Le Parisien passe pour
une publication populaire sans portée économique ni vraiment
politique. Il est vrai que le quotidien consacre de nombreuses pages
au sport, en particulier aux c du ourses.
On y trouve pourtant
de plus en plus d’articles ayant un réel intérêt du point de vue
de la gouvernance. A preuve cette demi-page du numéro du 5 juillet,
titrée de manière plutôt énigmatique « La performance
extrafinancière est un enjeu de souveraineté ». Et les
signataires ne sont rien de moins qu’, Olivia Grégoire, députée,
présidente de la commission des finances, et Antoine Frérot, PDG de
Veolia.
De quoi s’agit-il ? « Dans un premier temps, de construire, entre pouvoirs publics et entreprises volontaires, une première série de données simples et uniformisées » sur les effets environnementaux de ces entreprises. Dans un deuxième temps, cette publication sera généralisée. Dans un troisième temps, ces outils é pourront devenir des outils de la décision publique.
Actuellement, beaucoup d’entreprises publient des éléments sur leur gouvernance, leur mission, leur responsabilité environnementale. Nous ébauchons un relevé.
L’article signale que « L’Europe a commencé depuis longtemps un travail de normalisation de ces informations ». Nous avons trouvé les liens Corporate Social Responsibility & Responsible Business Conduct et plus particulièrement disclosure of non-financial and diversity information by certain large undertakings and groups (texte officiel, lecture difficile).
Signalons
aussi un
un rapport de
l'Insee de 2016, et
la direcive
l'ISO
26000.
Espérons
que cet appel, surprenant en ce lieu et remarquable
par la coopération de personnalités appartenant l’une au public,
l’autre au privé, aura des suites concrètes.
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