Le parcours artistique : peinture, sculpture
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Un petit parcours pour les résidents d'Oh Activ
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Il y a beaucoup à voir à Maisons-Laffite, et beaucoup de documentation.
par exemple Sculpture à Maisons-Laffitte par Jean-Pierre Denis, sur le site des Amis du Château.
La ville du Cheval, mais pas seulement.
Même en art, le cheval est partout dans Maisons-Laffitte, avec de nombreuses sculptures, depuis le hall de la mairie jusqu'à l'hippodrome. Avec des oeuvres d'un classicisme plutôt sage quoique Ianchelevici y ajoute toujours une note de tendresse, et Ptolémée de violence un peu sacrilège.
Mais la série de fresques du parcours Epopees Mansoniennes a sensiblement élargi la thématique, mêlant aux grands classiques mansonniens (Laffitte et Cie) des artistes beaucoup moins conventionnels comme Jean Gabin ou Vivian Leigh.
Deux villas au moins intégrent un peu de sculpture à leur façade (rue des Canus, avenue Eglé).
Et si vous n'avez pas peur de sortir des sentiers de bourgeois, vous pourrez même trouver des graffitis à l'entrée du bois (le long du chemin de fer) et de l'art SGBD (au bout de l'avenue Eglé). Et ne venez pas me dire que ce n'est pas de l'art ! J'ai assez fréquenté musées, salons et galeries (Voir mon site art numérique) pour savoir que se f... du monde est essentiel à l'art contemporain.
Partons de Ptolémée

A cheval sur Ptolémée
Ptolémée inauguré

Eh bien, partons du cheval Ptolémée, dernier arrivé et s'élançant d'un bond de la place du Maréchal Juin vers le 46 (café au con de Longueil et Mermos). Il ne plaît pas à tout le monde, à mon avis un peu trop grand pour la place Juin, plutôt destinée aux jeux des enfants et aux réunions sous tente. Mais qu'on aime ou pas, il met de l'ambiance.

En haut de la rue Guynemer, quelques fresques, reprises de la série "épopées mansoniennes".

De la place Juin, si c'est ouvert, traversez la direction de la culture et caressez du regard la sculpture de Ianchelevici au milieu de la salle.


A la sortie, en face de vous la mairie. Ses grilles sont parfois garnies de panneaux à la mémoire par exemple de Jean Cocteau, un des sains patrons de la ville. Dans le jardin de la mairie, La Joie, le banc des amoureux, la dame en rouge.
Plusieurs oeuvres aussi dans le hall d'entrée de la mairie (maquette du moulin, tête de cheval par Thierry Daniel et (est-ce là?) statue de Voltaire.

Derrière la mairie, souvenir plus qu'oeuvre d'art à proprement parler, une ancienne fontaine.
Au commissariat de la Police nationale, on pouvait autrefois admirer une grande fresque très originale de Luigi Castiglioni. Cela remonte, certes, à une époque (vers 1970 ?) ou les rapports entre population et forces de l'ordre n'avaient pas la violence d'aujourd'hui.

Traversez les voies et regardes la grande médaille de Jean Monnet, fondateur de l'Europe.
Pourquoi d'ailleurs ne pas jeter un regard, mi-admiratif mi-scandalisé sur la gare elle-même comme bâtiment, à la fois fonctionnel et original dans son design (bien qu'elle soit copiée, m'a-t-on dit, sur une autre gare d'Ile de France). Mais hélas dans une position telle que l'entretien de ses verrière comme de ses structures métalliques est pratiquement impossible, avec des effets bien apparent après une dizaine d'années.

En vous retournant, sur le mur de l'office du tourisme, une grande fresque en l'honneur du cheval.

Et, sous le pont, ce qui reste d'une grande fresque à la gloire de la ville et de des mutiples activités. En octobre 2024, elle est à peine lisible.


Devant la gare, un monument au général De Gaulle, parfait pour les célébrations bien en vue du 14 juillet ou du 11 novembre. Il domine, bien logiquement, la place de la Libération, qui n'est guère une oeuvre d'art, mais joue comme elle peut son rôle de "noeud gordien" (le mot est de Jacques Myard) au confluent des voies, de la départementale 308, du terminus des bus et cars, du parking auto... j'en passe sûrement.

Juste derrière ce monument, une originale construction, (titre à retrouver).



Il y en a une plus importante sur une villa à droite à l'entrée de l'avenue Eglé .
Si vous revenez place Inchelevici pour aller vers la forêt, il y a rue Puebla, au centre de loisirs pour retraités, une "Jeune femme à la fontaine" d'Aizelin, signalée par Denis.
Un beau cimetière

De là lancez-vous vers le cimetière, sa belle ordonnance et quelques belles tombes, dont une d'une audace toute moderne, et aussi un monument aux morts plus émouvant que bien d'autres, avec ce poilu raide mort tenant encore son fusil Lebel (à vérifier).


Mais aussi la surprenante tombe ornée de photos par la famille Koklanakis.
Sortez vers le petit pont du chemin de fer, jetez un coup d'oeill appro- ou répro-bateur sur les tags sur le mur du chemin qui conduit à la forêt. Dans les années 60, on n'y voyait qu'un grand texte "On a tué le mauvais cochon" (autrement dit : on s'est débarassé d'Hitler mais maintenant nous avons Staline).
Revenez en ville en longeant la voie (admirez la passerelle, récemment refaite, d'une envolée autrement élégante que la ferraille XIXeme qu'elle a remplacée, mais considérée comme "stalinienne" par les nostalgiques.

Par la rue du Fossé, un tag amusant avant d'arriver à l'église Saint-Nicolas, dont on aime ou critique la structure néo-romane. Elle est en général ouverte, et il y avait des oeuvres d'art, mais voleurs (pour la Vierge en argent à gauche du coeur) puis vandales ont fait place nette (pour la Vierge en pierre, oeuvre d'un amateur mansonnien) qui l'avait remplacée.

Vous arrivez à l'entrée du parc, avec, devant le manète, le monument à la Victoire. Il a été très tôt contesté.
Dans le parc, peu de statues, mais surtout de belles villas, notamment place Wagram ou avenue Du Guesclin

Et, loin au fond du parc la statue de Napoléon... qui a toute une histoire...

Si vous avez l'esprit libertaire, une villa LGBD au bout à gauche de l'avenue Eglé, arbore un drapeau arc-en-ciel et un mannequin dont le costume change régulièrement.


En revenant par la Seine, si vous pouvez accéder à l'hippodrome, plusieurs belles statues (chien et lion) décrites par Denis.



Sur la gauche, avenue Picard; le cheval Dollar, offert par le milliardaire Gould.

Continuez jusqu'à l'entrée de Maisons (le pont face au château), avec le cheval Chaconne.

Descendez l'avenue de Verdun jusqu'à la place Lannes, ornée d'une sculpture du maréchal, copie de l'oeuvre de François Masson par Evelyne Vella. .

Et voilà. Si vous avez toujours bon pied, continuez par les berges de Seine et, dans l'île de la Commune, le cénotaphe d'Olivier Brice. Quelque peu indécente pour un lieu public fréquenté notamment par les enfants, elle est aujourd'hui masquée par un verger fermé.

Ah, nous n'avons pas parlé du château ... mais il mérite une visite à lui tout seul, pour son architecture comme pour les oeuvres d'art qu'il contient, notamment plusieurs grandes toiles. Pour 29 euros à l'Office du Tourisme, vous pouvez vous offrir le magnifique livre du Centre des Monuments Nationaux "Le château de Maisons De la résidence aristocratique au monument historique".