Les religions à Maisons-Laffitte




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Références documentaires . Images, photos, cartes postales

Maisons est religieux dès la fondation d'un prieuré vers 1600.le
La laîcisation au début du 20e siècle.

En bref : Prêtres et croyants


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Eglise Saint-Nicolas, Chapelle Sainte-Thérèse (comme elle était autrefois), Notre-Dame de la Croix


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Le tempe protestant, la synagogue
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« Messe du cheval » aux Caves du Nord (vers 1980). Les scouts : messe en camp louveteau (vers 1979). Le père Sauthier et trois chefs successifs du groupe scouts de France (Pierre Berger, M. Bonneau, M. Queruau-Lamerie). Quadrille à la kermesse paroissiale de 1980

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Quelques figures d’autrefois : les frères Couard à leur jubilé, Augustin Pouchain (le bedeau), Michel Tourres, Marc Corlu. Et aujourd’hui, notre curé Pierre-Laurent de la Taille.


  • Baptême, communions, mariage, décès



Les Mansonniens n’ont jamais été particulièrement pieux. En dehors de Saint Nicolas, patron traditionnel en ces bords de Seine, les noms de rues ont d’autres origines. Il y a quand même Saint-Martin et la rue Croix-Castel depuis l’ancien village

Au début du 20e siècle, la libre pensée fait naître plusieurs associations de libres penseurs, et l’on tend à laïciser les écoles, y compris l’école maternelle (l’ « asile), plutôt sous pression de la préfecture. En 1905, les « inventaires » ne sont gênés que par une modeste manifestation.

Pour autant, plusieurs curés se sont illustrés ici par leur caractère entreprenant, notamment le père Placet, qui réussit à construire l’église Saint-Nicolas au forceps.

Dans les année 30, la paroisse parvient à installer la chapelle Sainte-Thérèse dans le lotissement de l’ancienne usine de borax. Et, après la libération, c’est le Parc qui accepte la construction de Notre-Dame de la Croix, en face du groupe scolaire Colbert.

Dans les années 1980, la dynamique équipe du père Sauthier et de son contesté allié, Michel Tourres, crée un nouvel élan. Depuis, l’Eglise est plus discrète, mais persévérante. Les grandes célébrations font le plein.

Sur le plan scolaire aussi, les écoles de la rue du Fossé perpétuent une longue tradition, complétée pour la bienfaisance par le Secours Catholique.

Les protestants sont présents depuis la fin du 19e siècle au moins, et Jay Gould leur donne entre les deux guerres les moyens de se doter d’une église qui se veut symétrique de l’ancienne église catholique.

Nous avons une synagogue active, mais discrète par nécessité.

On voit aussi des témoins de Jéhovah, des évangélistes, et quelques voiles musulmans, qui fréquentent les mosquées de Sartrouville ou d’Argenteuil.








Pour aller plus loin


Belle messe à N.D. de la Croix
Halloween c'est sympa !


Fonds Lutz







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« Testament d’un curé de Maisons-sur-Seine, déposé le 1er septembre 1710 » : Pierre-Yves Louis BAC 2019
« Nomination des curés depuis la Révolution française » : Philippe Chartier BAC 2019
« Listes des curés de Maisons-sur-Seine puis Maisons-Laffitte, du Mesnil-le-Roi, de Sartrouville » BAC 2019

Comme ce sujet implique nécessairement affects et jugements de valeur, on trouvera en le récit de mon parcours personnel, expliquant "d'où je parle", comme on disait en mai 1968. Il est clair que l'évolution du catholicisme en général et mansonien en particulier ont joué un rôle important dans mon évolution personnelle.

Les Amis du Château ont regroupé un solide fonds d'information dans leur numéro 14 (2019) "Maires et curés, Maisons-Laffitte, Le Mesnil-le-Roi, Sartrouville.

« Presbytère et écoles catholiques à Maisons-Laffitte » : Jean-Yves Nessi BAC 2019

Dans notre page Histoire des mansonien.nes, on trouvera des développements sur l'histoire religieuse de la ville, notamment pour la période 1944-1990.

Belle messe à N.D. de la Croix

Sur les religions en général, voir notre page.

Résumé historique


Maisons n'a jamais été une ville très religieuse. Ce sont peut-être des moines qui en ont été les premiers habitants (après quelques gallo-romains).

Les premiers mansoniens seraiet des moines, au 5e siècle. Sans doute bénédictins, et non des ermites. Donc, selon la règle de Saint Benoit, ils "prient et travaillent" (ora et labora).

Au XIIeme siècle, la première église de Maisons. De cette époque, il ne reste que le clocher de l'ancienne église: elle était alors la chapelle du prieuré bénédictin de Maisons-Laffitte, qui déménagera par la suite pour s'installer rue du Mesnil.

En partie détruite au cours de la guerre de Cent Ans, elle est reconstruite au 15e siècle. Elle fut désaffectée en 1896 et devint une salle polyvalente en 1988

Au fil des siècles, la paroisse progresse. Au XVeme siècle, l'Eglise se reconstruit. Le château, lui, passe par ses heures de gloire ou de déclin. Tantôt reconstruit dans sa splendeur actuelle par le comte d'Artois et Mansart, tantôt remis au coeur d'une vie nouvelle, fantaisiste et mondaine, par Laffitte, tantôt triste et déserté. Pour la paroisse, la vie continue et, comme l'écrit Pierre Dhers "C'est dans le cadre des paroisses, non des seigneuries, que s'organisa peu à peu la vie civile. Les habitants des paroisses formèrent des communautés qui délibéraient de leurs intérêts propres. Elles apparaissent du XIeme au XIIIeme siècle".

Vers 1565, Jean Sébille, curé
Vers 1600, Pierre Poulet, curé
De 1606 à 1625, Simon Barbier, curé
1620. Messire Simon Barbier, bienfaiteur. Fondation de messes Vielle église: partie romaine, partie gothique

De 1625 à 1639, René Droullin, curé
En 1639, Gilles Aubry, curé
Vers 1660, Benjamin Anquetin, curé
Vers 1674 François Malpeau, curé
Vers 1684 Edme Guéniot, curé
De 1684 à 1700, François Lebreton, curé

En 1710, André Brétille, curé
De 1710 à 1737, Antoine-François Laurent, curé
De 1737 à 1741, Pierre-Charles de Richebourg, curé
De 1741 à 1764, Charles-François Challine, curé
De 1764 à 1791, Denis Baron, curé. Réfractaire.

Mais les Seigneurs de Maisons n'ont pas une foi dévorante. Il n'y a pas de chapelle au château. Il y avait bien, pense-t-on un souterrain pour se rendre du château à la vieille église, on l'on peut (ou pouvait) voir les traces d'un accès. On dit qu'un essai a été fait de l'ouvrir pour explorer l'hypothétique souterrain, mais on serait tombé sur des cadavres et arrêté là l'exploration).

Il y a tout de même la rue du Prieuré, évoquant un monastère. Jusqu'en 2021 il en restait quelque chose qui semblait un peu ancien (mais sans plus).

Les grands bourgeois du XIX, et Laffitte parmi eux, ne sont pas des piliers de sacristie. Les curés auront bien du mal à réunir les fonds pour la construction de la nouvelle église Saint-Nicolas. Et plus encore la chapelle Sainte-Thérèse. Les choses semblent avoir été plus faciles pour Notre-Dame de la Croix.

En 1792, l'Etat-Civil est retiré aux paroisses et confié aux maires.

En 1789, l'Assemblée nationale décide que les villes et les paroisses auront une municiipalité élue. La première trace dans les archives municipales est une réunion du Conseil du 13 juillet 1798, suite à des grêles dévastatrices (voir Emouvantes archives municipales ).

De 1802 à 1840, Pierre Congniasse-Desjardins, curé


Les noms de rue n'ont rien de chrétien. Saint Nicolas, bien sûr, mais c'est quasiment général dans les villages qui bordent la Seine. Saint-Germain... renvoie en Laye. Croix-Castel, peut-être ?

De 1840 à 1859, Louis Sébillé, curé

En 1852. Le cimetière est déplacé.

De 1859 à 1888, Jules Placet, curé

Ne diminuons pas les mérites des maîtres du château, qui apportent beaucoup à la ville. C'est justement à la fin de second empire que l'ancienne église apparaît définitivement comme insuffisante pour la communauté, et qu'un courageux curé, le père Placet, se lance dans l'aventure de donner à la paroisse un sanctuaire à sa mesure. Il y faudra des années, car les mondains de l'époque n'ont guère le coeur à la dévotion. Puis survient la guerre de 1870. Il faudra attendre... pour que la nouvelle église Saint Nicolas soit enfin terminée.

Elle est construite sur le terrain de l'ancien cimetière.


Plaque en argent sans doute à la sacristie (à gauche en entrant près les grandes armoires) :
Cette église, édifiée sur les plans de Mr. Eugène Millet, architecte à Paris,par la Fabrique de Maisons-Laffitte t grâce à l'initiative et au zèle infatigable de Mr l'abbé Placet curé de la paroisse a été commencée en 1867-72 par Mr Millet et achevée en 1882-83 par M. Blondel, architecte diocésain.
La croix a été offerte par Mr S.E. Delorme
Etaient membres du conseil
Mr le curé, secrétaire, Mr. Trussy, maire. Mr J. Gonnet,
Présidnet, M. G. Durand, trésorier, Mr le Comte E. de Toulouse-Lautrec, H. de Montes, S. Dubois, marguilliers.
En 1859, M. Placet lance une quête régulière pour construire une nouvelle église. Les plans sont demandés à l'architecte Eugène Milelt. élève de Viollet le Duc.



- Adolphe Reignat, curé de 1888 à 1919


Mais la croissance continue, et entre les deux guerres, la montée des lotissements de "la ville" (entre Seine et voie ferrée) appelle un lieu de prière. Les fonds manquent plus encore qu'autrefois. Même l'achat du terrain est hors de portée de la communauté paroissiale de l'époque, et c'est l'association
diocésaine de Versailles qui se porte acquéreur d'un lot, rue Laffitte, sur l'emplacement et avec un bâtiment restant de l'ancienne société du Borax. Pas question de pierre de taille ni de clocher. Ce sera une "chapelle de secours". Le jour de son entrée en service, en 1927, il n'y a même pas de bancs.

4/12/27, 1ere messe à Ste Thérèse
au moins avant 1935

A leur tour, ce sont les anglicans qui veulent témoigner de leur présence. Grâce à un généreux américains, ils construisent leur très britannique temple de la rue Nicolas II. Elle est inaugurée
en 1919.

Au début du XXeme siècle, on note la création de plusieurs associations mansoniennes plus ou moins explicitement anti-religieuses :
- Comité républicain anticlérical (1903)
- Union démocratique des libres penseurs (1907)
- Comité républicain radical (1908)
- Pas directement antireligieuse, mais sûrement loin du monde ecclésiastique, l'Etoile prolétarienne (1926).

A cette époque, les catholiques sont encore très fortement présents à Maisons-Laffitte comme ailleurs. Pour les catholiques de ce quartier se construit alors la chapelle Sainte-Thérèse, dans un style maniéré qui a été ramené à la simplicité après-guerre (voir cette époque).
Outre les lieux de culte et le clergé, il y a aussi beaucoup de « bonnes sœurs », avec au moins deux couvents, un avenue Eglé (reconverti en Ehpad, le Belvédère) et un avenue de Saint-Germain (bâtiment détruit en 2021).
Les catholiques ont aussi leurs propres écoles (toujours service), rue du Fossé. Ainsi qu’une importante surface de locaux paroissiaux, abritant par exemple aujourd’hui le secours catholique.

Mais se créent aussi, bien entendu, des associations mieux pensantes.

C'est probablement à cette époque qu'est baptisée la rue de la Procession, aux frontières entre Maisons et le Mesnil, peut-être pour tourner l'interdiction des processions par la loi de séparation en 1905. La quelle en revanche permettra à l'Eglise de continuer à utiliser ses clochees pour annoncer ses cérémonies, ce qu'elle fait toujours, qu'il s'agisse de messes ou d'événements de la vie comme les mariages et les obsèques.


L'Eglise connaît de beaux moments de vie avec la création de deux monastères de religieuses (dates à préciser)
- un rue Eglé, maintenant transformé en Ehpad (Le Belvédère), d'une manière qui en a respecté l'allure, y compris la chapelle sur le côté droit)
- un avenue de Saint-Germain, abattu en 2021.

Le point le plus fort, c'est sans doute les deux ecoles Sainte-Marie, rue du Fossé, toujours très actives. Et le vaste espace paroissial avec un local non négligeable pour le Secours Catholique.



Comme toute la France, sinon l'Europe.

1. 1944-1980. Une paroisse conquérante


- 1957. André Coüard (son frère Joseph, à Ste Thérèse). Ils fêtent ensemble leur jubilé en 1956. Il y aurait eu des soupçons de pédophilie sur Joseph)

Enfin, après la guerre, les chrétiens du parc obtiennent du père Couard la promesse d'un lieu de culte à la mesure de leur communauté, ce sera Notre-Dame de la Croix, bénie en 1962.
  • architecte P. Barniaud

De 1957 à 1972, René Favre, curé


Il n'y a pas eu lieu, depuis, d'agrandir les lieux de culte. Il a fallu, en revanche, développer les locaux paroissiaux. Et rénover les anciens.

En 1970-72, c'est un nettoyage radical qui marque Saint-Nicolas: nettoyage de la pierre, réfection des joints, et suppression de tout un luminaire néo-byzantin qui n'était plus du goût de l'époque. On voulait prier dans du clair. Mais ce dépouillement ne convenait pas si mal à l'esprit néo-roman de Saint-Nicolas, et c'est avec une pointe de nostalgie sentimentale plus que de regret réel que les anciens se rappellent les vastes tentures que l'on déployait dans le coeur aux grandes fêtes;

En 1978-79, t Sainte-Thérèse qui bénéficie d'une réfection complète, harmonisant le décor aussi bien que l'acoustique


Parmi les vicaires: Abbé Duchène, Molinier, Wolland, Wetloff, Géerard Dessos, Pilat, Jean-Marc Bot, Guy Philippot, Charles

Organistes: Jean Alain 1911-1940, Jean-Philippe Meynier (déjà en 1980, encore en 2021 semble-t-il)

Les bedeaux M. Chevillard Augustin Pouchain (qui fit des travaux sur 'histoire de St Nicolas et des lieux de culte)

Juste après la guerre, l’Eglise catholique est encore très présente. L’Eglise trouve un nouvel essor et réussit à faire oublier ses complicités avec le pétainisme. Un peu partout, les Chantiers du Cardinal ouvrent de nouveaux sanctuaires.

1972-1988 Georges Sauthier

Souvenir de mon épouse. Il y avait à cette époque une religieuse qui donnait des soins notamment aux musulmans du bas-Maisons. A ses obsèques, le père Sauthier lui a rendu hommage.

Les religieuses infirmières étaient logées avenue Eglé ,dans les batiments qui sont maintenant occupés par le Belvédère.Il reste aussi la chapelle. Le père Lagarde habitait dans la même propriété, dans le petit pavillon en brique qui donnait sur le square Grétry.Il a depuis était abattu.

Au décès du président Pompidou (1974), un musulman est venu du fond de l'église et a posé deux croissants (signe de la résurrection) sur l'autel. Le père Sauthier les a placés ailleurs, mais le musulman est venu les remettre sur l'autel et cette fois le père Sauthier les a laissés. Certains ont trouvé que c'était un oecuménisme excessif.

Marc Corlu, sympathique et encombrant.




  • A Maisons, la chapelle Sainte-Thérèse est reprise (et fortement simplifiée), l



L’église Saint-Nicolas. A gauche, jubilé sacerdotal des frères Couard, années 1950 A droite, "messe africaine" vers 1985.



Et surtout se construit l’église Notre-Dame de la Croix. Peut-être une des plus audacieuses innovations architecturales de la ville à cette époque. L'Eglise est encore conquérante !

Beau dossier en https://parcmaisonslaffitte.org/leglise-du-parc-notre-dame-de-la-croix/

Il existe encore au moins deux couvents, un avenue Eglé et un avenue de Saint-Germain. On voit donc encore souvent passer des « bonnes sœurs » en cornette, de même que des prêtres en soutane. Ils deviendront de ehpads, avec un considérable accroissement du bâti pour l’avenue Eglé (cela fait avec une remarquable discrétion puisqu’on ne voit pratiquement pas les nouveaux bâtiments depuis l’avenue). Et un moindre succès avenue de Saint-Germain, qui est détruit en 2021.

L’année est encore rythmée par le cycle liturgique, avec les vacances de Pâques et nombre de fêtes et saints. Par exemple l’association des horticulteurs célèbre la Saint Fiacre. On pourrait citer Saint-Médard…

Mais l’Assomption s’oublie dans les vacances estivales. La Toussaint devient Halloween. La Saint-Jean devient fête de la musique. Et les vacances de Pâques sont dissociées de la date variable du calendrier catholique pour devenir simplement des vacances de printemps.
La pratique a beaucoup baissé. Les équipes sacerdotales se sont fortement réduites.
L’Eglise at aussi une importance politique non négligeable. Dans les années 70 on peut entendre « le conseil municipal est formé des bons paroissiens ». L’Eglise a un doctrine sociale et engage la jeunesse dans l’action avec la JEC par exemple. Le concile Vatican II donne un temps l’espoir d’une grande modernisation. On peut presque espérer, dans l'esprit d’un Teilhard de Chardin, aller un jour vers une entente avec les communistes (encore qu’à Maisons... ).
Pie XII 1939-1958
Jean XXII 1958-1963
Paul VI 1963-1978
Jean-Paul 1er 1978



De 1972 à 1987, Georges Sauthier, curé

A Maisons-Laffitte, ce mouvement est encore très fort avec l’équipe dynamique et « de gauche » formée par le père Sauthier et le couple Tourres. La liturgie devient participative (notamment les chants). Les filles sont admises comme enfants de chœur. Les chants sont parfois frès frondeurs (notamment un Credo). Et l’église tente de se démocratiser avec un conseil pastoral élu.

En juin 1980, la kermesse catholique fait un beau succès.

En 1985, la paroisse tente une audacieuse (un peu trop) opération de généreuse action, le "maillage d'amour".

2. Jean-Paul II. Recadrage et déclin

Jean-Paul II 1978-2005
Benoit XVI 2005-2016
François, depuis 2016

Mais cela n’a qu’un temps. D’ailleurs cette équipe de gauche n’est pas tellement bien acceptée par les catholiques mansoniens. En particulier, quand le premier conseil pastoral est formé, Michel Tourres n’y est pas élu.


L'évêque : "Ces questions, je les rends au président de votre conseil pastorall"
Photos de l'église Saint-Nicolas dans https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g660748-d21363211-Reviews-Eglise_Saint_Nicolas-Maisons_Laffitte_Yvelines_Ile_de_France.html#/media-atf/21363211/473872852:p/?albumid=-160&type=0&category=-160

Curés :
De 1987 à 1992, François Mestayer
de 1992 à 2001, Michel Malassigné
De 2001 à 2006, Amaury Sartorius
De 2006 à 2008 Alain Fleury
De 2008 à 2017, Grégoire de Maintenant
Depuis 2017, Pierre de La Taillie.

Mais tout cela s’arrête avec Jean-Paul II, qui ramène l’Eglise dans une ligne essentiellement spirituelle. "Mettez-vous à genoux et priez". Le point final est marqué par un « synode paroissial » qui pose beaucoup de questions à l’évêque … lequel se garde bien d’y répondre.
Comme entre temps on a oublié bien des aspects de la doctrine catholique traditionnelle (par exemple les anges, encore très présents dans les années 50, ou chacun avait son « ange gardien »), le catholicisme, à Maisons comme ailleurs, devient une forme de psychologie positive.

Mais je suis là bien négatif. Les religions ne sont pas mortes. La rue du Fossé est encore très activement catholique, avec ses deux écoles Sainte-Marie et un actif secours catholique.

Quant aux autres religions, l’église anglicane continue d’attirer l’importante population anglophone de Maisons-Laffitte. Le judaïsme est discret, à l’exception d’un rabbin que l’on voit passer le dimanche accompagné de sa famille en grande tenue. Il y a plusieurs églises évangéliques. Mais pour l’instant, pas d’Islam. On ne voit pratiquement jamais de voiles, et encore s’agit-il surtout de travailleurs de passage.



Dans les années 30, la communauté anglaise fait construire l'église anglicane (avenue Edouard VII).

Il y a une petite communauté évangélique.

Il y a une synagogue, discrète. Et pas de mosquée.


. Le jubilé des frères Couard en 1952


Pose de la première pierre de Notre-Dame de la Croix

Sur le site du Parc - L'église du parc, Notre-Dame de la Croix

 

 

 


Kermesse paroissiale




10 février 2021. https://www.infonormandie.com/Yvelines-l-eglise-Saint-Nicolas-a-Maisons-Laffitte-victime-d-un-acte-de-vandalisme_a23112.html


Notes chronologiques à partir de mes photos


Les dates ne sont sans doute pas toutes exactes
Les numéros sont ceux de mes pellicules (maintenant numérisées)

B705 Date? Camp Louveteaux
B706 Date ? Travaux à Ste Thérèse
B728. 1979Réunion scouts-guides pour préparer la messe. 16/11/79
B731 Date ? Récréation sur le terrain scouts
B736 Date ? Elections pour le conseil pastoral
B739 Date Bricolage chez les scouts
B750 Date ? Soirée des chefs scouts chez Berger<
B754 Date Réunion de jeunes scouts
B773 Date Répétitions quadrille
B793 Date Messe du cheval aux Caves du Nord
B817 Date ? Edith Corlu
B841. 1982 Fête des écoles. Réunion de liturgie. Réunion au stade
B842 1982 ? Equipes liturgiques
B853. 1982 je pense Opérations portes ouverts à St Nicolas. Mme Tourres, Juricic. Interview ? Sauteur(?) devant notre machine à Noosphère
B863. 1982 Vues diverses à Paris. Réunion paroissiale.
B863. 1982NPM Moulins. Ordinateur.. Liturgie. Prépartion avec les guitaires. MAI, moi, pièce de théâtre, sortie Rameaux. 82?
B867 Date ? Sortie paroissiale à Mantes
B878. 1982 Portes ouvertes conseil pastoral. Cyril et Pascal Palisseau. 1984
B879. 1984 Portes ouvertes. Panneaux des mouvements.
B884-5. 1984? Manif à Versailles pour l'école libre.
B899. 1984 Corlu et Merlet
B902. 1984 Inscriptions conseil pastoral ou 1985
B903. 1985 WE scout àVerneuil. Le marché. Essai avec filtres rouge et vert
B904. 1095 WE scout à Verneuil; Soirée
B905. 10/1985 WE scout à Verneuil. 19 et 10 10/1985 Célébration scoute.
B931. 1985?Noël à la chapelle Ste Thérèse.
B949. 23/2/ 1986 ? L'évêque àML
B950. 1986 ? Statue de Marie par Philippe Thibaut bénie.
B985. 1986 ? Célébration malades, Animer?
B997. 1986 . Messe kermesse. 31/5 2/6/1986
B999. 1986 Cabanes, PM Moulins.2/6/86
B1072. 1987 Fête de groupe scout. 22/3/87
B1073. 1987 Fête groupe scout. vers 3/87
B1086. 1987 Ballade paroisse
B1089. 1987 Messe départ du père Georges Sauthier.
B1094. 1987Père Mestayer le premier dimanche à Maisons. . 9/87
B1100 1987 Intronisation du père Mestayer. 9/87
B1109. 1988 Messe scouts. Utilisateurs Paroisse 1110. Messe scouts.
B1122. 1988 Kermesse paroissiale 1988. Brocante
B1123. 1988 Kermesse
B1124-5. 1988 Kermesse, fin.
B1138-42. 1988 ? Jubilé François Mestayer, Raphaël Mitobé, Guy Philippot. 18/6/85 ?
B1138-42. 1988 - 1138 messe zaïroise.
B1138-42. 1988 - 1139 cérémonies à l'intérieur
B1138-42. 1988 - 1140. début de la sortie.
B1138-42. 1988 - 1141. fin groupes.
B1143-47. 1989 Visite de l'évêque. 22/10/89
B1149. 10/1989 Bible chez Juricic
B846. 1991 Juin? 1991. Réunion diocésaine à Versailles. Beaucoup de photos
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https://www.telephone.city/eglise/eglises-independantes-maisons-laffitte-919061.html



Références autres que générales :
Documentation paroissiale, et notamment les notes réunies par Augustin Pouchain. Une partie en a été publiée dans Le Lien (12/81, 3/82, 10/82).

Chorale paroissiale 1963
Commentaire de Dom Coutel
Au premier rang des hommes le 2éme en partant de la droite celui qui nous donnait des sacrés frissons lorsqu’il entonnait un puissant MINUIT CHRETIEN durant la messe de Noël..
Claude Roux bien sûr, ami de la famille , Parrain de mon frère Philippe et collègue dans la même entreprise que mon père .....Il CHANTA D'UNE VOIX FANTASTIQUE à la messe d'enterrement de mon père à St Nicolas ...à la sortie de l’office il etait en larme ., moi guère mieux ...je le remerciais et reparti en Afrique dès le lendemain ou j’œuvrais dans le Sahel.