Mettre la démocratie à l'heure des réseaux

On se plaint du taux d'abstention. On parle de rendre le vote obligatoire, de jouer la proportionnelle, de faire des comités de citoyens chosis au hasard... notre Président de la République a multiplié les essais...

Je crois qu'il faut surtout repenser le fonctionnement de la démocratie en fonction de ce qui est aujourd'hui au coeur des relations humaines, surtout chez les jeunes : les réseaux sociaux et le téléphone.

Comment voulez-vous que les gens gâchent leur dimanche en allant se traîner dans un bureau de vote ennuyeux, voire sinistre, pour des formalités paperassières d'un autre âge ?

Si l'on veut que vive la démocratie, il faut lui donner d'autres outils que ceux du 19e siècle !

Et les dernières élections américaines ont bien montré qu'on ne peut pas si facilement trafiquer ce processus. S'il y avait eu la mointre faille, les avocats que Trump a payé par millions pour la trouver y seraient bien arrivés !

Mais il ne faut pas se limiter au développement du vote électronique, avec machines à voter ou Internet. Il faut aller plus profond. A une relation permanente avec "le peuple"; Sébastien Soriano parle de l'Etat en réseau à propos de l'administration. Il faut penser vraiment la démocratie en réseau. Cela devrait aller jusqu'à une reprise en profondeur du droit constitutionnel.

Faut-il par exemple dépasser la démocatie représentative, avec ses mandatures de quatre, cinq ou sept ans ? On ne peut bien sûr pas demander à tout le monde de voter tous les jours sur les problèmes en cours.

Les réflexions et documents reçus <a href = "https://gouvmeth.com/GouvBloc96">nous ont poussés à aller plus loin. </a>

Qui osera lancer la réflexion sur ce sujet sensible, hautement complexe... et urgent !
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