1951 - 1960 :la reprise, et la généralisation de l'automobile
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Maires : De Baudre et Huillet
Le groupe scolaire Colber . .La place de la Libération
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{{AvenueLavoisrier Avenue Lavoisier]] . . Rue de Paris, résidence du Vieux Moulin
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.Rue du Tir . . Le square Lekain.
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Résidence Desaix (avenue de la Moskowa) ; petit monument à l’entrée, signé notament par le promoteur et, d’un autre côté, par l’architecte.
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L’après-guerre, c’est le « baby boom ». Sous Charles de Baudre et Pierre Huillet, la population s’accroît jusqu’à un pic en 1975. Ensuite elle régresse un peu pendant le mandat de Pierre Duprès, et remontera (modestement) sous Jacques Myard.
- On construit à tout va. En particulier dans le parc :
- square Lekain
- résidence du Vieux Moulin (en bords de Seine)
- résidence du château (très grande, bordant l’avenue Eugène Adam)
- rue du Tir
- tout l’ilot entre les avenues Desaix, Moskowa et Forbin.
A l’époque, on n’a pas honte d’être promoteur, et on le fait savoir. Tout de même, il finit par y avoir des protestations, qui s’organisent en 1963, créant l’Association de sauvegarde du parc (ASP). A nr pas confondre avec l’Association syndicale du parc, créée par les propriétaires en 1869.
Y répondent, dans le parc, le groupe scolaire Colbert et la paroisse (plus tard, simple chapelle) Notre-Dame de la Croix.
Le centre-ville reste peu touché, Cependant l’avenue De Gaulle (alors avenue de Poissy) commence à changer de caractère avec la caserne des sapeurs-pompiers et la station-service (aujourd’hui Speedy).
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Des équipements collectifs en réponse au papy-boom : groupe Scolaire Colbert (voir plus haut) , première pierre de Notre-Dame de la Croix ,. Pierre Huillet.
Nous n'avons pas de document sur Charles Debaudre.
Notes et documents
C'est la première des "trente glosieuses". On est sorti des restricions et de l'essentiel des reconstructions.
Alors on se multiplie : +50 % envirion sur la périoe.
On construit et on achète des voitures !
Charles Debaudre, élu en 1945n est maire 1959, où il est remplace par Pierre Huillet, dont on verra surtout l'action dans la décennie suivante
Les séquelles de la guerre s'éloigne. Dommages de guerre,reconstruction... . terminé
La natlité augmente fortement avec les "baby boomers"
Montée de l'auto (2Cv 4Cv)
Mais nous entrons aussi dans un profond changement de culture.
https://journals.openedition.org/anabases/5652 pour le latin grec. pour moi, passe entre ma génération et celle de mes enfants
https://fr.wikipedia.org/wiki/Math%C3%A9matiques_modernes pour les maths
l'anglais se généralise un peu, mais pas encore tellement. c'est sans doute Internet qui sera déterminant
Alors que la rupture de la vie familiale se fait plutôt une génération plus tard. Mai 68 permet aux jeunes une grande liberté sexuelle, indicvidualiste ou communautaire. Mais ils rentent ensuite dans le schéma classique, même si les divorcees augmentent et avec deux les "familles recomposées".
Mais, disons, au 21e siècle, on entre assez nettement dans de formes de vie très différentes. Sans parlet des LGBT, il devient normal d'avoir et d'élever des enfants sans se marier pour autant.
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Le contexte
Le contexte généralVoir le chapitre de Georges Poisson Vers une ville heureuse ?
1954-1962 Guerre d'Algérie
1954 René Coty Président de la République
1959 Charles de Gaulle président
La guerre d'Algérie, c'était aussi cela !
Printemps 1958……je suis en cours à l’Ermitage une boite privée dans le parc de Maisons Laffitte, la délicieuse mademoiselle Biardeau nous dispense son riche savoir, nous l’adorons tous …..et l’écoutons attentivement
…..La porte de la classe s’ouvre s’en que personne n’ait frappé , la Directrice de l’école Mme Thommeret rentre ..pas une rigolote , instantanément nous nous levons tous ….elle tend la main signifiant que nous devions nous rassoir , elle est raide figée et blême, s’approche rapidement de l’estrade et du bureau notre maitresse et lui parle à l’oreille nous tournant le dos …..puis vivement se retourne et quitte la classe sans nous regarder ……
Mlle Biardeau ne dit rien …..ces beaux yeux sont plissés , ces lèvres sont fermées comme nous ne l‘avons jamais vu, le silence est minéral et palpable la tension monte elle s’approchent d’une table s’incline vers une camarade lui prend doucement le coude et l’aide à se lever pour l’emmener dehors.
Nous restons seuls dans la classe, chose impensable alors ……. Allons vivement à la baie vitrée et voyons 2/3 personnes qui attendent accompagnées de notre « Dirlo »….notre jeune camarade est apparemment effondrée dans les bras de sa mère …personne ne semble parler.
Le groupe s’éloigne vers le bâtiment principal, notre maitresse revient vers nous…
Dans la classe elle se dresse face à nous , nous la fixons avec anxiété et … curiosité , dos au tableau et d’une voix forte mais cassée les yeux rouges , elle nous annoncent que le frère de notre camarade vient de se faire tuer dans ce que nous appelions les évènement d’Algérie …..j’avais oonze ans, je découvrais que la guerre tue.
Quelques années après je partirais dans les Paras .
Dom Coutel
La population
Elle augmente rapidement. :13 074 habitants en 1946
15 481 en 1954
19 132 en 1962 .
Le baby-boom
L'Urbanisme
Années 1950, photos à identifier
Le pont de la 2dDB reconstruit
Il faut loger la population ,essentiellement à base de nouveaux pavillons, de résidences et d’immeubles. Pour le parc, Georges Poisson le déplore. Il aurait voulu que le château domine la Seine dans un espace encore agrandi.
Mais, en ville comme dans le parc, le nouveau bâti est mieux encadré par des règles urbanistes, et s’insère de façon assez harmonieuse dans la verdure ou dans le paysage existant.
Nombre de bâtiments publics sont construits : caserne des pompiers, collèges Cocteau et Colbert, salle Malesherbes, centre Montesquieu, commissariat, centre culturel et sportif, piscine. Ils sont relativement discrets et d’une allure fonctionnelle. On n’essaie plus, comme par exemple avant-guerre pour les écoles, de leur donner un tour un peu monumental. Le béton a remplacé la brique, avec ses formes simplistes.
On commence à se soucier des populations moins aisées. On construit pour elles, bien sûr en périphérie.
- La résidence du Vieux Moulin, sur les terrains industriels d’autrefois
- Une en bordure de forêt sur l’ancien stand de tir.
- La résidence Desaix, avenue de la Moskowa
- Le square Lekain pour le personnel hippique.
On construit aussi la très grande résidence du Château, avenue Eugène Adam, de l'autre coté du pont. Le conseil municipal s'y oppose, mais la Préfecture donne le permis. Georges Poisson considère cette décision comme particulièrement dommageable (pour les perspectives du château, un de ses thèmes majeurs (comme la majorité des historiens de Maisons).
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On envisage, bien sûr, de raser le vieux Maisons. Mais la ville veut préserver ce témoin de son histoire et il faudra attendre les années 1980 et Pierre Dupres pour oser faire une réhabilitation maison par maison.
Et l'on ajoute des bâtiments fonctionnels en béton armé caserne des pompiers, collèges Cocteau et Colbert.
Les nouvelles villas restent longtemps assez sages, avec une municipalité très chatouilleuse sur les types de construction (pas de toits à la Mansard…
Le commerce
Il y a plusieurs fermes à Maisons-Laffitte ou à proximité :- des fermes à proprement parler, à Fromainville et au Mesnil sur l'île Laborde.
- des dépôts de laiterie et autres produits, que l'on appelle ferme, avenue de la Pelouse et à l'entrée de l'avenue Eglé.
Il n'y a pas encore d'Aribnb, mais on règelemente la location de garnis.
La culture
Un vaste espace sportif s’ouvre sur l’ile de la Commune, rendue accessible par une passerelle, notamment pour y pratiquer le rugby et le tir à l’arc.De 1956 à 1986, on enregistre les installations des cirques et des_fête foraines
De 1952 à 1978, règlementations et autorisations pour le tournage de films.
Rue du Fossé, il y a trois écoles catholiques
- Ste Jeanne d'Arc, à gauche en entrant dans la rue (donc il reste quelque chose de l'ancien pensionnat)
- Saint Louis, à droite, pour les filles
- Sainte-Marie, en face de l'église, pour les garçons.
Pour le Stylo Bic il y eut un précurseur enseignant charismatique à l'école du Prieuré ..dés 1955 il autorisa , de sa propre autorité l'usage des stylos billes, il en avait acheté un grand nombre les distribuant le matin et le soir les ramassant pour les ranger dans une caisse dans un placard du fond de la classe. ....c'était Monsieur Laplanche...(Dom Coutel)
La santé
Il y a les maladies liés à l'agriculture : tuberculose bovine, gibier de repeuplement, peste porcine
C'est aussi l'époque de la myxomatose https://fr.wikipedia.org/wiki/Myxomatose
Mais on se plaint aussi des chiens mordants (1960-62)
De 1956 à 1868, lutte contre l'alcoolisme
En 1951, on réagit contre les nuisances sonores dues aux haut-parleurs
La religion
En 1957. André Coüard (son frère Joseph, à Ste Thérèse). Ils fêtent ensemble leur jubilé en 1956. Il y aurait eu des soupçons de pédophilie sur Joseph)
Puis ils passent la main à René Favre.
Le cheval
D'après le site du ParcL’après-guerre : sortir de la ville et se concentrer sur le Parc. En 1952, Maisons-Laffitte recense 2 100 chevaux de course dans son centre d’entraînement, ce qui représente les deux tiers des pur-sangs de la région parisienn
La poitique
1959 Pierre Huillet remplace Charles de Baudre à la mairie.
Le discours introductif de Pierre Huillet
Aux archives, dossier d'Elections municipales en 1951, 1952, 1953 et 1959
En 1958, on vote par référendum sur le projet de constitution, puis pour l'électrion présidentielle
Elections législaties en 1951, 56 et 58
Divers
La vie des ménages est profondément transformer par l'électroménager la vie ménagèreLe budget
En 1954, construction_des_bureaux_de_la_Recette_Perception rue Gallieni.Evenements
La guerre d'Algérie
Fin de la colonisation en Afrique sub-saharienne
En 1951, on commene à reconsruire le pont routier
En 1951, on célbre le tricentenaire du château.
En 1952 Procès des voleurs de la Môme Moineau
En 1954, dans le parc, François-Marie_Gorréguès_élève_des_chèvres
En 1957, permis de consturie 300 logements avene Eugène_Adam
En 1959, corrida aux Caves_du_Nord
On demande la désaffection de stand de tir rue du Tir
Place Colbert, construction du groupe scolaire, et pose de la première pierre de Notre-Dame de la Croix, programme de HLM sur le square Lekain.
Probablement ouverture de la station service avenue De Gaulle, première grande blessure dans cet univers ancien ou pavillonnaire
De Gaullea arrie à la fin
La TV commence à se diffuse
BB
La pénicilline
1962 Inauguration de Donzère Mondragon
Ville salle. Crottin.... autos.
Santé : longs séjours en hôpital
Petits métiers, braconnage
Parmi les "Petits métiers de la rue" je me souviens du "Raccommodeur de faïences et de porcelaines" ainsi que du "Rempailleur de chaises". Il y avait aussi une personne qui confectionnait les "plaques" de vélo (il s'installait au marché en face de la g… Voir plus
"Ces jeunes gens du Maisons Laffitte d'antan devenus les décennies s'entassant de sages quinquagénaire et bien au-delà ; comment tant et tant la nuit venue ils allaient braconner en forêt de St Germain.. ….
"Tu faisais partie des "bracos du champ de tir" je crois. Tu as aussi posé des collets ? J'ai connu deux petits vieux qui s'y adonnaient encore vers 55
"Le problème du collet c'est qu'il faut le relever ensuite ...le garde s'il s'y connait un peu et reconnais les coulées .. ( passage des lapins ) se planque attend et le braco est marron
- "Le garde-chasse de Maisons n'avait pas trop droit de regard sur la forêt
"Surtout c'etait la Foret de St Germain et la nuit il n'était jamais armé ....que pouvait il faire tombant sur 15 malfrats armés comme le Porte avion Charles de Gaulle ...ignares..et certainement avinés ( MDR) tuant de gentils et innocents petits lapins....
"Les braconniers "les vrais ou supposés" étaient plutôt des hommes âgés. La discrétion était de mise. L'homme qui m'a appris a faire des collets ne m'a jamais emmené avec lui et je n'ai jamais vu une de ses prises (si il y en avait).
"Dans les faits les braco. furent bien plus pragmatiques et réalistes et aucun relent de l'occupation ou de réminiscence de la résistance (alimentaire) ne les animaient, cette clandestinité (secret, discrétion extrême) afin de se nourrir.
La fin de la guerre d'Algérie
Note de Rosine Malka
Et oui! Il faudrait que je vous transmette les films que mon père a pris lors des fêtes de fin d’année à l’Ermitage! Les garçons faisaient les courses de chars comme dans Ben Hur et les filles dansaient. Je ne sais pas si nous étions dans les mêmes classes Dominique, mais je me souviens de votre nom, moi c’est Rosine Rousseau
Et pour compléter ce sujet sans haine et sans rancune nous sommes en 1962 et l'Algérie obtient son indépendance ,. C'est la fête dans tous les bars de Maisons Laffitte par la plupart de la communauté Kabyle qui était présente bien avant la guerre 39/45, qu'on se le dise
Je me souviens d'un "bistro arabe" rue du Mesnil à cote de la boulangerie la Gerbe d'Or ....il avait arboré le drapeau FLN mais d'évidence préférait et de loin vivre en France qu'au Pays .....
Il y avait un café Kabyle rue du Mesnil juste à proximité de l'ancienne boulangerie La Gerbe d'Or. A cette époque, les Kabyles avaient plusieurs cafés à Maisons Laffitte
- rue Croix Castel à côté de l'ancien Palace,
- un autre dans la rue des Graviers qui faisait hôtel foyer émigrés,
- et deux autres cafés Rue Masson dont un qui se nommait Au Faisan Doré.
Il y avait un accord Franco-Algérien pour que les Algériens aient le droit d'ouvrir des cafés en France avec la licence IV pour servir de l'alcool.
D'ailleurs pour ceux qui ne sont pas au courant, toutes les épiceries Arabes en France sont tenus que par des Marocains car le Roi du Maroc et la France avaient signés un accord interdisant au peuple marocain de France d'ouvrir des bars avec licence IV. La plupart des marocains qui tiennent des épiceries en France sont souvent de la région d'Agadir, ce sont des Berbères comme moi
Une note de Dom Coutel
Promenade familiale dans le Parc de /Maisons du côté de la Place Napoléon pour la famille du jeune Thierry Lambert , avec papa maman son très jeune frère dans le landau, une parente et lui dans les 10 ans , qui arbore comme tous les jeunes garçons d’alors , l’incontournable coiffe de Davy Crockett avec la célèbre queue de castor qu’il aura reçu avec la panoplie complète pour Noel 1958.
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« Davy ….Davy Crockett l’homme qui n’a peur de rien »…. chantions-nous en permanence.
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Le Parc en cet hiver 1959 est majestueux, je vais à l’Ermitage et le parcours autour de chez nous et au-delà de long en large , il semble un monde intact dans une campagne lointaine rare sont les voies bitumées et encore plus celles éclairées , plus de 2000 chevaux les empruntent chaque matin en plusieurs lots pour gagner la foret pour les canters d’entrainement , rien que dans notre courte avenue il y a 2 écuries des plus actives
Une note de Dom Coutel
Il y avait à Maisons-Laffitte, au moins jusqu'au milieu des année 50 deux localisations de services officiels qui étaient une réelle anomalie : le commissariat de Police qui se tenait dans la ci-devant Avenue du Château et la vieille Eglise.
On accédait au commissariat de police par une volée de marches. Je me souviens y être allé une fois pour remettre un stylo à plume (objet de luxe à l'époque) que j'avais trouvé je ne sais où. Le préposé enregistra mon nom et mon adresse, avec un soin extrême. Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un an et un jour après ce dépôt, un avis qui me demandait de venir chercher ce stylo que son propriétaire n'avait pas eu l'idée de venir chercher si loin.
Deuxième anomalie, et je dois dire qu'elle me choquait. La Vieille église a longtemps servi de garage pour les camions des pompiers de ML, jusqu'au jour où ils ont eu droit à un local plus décent, construit avenue de Poissy. Qui se souvient des pompiers de la Vieille église ?
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