Deux pages fortement documentées « Tirage au sort, la démocratie du citoyen ordinaire », signé Claire Legros dans Le Monde du 13 juin 2020 (lecture réservée aux abonnés).
Le texte est trop dense pour être résumé sinon que les « dispositfs délibératifs » telle que la Convention Citoyenne apparaissent aujourd’hui comme l’une des réponses à la crise des institutions. Ils soulèvent néammoins des enjeux de légitimité.
Si vous n’êtes pas abonné au Monde, vous pouvez au moins accéder au rapport Chwalisz de l’OCDE.
Jean Rohmer : Je crois me souvenir que les multiples couches de tirage au sort pour élire le doge de Venise n'avait jamais empêché les grandes familles de manipuler l'élection
Pierre Berger : Un long article de Maud Harivel confirme les souvenirs de Rohmer.
Cela nous a poussés à aller voir plus loin. En particulier Wikipedia y consacre un texte long et substantiel. (Mais il ne fait pas référence au rapport Chwalisz ci-dessus).
Mais,
à la réflexion, on peut s’étonner que les progrès de
l’informatique n’ouvrent pas la voie à des solutions plus
élaborées.
Dans certains logiciels de préparation de
congrès par exemple,
- on ne se contente pas d’un binaire
pour ou contre, mais on noter de « très favorable » à
«très défavorable »,
- on doit indiquer si l’on se
sent «très compétent », «moyennement compétent » ou
« pas compétent » sur l’article proposé
- en
général on ajoute un commentaire.
Même avec des
millions (voire de milliards, en Chine ou en Inde) de votants, il
devrait être possible de faire une synthèse raisonnable incluant
ces paramètres. Et avec un peu d’IA, on pourrait même traiter les
commentaires.
Les politiques manqueraient-ils
d’imagination ? C’est peut-être un des membres du Gafa qui
proposera un de ces jours des modes de décision politique à la
mesure des technologies d’aujourd’hui.
D'autres idées ?
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