Le cheval, pour qui ?

Retour à l'accueil . Dernière révision le 11/7/2024.

Face aux contradiction de ce qu'on observe sur le "marché du cheval" à Maisons, et faute de trouver des réponses auprès des personnes compétentes, je me permets, en amateur, de proposer une analyse.

Six catégories de personnes s'intéressent au cheval : à Maisons :

- les propriétaires
- les entraineurs
- les parieurs
- les cavaliers "amateurs"
- les enfants
- les Mansonniens de base.
- essai de conclusion

Les propriétaires : expansion

L'Aga Khan. Frank Jay Gould

Ils s'intéressent à des chevaux haut-de-gamme, course et obstacle, et sont capables de consacrer de substantiels budgets à leur passion. Il n'habitent pas tous à Maisons.
Dans le passé, ce fut le cas par exemple de l'Aga Khan ou de Frank Jay Gould.
Aujourd'hui, ce marché continue à se développer. comme le montrent le nombre de permis pour construction de boxes ou deux grands projets en cours, l'un sur le Rond Sévigné (au bout de l'avenue La Fontaine) ou le Cire (centre international, avenue Sainte-Hélène), qui vient d'obtenir son permis de construire et représente un investissement de 12 millions.

Les entraîneurs : dans la foulée des propriétaires

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Ils sont au service des propriétaires (et le sont souvent eux-mêmes). Et cela va plutôt bien pour eux aussi, quoiqu'ils soient moins nombreux. Le Cire est, en quelque sorte, une variété d'entraînement.

Pour eux, le maintien de l'hippodrome et des courses est important, car il fait partie de l'image de marque de la ville, de son prestige sur ce marché.

Les parieurs : maintenant, à distance

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Ils continuent à être nombreux, mais avec la télévision et les réseaux en général, l'hippodrome de Maisons n'a pas d'intérêt particulier. Bien sûr, les courses sont aussi un spectacle et une ambiance où l'on va passer une après-midi. Mais de ce point de vue, notre hippodrome n'est pas facile d'accès.

Cela dit, pour satisfaire notamment les entraîneurs, France Galop devrait en faire bénéficier notre ville.

Les cavaliers amateurs : de moins en moins

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Nostalgie d'hier. A la RATP . Le CHML

C'est sans doute le secteur qui se porte le moins bien, comme en témoigne les difficultés du CHML comme la fermeture du centre équestre de la RATP.
C'est un loisir relativement coûteux et qui demande une formation. Maisons n'est pas tellement accessible de Paris. Et les écuries ne sont pas toutes à portée immédiate de la forêt, qui d'ailleurs n'a plus les mêmes grandes pistes qu'autrefois.

. Les enfants, du pédagogique à prix abordable

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Voir l'article Pony Race ML

Le poney, voire le cheval de selle, est une activité ludique de fort intérêt pédagogique. Le poney "de base" est peu coûteux, et son entretien sans commune mesure avec celui d'un pur sang.

En revanche, cela s'inscrit bien dans notre idée mansonnienne : l'apprendre dès l'enfance.

Les Mansonniens : le cheval, dans notre ADN

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Pour beaucoup d'entre nous (une large majorité ?), l'hippodrome et le cheval font partie de leur entité à peu près comme le roi d'Angleterre pour les Britanniques. Donc à conserver même si cela coûte un peu à la ville.

Essai de conclusion :

- le maintien de l'hippodrome est une bonne chose s'il ne coûte pas trop cher ; la solution trouvée par la Marie (acheter la "partie verte" et laisser la Région trouver des solutions pour le bâtiment des tribunes) semble adaptée

- sauf pour les enfants, les activités équestres devraient se concentrer sur un marché de riches propriétaires internationaux, servis par des entraîneurs et des prestataires de complément, notamment pour les soins et le reconditionnement quand il est nécessaire ; cela contribuera à la "gentrification" de notre population ; on n'est pas obligé d'aimer cette segrégation territoriale ; mais elle est au fond bien dans nos traditions, des Longueil et à notre ambitieux.

Mais tout ceci n'est que l'opinion d'un amateur qui ne demande qu'à être corrigé voire contredit.

P.B. 13/7/2023

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