Gouvernance de l’art : des jeux contradictoires

Art Paris, qui vient de se tenir, malgré le Covid, est l’occasion de s’intéresser à la gouvernance de l’art (à supposer que l’art soit gouvernable…).

Le conflit/accord de parties prenantes, âme de toute gouvernance, se déploie ici en multiples arborescences, car s’y opposent deux systèmes de valeur catégoriquement (O Kant ! ) irréductibles : le beau et le rentable.

Pour les beaux arts (peinture, sculpture), c’est vrai aussi bien chez l’artiste (vocation/moyens de vivre), chez le collectionneur (plaisir/investissement) et chez les commanditaires politiques – communautés territoriales, musées.. (service public/motivation). Entre eux opère un « marché de l’art » (salons, salles de ventes, sites web) sans trop d’états d’âmes.

Pour les arts de performance (musique, danse, théâtre) la gouvernance s’exerce dans des dispositifs combinant acteurs publics et privés. Enfin, le cinéma et la télévision sont des domaines par eux-mêmes, qui tendent plus ou moins à fusionner avec le streaming.

Pour plus de détails, voir la notice "Art" dans notre dictionnaire.





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