Maisons : ni industrielle, ni "ville dortoir"



Retour aux posts Retour à l'accueil Dernière révision le 20/6/2023

Il y a une vraie contradiction au sein de "l'identité mansonnienne".

D'une part elle voudrait bien attirer les entreprises, et ne pas devenir une "ville dortoir" satellite de Paris ou La Défense. Une bonne raison au moins : la fiscalité : les entreprises payent des impôts qui permettent d'alléger la charge fiscale sur les particuliers (un point à vérifier aujourd'hui puisque la taxe professionnelle a été supprimé). Elle s'en inquiète dès 1957.

De l'autre, elle se garde bien de se doter d'usines, alors même que s'offrent de beaux terrains. C'est le cas :
- dans les années 1920, quand le grand terrain de l'usine de Borax (entre les rues de Mexico, Poissy, Loges et Achères) a été loti et bâti en pavillons ;
- en 1958, quand la ville a rachète le terrain Bugatti (chantier naval) et construit la résidence du Vieux Moulin;

- vers la même époque, alors que le stand de tir (rue du Tir) doit être fermé ; il fait place à une vaste résidence à caractère social ;
- dans les années 1990, entre l'avenue de Verdun et la Seine, en allant vers le parc des sports actuels ; il y avait à l'époque des entreprises, notamment un garage, et de l'espace libre autour du puits artésien ; on a construit le vaste ensemble d'immeubles "Entrée de Maisons".
En revanche, la ville a construit des bureaux, notamment avenue Mermoz, longtemps inoccupés, mais qui semblent récemment reprendre vie.
Assez étonnant à l'heure du télétravail où de vastes surfaces de bureaux cherchent preneur à La Défense. Qui est le nouvel occupant ?

Note, le 20/6/2023

Le programme électoral de Jacques Myard en 1989 avait un objectif conciliant ces deux points de vue : attirer les sièges sociaux des entreprises.