Maisons-Laffitte 1891 - 1900


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Retour aux décennies Retour à l'accueil mansonnien . Dernière révision le 28/5/2022
Références documentaires . Images, photos, cartes postales

Petits bourgeois, mais ambitieux


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L'église Saint Nicolas (1872-1880), La mairie (1891)

. .Le groupe scolaire rue Saint Nicolas.
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. 1925/

L'entrée de l'avenue de Saint Germain : deux très beaux immeules qui ferment esthétiquement la perspective, même depuis le parc, mais séparés par une avenue trop étroite.
Avenue de Poissy (Place Ianchelevici), l'immeuble à gauche est hors de proportion avec l'environnement pavillonnaire et impose son haut mur aveugle. Noter aussi la forte présence des poteaux électriques.
Mais, à l'époque, l'usine de Borax était en fonctionnement juste derrière (avenue de Poissy et rue de Mexico)


Autres temps, autres valeurs ! Nobles et grands financiers parisiens avaient d’autres ambitions. Les édifices de notre passé n’intéressent plus. Le château échappe à la destruction grâce à l’Etat qui le rachète L’(ancienne) église disparaîtrait aussi… mais le maire ne trouve pas d’acquéreur valable pour le terrain. Le Parc, d’ailleurs, se plaint d’être négligé, et menace de faire sécession (opposition, plus tard entre Engrand et Duverdy). En face, la ville se dote de monuments publics ambitieux, se dressant au milieu de paysages encore très dégagés. L’église Saint-Nicolas, la mairie, le groupe scolaire de la rue Saint-Nicolas.

De 1870 à 1914, les constructions poussent en tous sens. De grands immeubles isolés au milieu des pavillons, qu’ils surplombent de leurs grands murs aveugles.Cela ne gêne pas ces Maisonnais (le terme « mansonnien » date de Pierre Duprès) de voir pousser ces grands bâtiments au milieu des champs. Ils vivent dans une perspective de croissance. Et elle va venir effectivement… en quelques décennies.
Petits bourgeois, petits urbanistes ! Ils n’encadrent pas leurs grands bâtiments d’un urbanisme en proportion. Les rues restent étroites. (C’est net si l’on compare à Sceaux, par exemple). A terme, cela va gêner la circulation (à l’entrée de l’avenue de Saint-Germain surtout) mais aussi limiter les dimensions du bâti et obliger à supprimer des arbres (par exemple avenue de Poissy, aujourd’hui De Gaulle). .

Et le progrès ne va pas sans nuisances. Le tramway est aussi bruyant qu’encombrant rue de Paris. Sans parler des voitures, rue de la Muette aussi, dont les habitants se plaignent du bruit.

Enfin, l’hygiène devient problématique. L’eau des puits est douteuse, sans parler de la Seine et des déversements des eaux de Paris à Fromainville. Il faut sans cesse se débarrasser des boues, des eaux usées. Heureusement l’on commence à creuser le réseau des égouts, et d’un puits artésien va jaillir une eau de qualité en 1909.

Ce sont les « mobilités », comme on dit aujourd’hui, qui marquent désormais ‘le « progrès ».

Notes et documents


Decennie2011-2020Art_Architecture
Décennie suivante Décennie précédente

La corrida chez Max Lebaudy . Note de Dom Coutel

En 1893, un ouragan traverse la ville.
L'ancienne église est désaffectée en 1896

La Belle Epoque se poursuit, dans un contexte général favorable de rapide développement économique.
"Belle époque pour certains" titre un des chapitres du livre de Georges Poisson

La population croît rapidement : 4 744 habitants en 1891, 5 622 en 1896, 6739 en 1901, soit une augmentation de 40% en dix ans.
On construit à tour de bras et un peu n'importe comment. Nous ne sommes pas à l'époque des plans d'urbanisme !

La ville n'a pas perdu toute activité agricole, puisqu'on y compte en 1900 90_vaches et deux boeufs, plus 400_chevaux. Mais vers eette époque l'industrie y prend une place non négligeable, en bord de Seine avec un chantier naval et près du centre ville avec l'usine de Borax (rue de Mexico).

Le siège de maire continue à valser, avec une persévance remarquable de l'un d'eux : jJusqu'à 1895, Marius Trussy jusqu'en 1895, Louis Granet en 1895 et 96, Léon Appert de 1896 à 1900, date à laquelle reviet Marius Trussy L'ambiance des campagnes électorales devait être chaude !


Elections_législatives 1893 1898
Elections_municipales 1892 1894 1895, 1896 1900

On emprunte pour construire de nouvelles écoles, créer une place publique, ouvrir des rues.. et la nouvelle mairie, inaugurée en 1891. La gendarmerie s'insalle rue des Graviers.

La ville commence à exister sur le papier. En 1894 paraît le libre de Galichet, non sans erreurs (en particulier un plan fantaisiste des souterrains, qui feront encore l'objet de vaines recherches dans les années 1980.

Et même les réseaux d'information se profilent, puisqu'un projet de ligne téléphonique est formée en 1892.

A partir d'octobre 1890, paraît en feuilleton dans 'Le Bon Journal" un policier en feuilleton "Le drame de Maisons-Laffitte" (Selon J. Barreau)

Le sport se développe, puisque l' USML est créée en 1896. M. Lebaudy organise même une corrida dans sa propriété de l'avenue Malesherbes (où est maintenant la salle de ce nom.

En 1891, la première course Paris-Brest. Cette course aura lieu tous les dix ans. C'est à l'initiative du mansonen Pierre Giffard. Mais la course ne passe pas chez nous. Et c'est vingt ans plus tard que notre pâtissier Durand créera le gâteau éponyme.

En 1893, un cyclone donne lieu à la création d'un fonds d’entraide. Le budget de 1898-99 comporte un pose "bienfaisance".

Enfin, malgré l'opposition de l'ASP, le Camp Galliéni est créé en 1893.

Le cheval

D'après le site du Parc

Ce n’est cependant qu’un 1897-1898 que l’on peut considérer qu’un véritable centre d’entraînement est créé à Maisons-Laffitte. A cette date, douze entraîneurs de Maisons-Laffitte sollicitent l’ASP pour que les « routes d’entraînement dits ronds de sable ainsi que la ligne droite » soient à mises à leur disposition pour entraîner leurs chevaux. L’ASP répond favorablement et signe des baux de tolérance qui seront rapidement transformés en conventions individuelles.

A la fin de la décennnie, les courses sont très présentes, on réglemente la circulation les jours de course.


_Association Hippisme 1897 _ A Steeple_Chase Société_des_Steeple_Chases_de_France 1950 1_K_360

L'urbanisme et l'immobilier

On voit se construire de belles villas, et l'Hôtel royal.
Création du camp militaire malgré l'opposition du Prc.

La politique


1892, 15 mai
Liste des élus
Duverdy Denis-Charles
Appert Léon
Bertin Bernard
Trussy Mariys
Bertin Jules-Jules
Bertin Chares
Augendre Louis
Godet Com. Etienne
Foucher Charles
Loyay Théodule
Bernard Joseph Edmond
Cocquelet Alfred
Neveu Champonnois
Georget François Louis
Dubois Jean-Baptiste
Granet Antoine Louis
Passot Philippe
Aubry Louis
Ravoine Gustave Paul
Brun Prosper
Panseron Camille
Dousinelle Louis François
Cogneau Eustache

M. Trussy, ayant obtenu la majorité absoue, a été proclamé maire.

1895



22/9 1895
Conseil municipal, élection du maire M. Granet

Visite des puits en 1892-94

Déficit de l'octroi du fait des boissons hygiéniques nouvelles

en 1891, installation de la gendarmerie rue des Graviers

Culture et loisrs

Fête communale.
La corrida de Lebaudy. En 1896, la commune achète la propriété.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Colomb_(auteur)

Hippisme

En 1897, raccordement ferroviaire de l'hippodrome.
En 1893 le tramway

Couleurs, bruits, odeurs

La saleté engendrée par la fumée
Le bruit des trains
Odeurs de fumée. Le cheval bien sur. Egouts ?