Hippisme à Maisons-Laffitte




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Références documentaires (418 au 15/7/2024). Images, photos, cartes postales (438 au 15/7/2024)

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Pour beaucoup d'entre nous (une large majorité ?), l'hippodrome et le cheval font partie de "notre ADN", un peu comme le roi d'Angleterre pour les Britanniques. Donc à conserver même si cela coûte un peu à notre portefeuille.

Le discours politique tend ici à se focaliser sur l'hippodrome, dont le dossier, au 15/7/2024, semble toujours en panne. Mais il n'est pas indispensable à faire de Maisons la "cité du cheval". L'hippisme se répartit entre Les courses
Jumping et concours
Le cheval comme loisir
Le poney
Même pour le cheval de course, l'hippodrome n'a rien d'indispensable. Propriétaires et entraîneurs font courir leurs cracks un peu dans toute la France, sinon à l'étranger. Ce qui est essentiel, c'est le centre d'entraînement avec ses multiples pistes. Et autour, les écuries.

Il y a une contradiction entre
- l'inquiétude générale sur le déclin des activités hippiques, avec notamment la fermeture des champs de courses, dans notre cas l'hippodrome
- le nombre et l'importance des projets mansonniens orientés hippisme
. de grands ensembles (au bout de l'avenue Montaigne et le gros projer Cire)
. de plus modestes opérations de rénovation d'écurie existantes ou de transformation de locaux pour y accueillir par exemple des boxes ou des activités annexes.

- "les sports hippiques en général selon Wikipedia


Le bain de sable (note de Dom Coutel)
Peut être une image de 4 personnes, cheval et texte qui dit ’MAISONS-LAFFITTE. L' Entrainement, le bain de sable’
Bain de sable·
…un curieux rite et pas que chez les chevaux .
Cette détente n’est donc pas l’exclusivité des chevaux , tous ceux qui ont parcouru la brousse ou la savane Africaine en safari ou autre , auront vu le plus souvent des Zèbres ,des Phaco. , Antilopes mais aussi des félins pratiquer ces séances de se rouler dans le sable sec …la raison ? certainement de détente , mais aussi pour se défaire de la multitudes de parasites qu’ils transportent.
- Beaucoup de chevaux se roulent dans la sable du manège ou carrière, après le "travail", pour se débarrasser des insectes de leur piqûre, la transpiration et ça permet de détendre leurs muscles, après ils se secouent tout entier pour se débarrasser du sable..c est un cheval heureux
- et parfois la tentation es si fore qu'ils le font avec le cavalier sur le dos !

Les boucheries chevalines

Un sujet tabou dans le milieu des courses (Dom Coutel, juin 2024). La photo de l'entraîneur mansonnien et du boucher date de 1934.

Les chevaux de course qui se révèlent trop peu performants finissent parfois dans l’assiette du consommateur. Cette pratique vieille comme la course hippique est taboue dans le milieu équin. Peu de propriétaires reconnaissent y avoir eu recours pour se débarrasser de leurs canassons.
« Il y a dix/quinze ans encore, il y avait deux boucheries chevalines à Maisons-Laffitte , confie un entraineur . Les propriétaires leur revendaient des chevaux. Le boucher venait le chercher avec son camion puis quelques jours après l’animal était exposé à la découpe dans les vitrines de ces magasins. »

À Maisons-Laffitte, le phénomène s’est résorbé depuis quelques années, Ce que confirme Jean-Paul Gallorini, entraîneur mansonnien réputé : « Aujourd’hui cette pratique n’a plus cours à Maisons-Laffitte car il n’y a plus de boucherie chevaline. C’est une bonne chose car c’est un animal noble.

Avant cela se faisait beaucoup dans la commune. Avec la disparition des boucheries chevalines à Maisons-Laffitte, ce procédé serait devenu « beaucoup moins rentable ». Car les abattoirs les plus proches se trouvent de l’autre côté de Paris ou en Normandie. Et les bouchers chevalins ont quasiment tous déserté la région.

Pourtant, dans l’une des rares boucherie chevaline du département, on confirme que cette méthode est toujours d’actualité et que Maisons-Laffitte n’est pas épargnée. :

…Mais comme ces bêtes sont de vrais sportifs de haut niveau, se pose alors la question des traitements médicaux qu’il aurait pu suivre durant leur carrière et de l’impact sur la santé du consommateur : « Les animaux subissent des contrôles sanitaires, répond le boucher. Le lendemain de son abattage, on reçoit l’aval ou non des instances sanitaires pour le mettre en vente. »

En vendant son cheval sur pied autour d’un euro le kilo (avant abattage) – bien moins cher que le bœuf -, un propriétaire peut espérer en tirer entre 450 et 500 euros. « Avec les animaux de course, la viande est très tendre », affirme le boucher.
« Tous mes chevaux réformés sont donnés à des associations pour être placés dans des familles ou des centres équestres de loisirs, déclare Véronique de Balanda, épouse d’un entraîneur Mansonnien et conseillère municipale déléguée aux activités hippiques.

Lorsqu’on lui demande si tous les entraîneurs font la même chose à Maisons-Laffitte, sa réponse est très vague : « Je ne sais pas. Peut-être que certains les vendent aux abattoirs mais ils ne le crient pas sur tous les toits. »
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