Extraire l'or de nos archives


Retour aux notes sur les archives Retour à l'accueil Dernière révision le 5/6/2023

Comme pour l'or, on pourrait dire que l'exploitation de nos archives a (au moins), trois modèles bien différents :

- Les pépites. Elles vous sautent à l'oeil en passant, ou se laissent sans trop de mal séparer du sable avec un tamis approprié
- Les filons : l'or est pur; mais il faut intuition, compétence, force et patience avec le pic
- Les minerais, qui exigent toute une "chimie".

Prenons des exemples dans nos archives mansoniennes

Les pépites


Typiquement, la première page du premier recueil de nos conseils municipaux, ou le plan de 1905. Ca brille, ce n'est pas lourd, mais c'est émouvant, porteur de sens.

Les filons


Typiquement, les ensembles de photos, les uns bien inventoriés, les autres plutôt en désordre. Ici quelques photos duprojet l'Opah des années 1980.
Ou les conseils municipaux. Presque chaque réunion apporte un peu de matière, à extraire de la lourdeur formelle des compte-rendus ou d'interminables vidéos.

Les minerais


Typiquement, les documents comptables. Rien d'attrayant. Je dirais même, dissua-sion radicale pour le commun des mortels. On peut les feuilleter pour y trouver quelques pépites, mais l'essentiel n'est pas là. Pour en extraire l'or, il faudrait en dégager et en synthétiser la moëlle quantitative et les relations "systémiques" entre les éléments de compte. C'est-à-dire les jeux de relations entre les individus (explici-tement nommés ou pas), les tâches, etc.

De plus,les documents antérieurs aux années 2000 sont rarement disponibles sous forme de fichiers informatiques formels (traitement de texte, tableur, base de don-nées). Il faut donc partir du papier, y trouver textes et chiffres par reconnaissance optique, Pour les documents antérieurs aux années 50, il s'agit de manuscrits, d'où des lectures particulièreemnt difficiles... avec des ordinateurs performants en paléo-graphie...

Cela suppose aussi des compétences en comptabiltié, voire en droit.

Là, il faudra encore quelques années avant d'en arriver là. A moins que les Mormons associés à Google n'y mettent les indispensables milliards.

En attendant, les compétences et l'intuition de notre archiviste restent le meilleur atout pour trouver son or dans la vaste mine qu'elle gère pour nous.
Notes pour une "histoire de nos systèmes d'information"


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