Un petit vent de morale sur la gouvernance des entreprises

En ce lendemain d’élections municipales gagnées par les Verts, la lecture des Echos du 29 juin laisse espérer un peu plus de morale dans la gouvernance des entreprises :
- Les actionnaires de Danone plébiscitent le statut d’entreprise à mission,
- Haine en ligne : Facebook cède du terrain sous la pression des annonceurs,
- EDF fisque une sanction de dix -millions d’euros pour des défaillances dans la comunication (réacteur nucléaire de Hinckley Point),
- le climat s’invite par des propositions d’actionnaires,
- la crise a amené les sociétés à communiquer davantage sur des sujets « qui n’étaient pas auparavant en haut de liste », notamment les distributions de dividendes et les remunérations des dirigeants. Sur ce point voir un autre article de Valérie Landrieu du 3 avril.
- Chesapeake « symbole d’un schiste américain » est en faillite (Les Echos, 30/6/2020)

Le confinement a aussi montré les limites actuelles des assemblées générales en ligne. Cédric Laverie (ISS Governance) « déplore que l’on soit en 2020 incapable de tenir des AG virtuelles interacives au cours desquelles les actionnaires peuvent poser des questions et proposer de nouvelles résolutions en séance ».

L’été confirmera-t-il ce bon vent de printemps ?

Notes ultérieures

- L’éthique, une valeur montante, titre Mitrofanoff dans Challenges du 9 juillet, avec quelques exemples et citations.

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