Belle époque : le débat philosophique et religieux


Retour à la décennie 1901-19110 Retour à l'accueil Dernière révision le 16/5/2023



Paix, culture, loisirs.. laissent le temps de penser... et même de s'adonner à la "libre pensée", c'est à dire pour l'essentiel l'anti-clérialisme.

La décennie est fortement marquée par le laïcisme, au niveau national
- la loi de 1901 comporte un volet spécial, restrictif, sur les congrégations https://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A9gation_religieuse_en_droit_fran%C3%A7ais loi de 1901, congrégations religieuses
- la loi de 1905 sépare radicalement l'Eglise de l'Etat, avec notamment le transfert au public des biens paroissiaux? https://www.assemblee-nationale.fr/histoire/eglise-etat/emile_combes_13071903.as

A Maisons, .

Ici encore, la structure associative est mise à profit
- Comité républicain anticlérical (1903),
- Union démocratique des libres-penseurs de Maisons et de Sartrouville (1907),
- Comité républicain rardical (1908).
- Pas directement antireligieuse, mais sûrement loin du monde ecclésiastique, l'Etoile prolétarienne (1926).

En 1902 , les trois "Soeurs des écoles chrétiennes de la Sainte Enfance" qui géraient depuis 1863 l'Asile (école maternelle) en face de la Mairie, doivent dû quitter les lieu et laisser place à un personnel laïc malgré un avis du Conseil municipal (Jacques Barreau)/

Au mois d'avril 1903, les Frère marianistes de la rue du Fossé se voient notifier par le commissaire de police de Saint-Germain l'arrêté d'expulsion prononcé contre eux en vertu de la loi sur les congrégations votée par le Parlement. Ils regagnent leur maison mère à Ris-Orangis, laissant l'école aux soins d'un personnel civil, sous la direction de supérieur, M. Acker, marianiste sécularisé.

C'est aussi la fin des soeurs à l'internat de jeunes filles, rue du Fossé. Sans doute pas totale puisque, dans les années 1950 encore, foncionnait une école de filles, Sainte-Jeanne d'Arc, à l'entrée de la rue du Fossé.

Mais qu'en est-il des soeurs infirmières de l'avenue Eglé (maintenant l'eshpad Iroise, après avoir été lonbtemps Le Belvédère. Et des soeurs avenue de Saint-Germain, avec le pavisson Adèle, avec sa chapelle, abattu en 2021. (mais c'est peut-être nettement plus tardif.

C'est probablement à cette époque qu'est baptisée la rue de la Procession, aux frontières entre Maisons et le Mesnil, peut-être pour tourner l'interdiction des processions par la loi de séparation en 1905. La quelle en revanche permettra à l'Eglise de continuer à utiliser ses clochees pour annoncer ses cérémonies, ce qu'elle fait toujours, qu'il s'agisse de messes ou d'événements de la vie comme les mariages et les obsèques.


En 1908, le budget des cultes est supprimé, et les sommes disponibles réparties par le conseil municipal.

Mais l'école laïque à le front haut, avec l'inauguration des nouvelles écoles.. alors que l'ancienne église devient le lieu officiel de distillation.

En 1919, André Couard devient curé et le restera jusqu'aux années 1950. Il dispose de plusieurs vicaires.