Les informaticiens indifférents à l'humain ?



Les DSI sont-ils indifférentes aux problèmes humains et en particulier à ceux que pose leur activité ?

On pourrait le craindre vu le manque d'intérêt affiché par un groupe d'amis informaticiens à qui l'on proposait une réunion sur ce thème. Et les méchantes langues ajouterons que, s'ils sont choisi ce métier, c'est précisément qu'ils aiment mieux se collecter avec des machines qu'avec des humain(e)s.

Je pense pourtant qu'un certain nombre de thèmes pourraient les concerner directement :

- Jusqu’où faut-il « humaniser » l’apparence des matériels (robots humanoïdes) et des logiciels (travail sur le vocal pour simuler une vraie personne). En particulier, il peut y avoir tromperie, qui peut avoir des conséquences psychologiques fâcheuses quand l’interlocuteur d’en aperçoit.

- C’est un point important du RPA Je note par exemple la règle 9 du document Forrester " Design For Humans In The Loop dans Ten Golden Rules For RPA Success".

- Un humain a un sexe (morphologique), une sexualité (sensations et comportements physiques) et des sentiments (l’amour). Dans quelle mesure est-il bon d’en jouer avec les machines ? Cela peut faire partie du « nudge »…

- Jusqu’au faut il « personnaliser » l’interaction et notamment la réponse à des questions. Par exemple, sur Google, on ne peut pas retirer la localisation, ce qui est excellent le plus souvent, mais fâcheux si l’on veut sortir un peu de monde franco-français.

- « Etre humain », c’est être capable empathie, voire de compassion. Là aussi, jusqu’où aller (variante de la question précédente).

Si vous avez d'autres idées, elles seront bienvenues sur mon mail pmberger@gouvmeth.com

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