous pouvions , pour les audacieux, faire trempette dans la Seine sur les berges des plages naturelles de sable de l’île de la Commune, ou pour les moins téméraires mais ne craignant pas les infections, allez dans les bains aménagés par M Gauchois , sur le petit bras de la Seine ..
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Ces bains étaient très exactement en face des parkings du POPD, datant du XIX , ils furent témoins alors de grandes fêtes nautiques qui y étaient données , les nageurs de l'USML entre autre, s'y entrainaient.....ces bains finalement, la pollution augmentant avec la folie de l'ère de la consommation furent fermés vers 1958 par la crainte de la Poliomyélite qui était un grand fléau a l'époque.

Les bords de Seine, pour le sport


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La photo de gauche n'est peut-être pas pris sur l'île

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La fête nautique du Touring Club de France, 1927. L'Ablette mansonnienne, association de pêcheurs

La noblesse vient se promener dans le parc du château... mais pas jusqu'au bord, l'accès étant fermé par un ha-ha toujours présent.

Jacques Laffitte est le premier à jouer cette carte, et à grande échelle. Une immense surface en aval du pont. Elle deviendra l'emblème même de la ville. L'hippodrome se développera progressivement jusqu'aux problèmes du 21e siècle, en cours de solution peut-être.

Mais peu à peu les bords de Seine et les îles vont deviennent presque exclusivement des zones de loisirs.Le golf s'ajoute à l'hippodrome. Dans les années 1950, l’espace occupé par le chantier naval est dégagé et remplacé par une résidence à caractère social. A cet endroit, l’accès au rivage devient plus incommode.

Et, progressivement, l'amont du pont lui-même perd son rôle économique même si les vaches continuent à passer le bac très tard (jusqu'aux années 1950 ?).

L'espace sera, à la fin des années 1980, dominé par le POPD (Parc omnisports Pierre Dupres) puis un aménagement de l’île, desservie par une passerelle, pour toutes sortes d’activités sportives et parfois sociales (forum des associations). S'y ajoute un vaste ensemble d'agrès pour les petits.

L’aménagement se poursuit jusque dans les années 2000, avec la « coulée verte » qui conduit jusqu’au limites du Mesnil. La Seine s'y combine avec les arbres pour lui donner une allure reposante, un peu sportive aussi. Mais plus question de se baigner !

Vers 2010, la partie du rivage entre la rue de Paris et les immeubles de l'entrée de seine voit son accès limité aux heures ouvrables, car des bandes d'adolescents (dit la rumeur publique) s'y occupaient bruyamment et dérangeait les habitants des immeubles (sans oublier, dit-on aussi, le trafic de drogues).

Quel avenir ?


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Le centre de recherche de Veolia. Et des terrains qui pourraient peut-être porter des projets

L'avenir de l'hippodrome est en pleine négociation.

Entre la rue de Paris et la rue du Bac, les aménagements semblent complets et ne pas devoir changer avant longtemps

Mais plus loin, jusqu'au camping et au limites de la commune, restent des espaces qui semblent sous-exploités, avec quelques exceptions comme l(important centre de recherche de la Compagnie des Eaux, aujourd’hui Veolia.

A long terme,qui sait,
- on trouvera le moyen de réouvrir la berge sur toute la longueur de la commune, la coulée verte s'étendant du parc jusqu'à Poissy ;
- on reprendra le projet de déviation de la RN 308 pour débarasser le centre ville de ses poids lourds ;
- l'eau de la Seine deviendra plus propre et l'on pourra s'y baigner ...

Notes de Gérard Finet



Les bords du fleuve et du petit bras ont toujours été inaccessibles aux promeneurs. Le fleuve était bordé par des entreprises (Lambert, Cie des Eaux, Usine bateaux......). Rue de la Digne c'était des jardins cloturés de barbelé, le garage de barques et la baignade(?) ; après la voie ferrée de nouveaux des jardins en bord de l'eau.
Le concours de pêche de l'Ablette maisonnaise avait lieu Quai de Seine à Sartrouville. Il n'y avait pas de place à Maisons. Les concurrents et la famille partaient groupés du 28 rue du Mesnil (chez Devillers) jusqu'au lieu de pêche. Interdiction de devancer la troupe pour éviter les tricheries. Je me souviens du dernier concours vers 1953.

Le "champ à Baugé


Texte et photomontage de Gérard Finet (11/2023)

Malgré les décennies, ça n'a pas trop mal vieilli devant "le champ à Baugé"
André Baugé débute dans le lyrique très jeune, et fera comme beaucoup de ténors à succès une carrière éclectique entre classique, chanson, opérette moderne "à voix" et cinéma.
Au cinéma, il aura l'honneur d'être en quelque sorte le "Al Jolson français", en interprétant "La Route est belle", premier film chantant - et à peine parlant ! - français, et d'une douzaine de films jusqu'en 1935. Après quoi, la vogue du cinéma chantant s'estompant, il retournera au théâtre, et de 1938 à la fin de sa carrière en 1946 se consacrera essentiellement à l'opérette et à l'opéra comique classiques.
Sa propriété descendait le coteau du 1 rue des Côtes jusqu'au Petit-bras de Seine

Commentaire de Therese Atencia Dutardre
Lorsque nous étions enfants , on venaient aider Madame Baugé à arroser son potager qui se trouvait à côté du pont Sncf le long du petit bras .
Elle avait eu une astucieuse idée pour prélever de l ' eau du petit bras ...des boîtes de conserve .
Les boîtes de conserve étaient attachées à une chaîne , avec au bout une manivelle et tout ça tournaient en rond .De toutes nos forces on remontait l ' eau pour la mettre dans un arrosoir .
Par notre bonne action , elle nous offrait quelques fraises 🍓et nous étions contents .


Le moulin : son histoire par Dom Coutel



À la suite de plusieurs demande sur l'origine des piles visibles sur le petit bras de la seine : explication de texte.
Ce magnifique ouvrage était à l'origine le moulin de Maisons ,situé au seuil à droite du prolongement de l'actuel rue de Paris , à la sortie du petit bras de la Seine , il avait 2 fonctions , broyer les grains des nombreux cultivateurs de la région, en 1759 la commune comptait 107 exploitations agricoles et aussi pour alimenter les différentes pièces d'eaux du château , en aucun cas comme écrit ici ou là pour la fontaine près de l'ancienne église qui elle pompait l'eau d'une couche phréatique des plus pure ... fontaine maintenant fermée depuis qlq années .
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Le moulin connait son apogée avec les aménagements de Jacques Laffitte,
Au Roi Louis Philippe qui désirait lui acheter le Château de Maisons , J. Laffitte qui pourtant lui était redevable , lui déclara avoir dépensé plus de 2 500 000 francs or de l'époque , rien que pour l'embellissement du "Jardin" et le percement de sa rivière artificielle et fixa le prix de vente à 5 millions or ...le Roi abdiqua , au moins pour l'achat et le banquier Président du Conseil de conserver son... "Manoir "...
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Au fil successif des propriétaires qui se succéderont, pour le château l'intérêt du moulin décrût , en 1838, déjà une centaine de maisons sont édifiées dans le lotissement du Parc qui se poursuivait activement supprimait maints petits rus et lacs et le broyage des grains devenait plus rapide avec le moteur à vapeur qui fonctionna dès 1874.......l'industrialisation était en marche , plus rien ne l'arrêtera.
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Vers 1874 il fut décidé de démolir le moulin , mais dans un soucis d'économie bien dans l'esprit prévoyant de l'époque , il fut conservé les puissantes piles massives en vue de la création future d'un pont reliant l'ile de la Commune à l'autre rive vers la ville , cela ne fut jamais réalisé , ces piliers depuis enchantent les promeneurs du dimanche et les photographes amateurs et servent discrètement de nurseries à des générations de canards sauvages et autre volatiles à l'abri la haut des prédateurs, à l'exception des Hominidés de la classe à laquelle nous appartenons.
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La photo date de 1885 son auteur décéda en 1928, la photo était sous droit d'auteur jusqu'à 80 ans après sa mort ceux-ci tombèrent donc dans le domaine public en ..2008…..le coloriage fut exécuté par mes soins, l’original étant bien sûr en N.B.


Notes et documents

Sur ces thèmes, nous disposons d'une abondante iconographie et de beaucoup de . références


Beaucoup d'informations intéressants sur le document Il était une fois... un pont... deux ponts...et un fleuve.. de Françoise Denais (Sartrouville). 2002.


Photograhie en lumière rasante d'une carte IGN en relief de 1999







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