Maisons-Lattite 1921 - 1930



Le bas de Longueil avec le Soleil d'Or, et La Ménagère de la gare en haut de l'avenue de Poissy.

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En bref : Maurice Duverdy : pavillons, hippisme


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Du plan de 1905 au plan de 1936, l’explosion pavillonnaire en ville.

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Le fond du parc, de 1905 à 1936 : l'énorme emprise de la société des Steeple Chase, mais elle acquiert aussi d'autres "ronds" de bonne taille.

Pour Maurice Duverdy, grand avocat, propriétaire d’une exploitation agricole dans l’Eure et passionné d’horticulture, la mairie serait presque un violon d’Ingres. De fait, s’il gère avec satisfaction puisqu’il est réélu pendant une trentaine d’années, il laisse peu de réalisations significatives.

A son époque, c’est plutôt Jules-Eugène Engrand, le président du Parc, qui se fait entendre, et poussera presque jusqu’à la sécession.

C’est aussi Jules Rein, maire du Mesnil et président du Canton, qui, en peu d’années fera une œuvre sociale remarquable, par exemple la création de la colonie de Chatelaillon.

Le grand terrain de l’ancienne usine de Borax est loti, et l’association diocésaine en achète de quoi installer la chapelle Sainte-Thérèse (plus, après la guerre, le local scout).

Dans le parc, la Société des Steeple-Chase (ancêtre de France-Galop) consacre d’immenses terrains aux activités hippiques. Au Nord-Ouest, disparaissent des plans tout un ensemble d’avenues autour de ce qui était la place Poniatowski… qui n’avaient sans doute pas grande réalité pratique

On entend peu parler des grands mouvements sociaux ou politiques.

  • Cette explosion démographique et pavillonnaire donne raison aux ambitions des années 1890-1910 (en particulier le groupe scolaire rue Saint- Nicolas).

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Jules-Eugène Engrand, Jules Rein (document Lefèvre), le curé Reignat, . Arthur Koestler, au début de 1934, séjourne deux mois à la villa Voltaire, qui accueille les enfants de fonctionnaires communistes allemands poursuivis par les nazis.


Notes et documents


Dans le contexte général des "années folles", laa vie mansonnienne est marquée par l'importante activité de Rhein, maire du Mesnil. En 1925, sous son impulsion est créée la colonie de Chatelaillon (voir le bulletin no 15 des Amis du Château). A son initiative aussi est organisée une fête nautique.

Le maire de Maisons est Maurice Duverdy.

Maisons d'ailleurs domine ses voisines, elle devient chef-lieu de canton en 1924, avec un syndicat d'initiative cantonal. Cela contraste avec la situation d'aujourd'hui, où Satrouville est fortement monté en puissance, et où la création de la CAGBS (Communauté d'agglomération de Saint-Germain boucles de Seine) a fait dresser vent debout notre municipalité, notamment pour conserver l'autonomie de son office du tourisme.

La population


La population a repris sa croissance. Un peu moins rapide qu'à la fin du 19eme siècle, mais néammoins sensible. 10 571 habitants en 1921, 12 026 en 1926 13 573 en 1931 .Soit 28% sur la décennie.

Au chemin de fer s’ajoute le tramway, qui sera remplacé par des autobus dans les années 1930.
Il devient donc possible d’habiter à Maisons et de travailler à Paris, notamment dans les quartiers d’affaires autour de la gare Saint-Lazare. Il faudrait chiffrer ses mouvements, limités notamment par le petit nombre des trains, une trentaine dans chaque sens en 1937 et des autobus "environ toutes les 15 minutes" en 1937.

Il faudrait tenir compte aussi du camp Gallieni, qui a certains moments devait loger plusieurs centaines de militaires. Ils n'étaient pas une clientèle négligeable pour les commerces du centre ville.

Dès cette époque, sinon plus tôt, les Anglais ou anglophones sont nombreux, ce qui conduit à la construction de l’église anglicane actuelle.

Les étrangers sont déjà très pésents. Un registre de leurs immatriculations est mis en place.

On fait un peu dans "le social", avec par exemple l'ouverture du Pavillon_Kadoorle_pour_les_veuves en 1924
Mais le monde du cheval reste agité;

Urbanisme


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Donc, très probablement, une substantielle population tertiaire vient compléter ou remplacer la population agricole.

Dans le même sens, les villas du Parc, autrefois résidences secondaires de parisiens, deviennent résidences principales de Mansoniens… qui achètent des résidences secondaires par exemple en Normandie ou dans le midi.
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D’où une marée de constructions.
D’une part des pavillons, avec la diversité de styles qui les caractérise dans toutes les banlieues, des plus simples aux plus cossus qu’il faut alors appeler villas.
D’autre part des d’immeubles « de rapport », le plus souvent construits au milieu des pavillons donc imposant à tout le voisinage de grands murs aveugles. Les plus marquants encadrent l’entrée de l’avenue de Saint-Germain.
Se construisent aussi la gendarmerie et les écoles.

Le téléphone se fait moins rare (mais rien à voir avec la situation de la fin du 20eme siècle, a fortiori du monde des smartphoes.

La culture

Le 4 novembre 1923, inauguration du monument "A nos héros" à l'entrée du parc. . Ce monument sera contesté encore dans les années 1950

La religion


André Couard reste à son poste pendant toute la décennie.

L'ancienne église est inscrite_à_l'inventaire_des_monuments_historique en 1926. Cela fait-il cesser son utilisation pour la distillation, puis comme caserne de pompiers ?

La croissance continue, et entre les deux guerres, la montée des lotissements de "la ville" (entre Seine et voie ferrée) appelle un lieu de prière. Les fonds manquent plus encore qu'autrefois. Même l'achat du terrain est hors de portée de la communauté paroissiale de l'époque, et c'est l'association diocésaine de Versailles qui se porte acquéreur d'un lot, rue Laffitte, sur l'emplacement et avec un bâtiment restant de l'ancienne société du Borax. Pas question de pierre de taille ni de clocher. Ce sera une "chapelle de secours". Le jour de son entrée en service, en 1927, il n'y a même pas de bancs. La cloche viendra en 1928.

A leur tour, les anglicans veulent témoigner de leur présence. Grâce à un généreux américains, ils construisent leur très britannique temple de la rue Nicolas II. Elle est inaugurée en 1919.

La loge franc_maçonne Alexandra est créée en 1926, attestant la continuité d'un laïcisme mansonnien.

Le cheval

D'après le site du Parc

Le 5 avril 1929, se crée à Maisons-Laffitte, l’Association générale des jockeys de France afin, notamment, d’obtenir une caisse de mutuelle couvrant les jockeys en cas d’accident ou de maladie, de créer une caisse de retraite ou encore de venir au secours de leur famille dans certains cas. Cette association aménagera au 45 avenue de Saint Germain l’hôpital des Jockeys, transféré ensuite au 19 bis avenue Eglé où il sera renommé l’hôpital des Courses.


Culture et sport


Ici ce sont surtout des informations rapportés par Jacques Barreau qui nous renseignent.

Deux courts de tennis s'ouvrent sur le stade qu'a remplacé aujourd'hui le collège Cocteau.

Le cinéma donne du souci. Celui du Café de Paris brûle en 1923. C'est plus tard le Pathé dont la mairie règle le fonctionnement.

Une deuxième fête des Clochettes bleues (en 1926 je creois) et une exposition de peinture rue de Paris.

Enfin, le monument "A nos héros" à l'entré du parc est inauguré.
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