A
gauche, Thierry Derez. Photo Bruno Arbesu/REA, reprise des Echos. A
droite, l'hypercube de Frédéric Georgel
Le mot gouvernance tend aujourd’hui à désigner l’équipe de direction, ses membres et ses structures plutôt des considérations abstraites et juridiques. Typiquement, un article des Echos (24 août) titre « Le groupe Covéa va remodeler sa gouvernance ». Illustration : un portrait du PDG Thierry Deprez, qui ne prête pas à la plaisanterie ! Et dans le texte, la montée en puissance du jeune (1981) Paul Esmein. S’ensuivent certes des commentaires structurels, notamment la dissociation des fonctions entre PDG et DG.
Quel contraste avec le monde de l' "IT Gouvernance", que le récent (Dunod 2020) livre de Chistophe Legrenzi et Philippe Rosé nous a conduit à explorer, à commencer par celui, un peu plus ancien (2009), de Frédéric Georgel, qui nous propose 286 pages de schémas abstraits, allant jusqu’à utiliser le concept d’hypercube !
La première démarche de gouvernance informatique ne devrait-elle pas être de bien choisir son responsable informatique (DSI, voire CIO), et de s’assurer qu’il est entouré d’une bonne équipe, que les relations sont bonnes avec les services utilisateurs d’une part, des fournisseurs de l’autre (sous-traitants compris). Apparemment, la question n’intéresse pas les experts en la matière.
On a même l’impression d’être bien loin de l’informatique. Logiciel, matériel, données, réseaux, parc de matériels, sous-traitance, ni même leurs équivalents anglais ne figurent dans l’index du Georgel. C’est déjà beaucoup plus concret chez Legrenzi et Rosé.
Etonnant ! Dites-moi que je me trompe (pmberger@orange.fr).
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