Construire et habiter à Maisons-Laffitte



La rue GeorgeV. Assez typique de "la ville". Sur la photo de gauche, un alignement typiquement "entre deux guerres" de pavillons, se terminant par un petit immeuble. En face, la caserne des pompiers, fonctionnelle, datant des années 1950. Sur la photo de droite (prise en sens inverse), la résidence étudiante, audacieuse par ses formes anguleuses et la forme de ses volets, et au fond, en cours d'achèvement en 2021, une nouvelle résidence pas très originale mais de belle allure, remplaçant une grande villa entouré d'un jardin arboré. (Et, pendant longtemps, surmonté d'une haute antenne de radio-amateur.

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Parcours dans le béton frais





Travail en cours

Plusieurs zones se distinguent

- le bas de Maisons, ensemble indescriptible et minable
- le parc, notamment le petit parc
- le centre ville
- la "ville" dans son ensemble

Le bas de Maisons


Pendant longtemps on ne s'en soucie guère. Ce petit village rural vit à l'ombre du château puis des villas du parc. Il se dégrade et perd ses éléments de socialité, mairie et église, Socialement, il devient une sorte de ghetto, dit Pierre Dupres qui lance une vaste opération de réhabilitation avec l'l'Opah du Vieux Maisons qui commence en 1982. Il s'agit de rénover tout en respectant la topographie de ces lieux historiques et la vie des habitants.

Jusqu'à la guerre de 1914, le bord de Seine à proximité du pont routier est animé par la vie portuaire, l'usine des eau et le chantier naval. Sans doute polllué par le déversement des égouts en bas de la rue de Paris. Cette activité disparaît et presque toute cette zone est occupée par une résidence à caractère social.

Mais le bas de la rue de Paris reste une vaste zone qui de dégrade : immeubles vétustes, atelier de réparation automobile..Vers 1990 est lancée. Cette fois, on ne fait pas dans la nuance : tout est rasé progressivement et remplacé par un vaste ensemble d'immeubles.

C'est ka ZAD de l'entrée de Maisons



et sa partie "orientation":

- Baisse de qualité des logements franciliens, note Le Monde du 29-30 juillet 2021. Qu'en est-il à Maisons-Laffitte ?


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Le parc

Les grandes "folies" (Clermont-Tonnerre, Gould
Les alignements de belles villas (Leclerc Nord)
Après la guerre, des équipements et des résidences d'abord "sociales" puis de qualité
Sauf à l'extrémité nord du parc, on n'a plus l'impression d'être "dans la nature". Cette densification, outre le plaisir qu'elle donne à tous ceux qui peuvent y habiter maintenant, a rendu l'ambince plus sûre, alors qu'il fut un temps, surtout avant l'arrivée des lampadaire, où le parc était "mal famé".

Longueil et le centre ville

Longueil intégralement bâtie dès 1905
Les immeubles du côte de la mairie ont très peu changé depuis. En face, deux changements notables :
- le grand bloc récent entre Mugnier et Prieuré
- la place du maréchal Juin refaite, et le cheval Ptolémée dominant le carrefour.


Les rue de Paris, du Prieuré, des Plantes Ces rues sont largement construites dès le début du siècle.
Assez typiquement, rue des Plantes, des immeubles se construisent aux coins avec Longueil et Fossé, laissant des maisons avec jardins dans la partie centrale. Cette ambiance relativement arborée à été en partie perdue par
- la construction d'un nouvel immeuble à côté de l'ancienne Poste
- des panneaux bouchant la vue sur une jolie maison de l'autre côté (maison très joliment reconstruite, mais désormais invisible).
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La ville





A gauche, les écoles Saint-Nicolas à la belle époque, plantées dans un décor vide. A droite, l'immeuble qui se termine place Ianchelevici, remplaçant une grande villa

"On continuait, jusqu'en 1922, à y aborder en bac... un petit village de quelque 500 habitants, entourés de terres de culture... essentiellement de la vigne " (Poisson p. 63).

Jusque vers 1880, la "ville" n'est qu'un petit village, avec le Prieuré comme seul bâtiment important. (Question : de quand datait l'immeuble du Prieuré qui a été détruit en 2021 ?)

Commencent alors des constructions de grande taille, sans souci de cohérence, qu'il s'agisse du privé (immeubles encadrant l'entrée de l'avenue de Saint-Germain, ou du public (écoles Saint-Nicolas). Il faut en effet répondre à un développement "industriel" (chantier naval, usine de Borax).

Ces grands immeubles sont assez plaisants, vus de face. En particulier, les deux immeubles qui ferment la perspective de Lonueil de l'auter côté du pont. Mais
- ils sont hors de proportion avec le reste du bâti,
- vus autremeht que de face ils gâchent la vue par leurs grands murs aveugles ; c'est particulièrement net à l'entrée de l'avenue De Gaulle, avec deux grands immeubles séparés par un plus petit.. Ce défaut est d'ailleurs relevé dans le PLU de 2017

Les pavillons se multiplient entre les deux guerres.

Le besoin de ne pas construire sans souci du reste est une des raisons qui conduisent à la création du permis de construire sous sa forme moderne naît en 1943. Voir Permis de construire, Wikipedia

Après la guerre, progressent des équipements publics (pompiers, collège Cocteau; salle Malesherbes) ou privés (station-service). Puis quelques grandes résidences (place de la Libération) Le bas-Maisons se dégrade.

Dans les années 1980, on restaure le bas-Maisons en respectant le parcellaire.

Dans les années 1990-2000, des ilôts entiers sont rasés et remplacés par du neuf (immeuble de Casino sur Longueil, puis l'entrée de Maisons).

En 2017 est voté le plan local d'urbanisme (PLU) . Un gros document qui vaut la visite, car sa réalisation est loin d'être achevée.

Depuis, progressent essentiellement les immeubles, remplaçant des pavillons. Cette "bétonnisation" ne plaît pas à ceux qui sont attachés au "caractère pavillonnaire" de la ville. Mais cette densification est encouragée, sinon obligée, par les pouvoirs publlics pour des raisons
- écologiques : ne plus détruire les espaces ruraux pour répondre à la croissance démographique, mais densifier les centre ville
- écologiques encore : les immeubles de quatre étages environ seraient un optimum énergétique (plus bas, le rapport surface/volume augmente les déperditions ; plus haut, les ascenseurs consomment de l'électricit) ; cette question reste contestée.
- permettre la construction de logements sociaux pour lutter contre un séparatisme social.


Dans les voeux du maire pour 2022


Notre objectif prioritaire est de conserver le caractère résidentiel de Maisons-Laffitte en dépit des contraintes de densification de l’Etat imposées par les lois Duflot et Elan.
En 2021, 77 permis de construire ont été délivrés dont des permis modificatifs ainsi que 260 déclarations préalables et déclarations de travaux.
Nous sommes très vigilants pour maîtriser « le prosélytisme » et la pression de certains promoteurs qui font de l’activisme, s’opposant à la volonté urbanistique de la ville de préserver son caractère résidentiel.
En 2018, la ville a conclu une convention avec l’Etablissement Public Foncier d’Ile-de-France (EPFIF) pour acquérir certains terrains et maîtriser l’opération immobilière. L’EPFIF porte les achats.
Les principales opérations immobilières sont situées en centre-ville, conformément au concept de reconquête des centres-villes autour de la gare :
. îlot Longueil, fin du programme dont 38 logements sociaux, création de la rue Madeleine Boullenc de Crèvecoeur, épouse du Marquis de Longueil, constructeur du château.
. 45 avenue de Saint Germain, construction d’une résidence pour personnes âgées, avec 490 m2 pour accueillir des professions médicales
. 2 opérations SAEM de logements sociaux : 15 rue de Lorraine et 27 rue de Solferino
. rue du Mesnil, reconstruction du Prieuré conformément au plan original ( tours carrées)
Tous les projets en cours sont compatibles avec nos capacités scolaires et de crèches existantes